Comme plusieurs, le planchiste Sébastien Toutant tente de s’occuper l’esprit le mieux qu’il peut alors que le confinement se prolonge. Il a d’ailleurs réalisé quelques excellentes vidéos sur les réseaux sociaux en s’imposant des défis à la maison.

« Je survis, les temps sont durs », a dit le Québécois à l’émission l’Antichambre mardi. Je n’ai jamais fait autant de choses à la maison : des entraînements, des parcours, des challenges, j’essaie d’être créatif. Les petites vidéos que je fais, c’est pour donner un peu des idées au monde et montrer qu’on peut faire beaucoup avec pas grand-chose. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Same same but Different! 😜 #rubegoldberg #sebtootschallenge @sportsnet @redbull

Une publication partagée par Sebastien Toutant (@sebtoots) le le 24 Avr 2020 à 4 h 31 m PDT

Avant même que la pandémie ne frappe et bouscule les compétitions, Toutant n’était pas aussi actif qu’il l’aurait voulu étant donné qu’il s’est cassé les côtes en janvier, lors des X Games à Aspen. Son année est donc éprouvante alors il se divertit autrement.

« J’ai passé pratiquement 2-3 semaines à la maison à faire de la physiothérapie et j’ai aussi passé beaucoup de temps à Vancouver avec des entraîneurs », explique le champion olympique au grand saut (big air) à PyeongChang. « Quand je suis revenu sur ma planche il y a un mois et demi, je suis parti en Suisse faire un tournage et ensuite j’allais en Autriche pour une compétition qui a finalement été annulée. Je suis revenu à Montréal le plus tôt possible. Tout va bien, c’est de rester occupé mentalement et physiquement pour rester positif. Cela dit, c’est beau dire que tu es en santé, mais pour des personnes sportives comme moi, le temps est long. »

Quand il pense à la prochaine saison, Toutant fonde de l’espoir sur le fait que son sport peut se pratiquer à l’extérieur avec moins de contraintes et de risques que d’autres.

« Pour chaque sport, il y a une certaine crainte quant à ce qui va se passer. La chance qu’on a avec le snowboard, c’est qu’on travaille dans un milieu extérieur, il y a des façons de fonctionner à la montagne pour être distancé des autres. Dans les remonte-pentes, ce sont des chaises à quatre personnes, alors on pourrait peut-être limiter à une ou deux par exemple. Je pense qu’il y a une façon de faire dans le futur, mais ça va faire beaucoup de changements. Pas juste dans le négatif, mais c’est en espérant que ça ne va pas trop affecter longtemps mon sport et les autres. »