Laurence St-Germain a surmonté sa part d'embûches
Ski alpin jeudi, 7 mars 2019. 15:55 mercredi, 11 déc. 2024. 06:43Laurence St-Germain connaît une bonne saison en ski alpin, mais la route a été parsemée d’embûches pour en arriver où elle est aujourd’hui. La Québécoise, qui a participé aux Jeux olympiques de PyeongChang, n'a pas eu un parcours facile pour atteindre l'élite de son sport.
St-Germain a été retranchée de l'équipe canadienne de développement lors de la saison 2014. L'athlète de Saint-Ferréol-les-Neiges se tourne alors vers l'Université du Vermont. Elle croît que la concentration de ski offerte sur place pourrait l'aider à réintégrer l'équipe. Cependant, elle réalise que ses chances sont minces.
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« J'ai un peu abandonné à ma première année au Vermont. Je regardais les standards pour l'équipe canadienne C. Je devais être top-100 mondial. Je regardais les points FIS que je devais amasser et je me disais que jamais je ne pourrais y arriver. Trois semaines plus tard, j'obtenais mes meilleurs résultats », a mentionné l’athlète de 24 ans.
En 2015, Laurence mérite sa place avec l'équipe canadienne senior. À l'heure actuelle, Roni Remme et elle sont les deux seules de l'équipe à concilier sport et études et ce n'est pas de tout repos.
« À tous les soirs sur la route, les filles font des siestes ou font des étirements. Moi je dois faire ça en même temps que mes lectures. C'est beaucoup de gestion », a-t-elle souligné au micro de RDS.
En plus des études, la Québécoise doit débourser 17 500 $ pour faire partie de l'élite de son sport. Toutefois, ses bonnes prestations des derniers mois, dont sa sixième place en slalom aux Mondiaux de Suède lui éviteront tout frais personnel pour la prochaine saison.
« J'ai remarqué rapidement que Laurence avait beaucoup de talent. Elle travaille fort, a soutenu l’entraîneur de ski alpin à l’Université du Vermont Bill Reichelt. Je suis heureux de voir qu'elle connaît du succès. »
« Tu me demandais pourquoi j'ai continué à me battre après tous les hauts et les bas. J'avais juste l'impression que je n'avais pas fini c'est pour ça que je faisais ça. Mais ma sixième place aux Mondiaux, c'est ma récompense », a lancé la Québécoise.
Finissante au programme de sciences informatique, Laurence souhaite revenir s'établir au Québec après ses études et continuer à skier. Mais pour l'instant, elle participe actuellement aux championnats nationaux universitaires jusqu'à samedi. Elle s'envolera ensuite pour Andorre afin de disputer sa prochaine épreuve sur le circuit de la Coupe du monde.