Suspension à vie pour Varis
Ski lundi, 11 févr. 2008. 15:33 samedi, 14 déc. 2024. 13:46
OESTERSUND, Suède - La Finlandaise Kaisa Varis, contrôlée positif à l'EPO le mois dernier, a été suspendue à vie par la Fédération internationale de biathlon (IBU), a annoncé lundi l'IBU en marge des Championnats du monde 2008 à Oestersund.
"Le comité exécutif a conclu que Mme Varis avait commis une infraction au règlement antidopage avec la présence dans ses échantillons A et B d'EPO. Comme il s'agit de la deuxième infraction de cette athlète, elle est bannie à vie de toutes les compétitions organisées par l'IBU", a indiqué la fédération internationale dans un communiqué.
"La suspension prend effet le 6 janvier et tous les résultats obtenus après cette date sont considérés comme nuls et non-avenus", conclut le communiqué, ce qui signifie que la victoire de Varis, obtenue le 11 janvier dans le sprint de Ruhpolding (Allemagne), comptant pour la Coupe du monde, est annulée.
Varis, 32 ans, avait été contrôlée positif lors de l'étape de Coupe du monde d'Oberhof (Allemagne) début janvier. La contre-expertise a confirmé le résultat de l'échantillon A.
Elle avait déjà été suspendue deux ans pour un contrôle positif à l'EPO lors des Mondiaux-2003 de ski de fond et s'était reconvertie dans le biathlon en 2006 à la fin de sa suspension.
Code mondial
"Comme il y a récidive, la seule décision à prendre était la suspension à vie", a expliqué Alfons Hörmann, l'un des vice-présidents de l'IBU.
"C'est un signal fort que nous envoyons", a-t-il ajouté.
L'IBU avait indiqué la semaine dernière vouloir prendre toutes les précautions juridiques pour avoir la garantie qu'une suspension à vie ne donne pas lieu à une procédure juridique lancée par Varis.
Sa première infraction a en effet été commise en 2003 alors que Varis dépendait de la Fédération internationale de ski (FIS). Le Code mondial antidopage qui prévoit une suspension à vie en cas de récidive n'a été promulgué qu'en 2004.
Selon le Code mondial antidopage, il n'y a aucun obstacle à considérer comme une récidive une seconde infraction commise sous la juridiction d'une fédération différente. Par ailleurs, la jurisprudence (le cas du tennisman Mariano Puerta ou de l'athlète Justin Gatlin) considère comme "valide" une première infraction commise avant l'entrée en vigueur du Code mondial.
Des responsables de l'IBU qui ont auditionné Varis, ont indiqué la semaine dernière que la Finlandaise clamait son innocence.
"Le comité exécutif a conclu que Mme Varis avait commis une infraction au règlement antidopage avec la présence dans ses échantillons A et B d'EPO. Comme il s'agit de la deuxième infraction de cette athlète, elle est bannie à vie de toutes les compétitions organisées par l'IBU", a indiqué la fédération internationale dans un communiqué.
"La suspension prend effet le 6 janvier et tous les résultats obtenus après cette date sont considérés comme nuls et non-avenus", conclut le communiqué, ce qui signifie que la victoire de Varis, obtenue le 11 janvier dans le sprint de Ruhpolding (Allemagne), comptant pour la Coupe du monde, est annulée.
Varis, 32 ans, avait été contrôlée positif lors de l'étape de Coupe du monde d'Oberhof (Allemagne) début janvier. La contre-expertise a confirmé le résultat de l'échantillon A.
Elle avait déjà été suspendue deux ans pour un contrôle positif à l'EPO lors des Mondiaux-2003 de ski de fond et s'était reconvertie dans le biathlon en 2006 à la fin de sa suspension.
Code mondial
"Comme il y a récidive, la seule décision à prendre était la suspension à vie", a expliqué Alfons Hörmann, l'un des vice-présidents de l'IBU.
"C'est un signal fort que nous envoyons", a-t-il ajouté.
L'IBU avait indiqué la semaine dernière vouloir prendre toutes les précautions juridiques pour avoir la garantie qu'une suspension à vie ne donne pas lieu à une procédure juridique lancée par Varis.
Sa première infraction a en effet été commise en 2003 alors que Varis dépendait de la Fédération internationale de ski (FIS). Le Code mondial antidopage qui prévoit une suspension à vie en cas de récidive n'a été promulgué qu'en 2004.
Selon le Code mondial antidopage, il n'y a aucun obstacle à considérer comme une récidive une seconde infraction commise sous la juridiction d'une fédération différente. Par ailleurs, la jurisprudence (le cas du tennisman Mariano Puerta ou de l'athlète Justin Gatlin) considère comme "valide" une première infraction commise avant l'entrée en vigueur du Code mondial.
Des responsables de l'IBU qui ont auditionné Varis, ont indiqué la semaine dernière que la Finlandaise clamait son innocence.