Sarah Bennett boucle sa première saison en Coupe du monde avec un sommet personnel
C'est samedi, à Are, en Suède, que Sarah Bennett a mis fin à sa première saison complète en Coupe du monde de ski alpin. La recrue du slalom géant a signé le 35e temps de la manche initiale, soit son meilleur résultat à vie en 17 sorties dans ce circuit.
« Les conditions n'étaient vraiment pas optimales pour mon dossard », a mentionné Bennett d'entrée de jeu, en entrevue avec Sportcom. Elle a été la 49e skieuse à s'élancer et a affiché un temps de 1 min 15,86 s.
« C'était surtout en haut et c'est là que ça m'a coûté le plus cher, mais toutes les autres sections se sont super bien passées. J'ai eu mes meilleurs intervalles de la saison. »
Un peu plus tard, l'Italienne Federica Brignone a remporté l'or avec une avance de 33 centièmes de seconde sur la Suédoise Sara Hector. La médaille de bronze est revenue à Lara Gut-Behrami, de la Suisse, qui demeure en tête du classement général de la discipline.
De son côté, Sarah Bennett souhaitait simplement s'amuser en Suède. C'est ce qu'elle avait en tête dès que ses skis ont franchi la ligne de départ. « Je n'ai pas laissé de place au doute. J'étais vraiment dans l'état d'esprit où c'est la dernière compétition, alors vas-y et profites-en », a-t-elle ajouté, visiblement heureuse de sa performance.
La Québécoise se souviendra de la manière dont elle a abordé cette épreuve, sans se mettre de pression. C'est dans ces moments qu'elle juge être en mesure de connaître le plus de succès. Conserver cette mentalité sera d'ailleurs son principal objectif dès le début de la saison prochaine.
« Je suis fière d'avoir été là à toutes les courses et de ne pas avoir eu peur d'essayer de nouvelles choses. Ça n'a pas fonctionné 90% du temps, mais de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas fait partie de l'apprentissage de la Coupe du monde. »
Deux univers
Légèrement déçue par son bilan de saison, Sarah Bennett retient plusieurs leçons des plus récentes Coupes du monde, sur les pistes comme à l'extérieur.
« Tu te présentes dans un nouveau pays pour une seule course en une seule journée. Dans le circuit NorAm, tu voyages, mais tu es là pour 4 jours de course, par exemple.
(En Coupe du monde), c'est vraiment de mettre toute cette énergie-là sur une seule journée, mais ça peut être extrêmement drainant. Tu mets tellement d'énergie sur ce moment-là et tu sais que si tu ne fais pas ta deuxième course, tu as fait tout ce déplacement pour ça », a expliqué Bennett, qui se tournera maintenant vers les Championnats nationaux et une Coupe NorAm prévue en Colombie-Britannique.
« Il n'y a rien qui se ressemble (entre le circuit NorAm et la Coupe du monde). Les pistes ne se ressemblent pas. Les parcours ne se ressemblent pas. Les gens non plus. Il y a les caméras, les fans, ce sont deux univers complètement différents. C'est vraiment une grosse adaptation, mais ça fait en sorte que lorsque je retourne dans le circuit NorAm, c'est beaucoup plus facile. »
Sa coéquipière des Laurentides, Arianne Forget, était également de la partie samedi, mais elle n'a pas réussi à terminer sa descente. Il s'agissait de la deuxième Coupe du monde de sa carrière.
Le prochain et dernier arrêt du circuit de la Coupe du monde aura lieu en Autriche, du 16 au 24 mars. Seules les 25 premières du classement de la Coupe du monde dans chaque discipline pourront prendre part à cette finale.
Dimanche, Laurence St-Germain sera en action à son tour en Suède pour l'épreuve de slalom.