Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Une première course en guise de repérage pour Marie-Michèle Gagnon

Publié
Mise à jour

Marie-Michèle Gagnon s'est classée en dixième place (+4,91 s) du combiné au premier jour des Championnats du monde du ski alpin qui ont lieu à Courchevel et Méribel, en France. C'est toutefois avec un objectif bien différent de celui d'un classement que la vétérane de l'équipe canadienne s'est élancée dans les parcours de super-G et de slalom.

« Ma chute à Cortina (le 20 janvier dernier) m'a affectée mentalement. Aujourd'hui (lundi), dans le portillon de départ, je savais que je ne me sentais pas prête à attaquer et je n'étais pas là pour aller chercher une médaille en combiné. Ce n'était pas réaliste. Je suis quand même contente du ski que j'ai fait et des sensations que j'ai eues sur la piste. Ça me donne de la confiance pour la prochaine journée », a commenté Gagnon en faisant référence à celle de mercredi, en super-G.

Valérie Grenier a quant à elle conclu au 14e rang (+6,63 s) de cette course où l'Italienne Federica Brignone a mis la main sur le premier titre mondial à l'enjeu à ces mondiaux 2023. Elle a été la plus rapide au super-G et la deuxième en slalom pour un temps combiné de 1 min 57,47 s. La Suisse Wendy Holdener (+1,62 s) et l'Autrichienne Ricarda Haaser (2,26 s) ont suivi en deuxième et en troisième places.

Spécialiste du slalom géant, Grenier aurait préféré avoir un dossard plus élevé en première manche.

« Ç'a été difficile de partir deuxième, car je n'ai pas eu le temps de regarder les autres filles skier. Il a fallu que je me fasse confiance et malgré ça, j'ai quand même assez bien skié. »

Dans la manche de slalom, l'athlète du club de Mont-Tremblant a enregistré les cinquième et quatrième temps aux deux premiers chronos intermédiaires avant de commettre sa faute coûteuse au chrono.

« J'ai skié quand même assez vite dans le haut du parcours et je pense que j'aurais eu le potentiel de bien faire, sauf que malheureusement, je suis sortie du parcours et suis ensuite revenue, mais j'ai perdu toute ma vitesse. »

Gagnon et Grenier avaient surtout comme objectif de faire du repérage en prévision du super-G de mercredi qui sera disputé sur la même piste. Force est de constater qu'elles ont été plusieurs à avoir cette même idée, car huit inscrites, surtout des spécialistes des épreuves de vitesse, ont décidé de faire l'impasse sur le parcours de slalom de la deuxième manche.

Gagnon a pour sa part décidé de s'élancer dans le second parcours, même si elle n'a eu qu'une seule journée d'entraînement en slalom avant les Championnats du monde. Tout comme Grenier, d'ailleurs.

« Je n'étais pas certaine de la faire (la deuxième manche). Tant qu'à faire la première manche, ce n'est pas beaucoup plus de faire le slalom. Je voulais y prendre du plaisir, même si ça prend beaucoup d'énergie avec le calendrier chargé que nous avons ici. Le slalom avait l'air le fun, la neige était belle, alors allons-y ! »

Même son de cloche du côté de sa coéquipière. « Je savais que j'avais peut-être des chances de bien faire parce que je me débrouille quand même bien en slalom, même si je n'en fais jamais. »

Les deux skieuses seront de retour en piste mercredi.