Moins de 24 heures après avoir chuté lors du premier super-G debout de la Coupe du monde de Veysonnaz, en Suisse, Alexis Guimond a joué de prudence, jeudi, ce qui lui a permis de rafler le bronze à cette même épreuve.

Il s’agit d’une belle récompense pour Guimond qui a eu la frousse, mercredi, lorsqu’il a lourdement chuté à quelques secondes du fil d’arrivée. « J’étais beaucoup moins en confiance en raison de mon accident d’hier, a-t-il concédé. Je suis arrivé avec une approche beaucoup plus prudente. J’ai bien skié dans les sections clés du parcours et je suis très heureux d’obtenir le podium! »

Seuls le Français Arthur Bauchet (1 min 5,51 s) et l’Autrichien Markus Salcher (+0,86 seconde) sont parvenus à devancer le Gatinois, qui a conclu sa course en 1 min 6,81 s.

Guimond tentera de poursuivre sur sa lancée vendredi lorsqu’il participera au troisième super-G de cette compétition. « Je sais que j’ai le potentiel pour l’emporter et je vais prendre le départ avec beaucoup plus de confiance. Je vais me donner à fond et tout laisser sur la piste », a-t-il indiqué.

Frédérique Turgeon ralentie par son genou

Incommodée par des douleurs au genou pendant sa course, Frédérique Turgeon a quant à elle pris le sixième échelon au super-G féminin debout.

C’est la Française Marie Bochet (1 min 11,09 s) qui a été couronnée à l’issue de l’épreuve. Au final, elle a devancé la Britanno-Colombienne Mollie Jepsen (+0,74 seconde) et la Japonaise Ammi Hondo (+2,33 secondes).

Pour sa part, Turgeon a conclu à un peu plus de cinq secondes de la gagnante. « Je suis un peu déçue de mon résultat, mais ça arrive! Je me dis que ce n’est tout simplement pas ma journée. Psychologiquement, j’étais d’attaque et prête pour ma course, mais physiquement ça n’allait pas très bien. Mon genou me fait relativement mal et je l’ai énormément ressenti à la mi-parcours », a-t-elle mentionné.

La skieuse de Candiac ne sait toujours pas si elle sera du prochain départ prévu vendredi. Elle profitera des prochaines heures pour se reposer, après quoi elle pourra prendre une décision plus éclairée.

« Si j’ai encore mal au genou, je crois qu’il serait mieux pour moi de prendre une journée de congé supplémentaire pour être à mon meilleur en vue des épreuves techniques de samedi et dimanche. »