Signe que Marie-Michèle Gagnon est montée d’un cran cette saison, la skieuse n’exultait pas de joie dans l’aire d’arrivée vendredi, après avoir obtenu le meilleur résultat de sa carrière en Coupe du monde de descente. Septième à Val di Fassa (Italie), la Québécoise pensait s’être mieux classée et ce n’est que plus tard qu’elle a commencé à pleinement apprécier son résultat.

« J’ai fait une belle descente et mes sensations sur la neige étaient quand même bonnes », a expliqué la skieuse à Sportcom qui a accusé 0,84 seconde de retard sur la gagnante, la Suisse Lara Gut-Behrami. « Aux entraînements, j’étais cinquième et troisième, alors mes attentes étaient plus hautes. Je suis donc très contente, mais ma réaction initiale était de trouver que c’était moyen. »

Le mois dernier, la skieuse de Lac-Etchemin avait percé pour une première fois le top-10 d’une Coupe du monde de descente à l’étape de Val-d’Isère (France), où elle s’était classée dixième.

Gut-Behrami, qui domine la discipline du super-G depuis le début de la saison, a démontré qu’elle excellait aussi en descente. Celle qui a été double médaillée d’or et médaillée de bronze des récents mondiaux de Cortina d’Ampezzo a devancé l’Autrichienne Ramona Siebenhoffer (+0,02 s) et la Suisse Corinne Suter (+0,26 s).

Ce qui a joué contre Gagnon, c’est qu’elle était la vingtième à s’élancer en piste, alors que celle-ci était davantage désagrégée.

« Je n’ai pas été super chanceuse avec ma pige de dossard. Aujourd’hui (vendredi), il faisait vraiment chaud (15 degrés) et le départ était tard, alors il commençait à y avoir des trous dans la piste. […](Avoir un mauvais dossard), ça fait partie du jeu. »

La seule Canadienne inscrite aux descentes de la station des Dolomites sera de retour en action samedi à la deuxième course de descente.

Jeudi elle avait parié sur le 20 et c’est le numéro qu’elle a eu. Cette fois, elle mentionné avoir misé sur le 8.

« Si je peux avoir un bon numéro, j’aurai encore plus de chance de mon côté. »