LAUSANNE, Suisse - Le super-combiné est « en danger » a concédé vendredi le président de la Fédération internationale de ski (FIS), Gian Franco Kasper mais il reste au programme de la Coupe du monde « pour les deux prochaines années ».

« Il y a plusieurs nations qui veulent sortir le super-combiné du programme. On n'a que deux épreuves au calendrier pour les hommes, c'est différent chez les femmes » avec trois épreuves, a déclaré à l'AFP M. Kasper, en marge d'une réunion de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) dont il est membre.

Le super-combiné « n'est pas une vraie discipline pour la Coupe du monde, c'est autre chose pour les Championnats du monde ou les Jeux olympiques », a ajouté le Suisse.

« On prendra une décision probablement définitive en automne ou sinon au printemps prochain mais qui ne s'appliquera pas avant deux ans. On aura donc le combiné lors des deux prochaines saisons et aussi aux JO de Pyeongchang » en février prochain, a ajouté le patron du ski mondial.

« Il y en a, explique encore M. Kasper, qui veulent à la place (du combiné) des slaloms parallèles ou des city events (slalom en ville, ndlr) ou une épreuve de slalom parallèle mixte, le Grand prix des nations ».

Le super-combiné qui ne comptait que deux épreuves chez les hommes la saison dernière (Santa Caterina et Wengen) et trois chez les dames, est régulièrement menacé, les opposants estimant que le calendrier mondial est déjà surchargé.

La fin du combiné pourrait profiter à la promotion du slalom parallèle et de l'épreuve mixte de slaloms, le Grand prix des nations, et qui figurait déjà au programme cette année des Mondiaux de St-Moritz.

Le Français Alexis Pinturault a remporté cette année pour la 2e saison d'affilée le classement général du super-combiné de la Coupe du monde. Aux Mondiaux de St-Moritz (Suisse), les deux titres de super-combiné sont revenus à des Suisses: Luca Aerni chez les hommes et Wendy Holdener chez les dames.