Une rare occasion de skier devant leurs proches pour Marie-Michèle Gagnon et Valérie Grenier
Ski alpin jeudi, 23 nov. 2017. 19:33 samedi, 14 déc. 2024. 06:27MONTRÉAL - Après des débuts de saison modestes, les skieuses Marie-Michèle Gagnon et Valérie Grenier espèrent profiter des encouragements de leurs proches pour faire un pas vers l'avant lors de l'arrêt de la Coupe du monde de ski alpin à Killington, dans le Vermont, ce week-end.
« C'est rare de pouvoir faire des courses devant mes parents et amis. Ça arrive habituellement seulement lors des Championnats du monde et aux Jeux olympiques, a indiqué Gagnon, qui est originaire de Lac-Etchemin. Là, ils peuvent venir en auto. Je vais avoir un gros 'fan club'. »
De son côté, Grenier, de Mont-Tremblant, a indiqué que sa mère, son frère et sa tante viendront l'encourager au bas de la piste.
« J'aime ça quand ils sont présents aux courses, a raconté Grenier lors d'un entretien téléphonique avec La Presse canadienne. Des fois, je fais encore mieux parce que je veux leur montrer que je suis bonne. J'en profite. »
Gagnon a réussi le meilleur résultat parmi les skieuses canadiennes jusqu'ici cette saison avec une 10e place lors d'une épreuve de slalom présentée il y a deux semaines à Levi, en Finlande. Elle s'était contentée du 24e rang deux semaines plus tôt lors d'un slalom géant à S?lden, en Autriche.
« La piste à Slden n'a jamais été ma préférée parce qu'elle est très abrupte, a reconnu Gagnon. C'est derrière moi maintenant. Les autres pistes cette saison sont plus modérées et c'est plus facile pour moi.
« Mais je me sens en forme. Le slalom a bien été en Finlande même si je ne me suis presque pas entraîné pour le slalom cet été. »
Âgée de 28 ans, Gagnon a pris la décision de se concentrer sur les épreuves de vitesse cet été. Elle souhaite ainsi avoir augmenté ses chances de remporter une médaille au super combiné lors des Jeux olympiques de Pyeongchang, en février. Elle a terminé en sixième position au super combiné - une descente et un slalom - aux derniers Championnats mondiaux, à Saint-Moritz, en Suisse.
« J'avais moins de millage dans les épreuves de vitesse et puisqu'on met l'accent sur le super combiné aux JO, je dois prendre confiance avec les plus longs skis et m'habituer à la vitesse », a expliqué Gagnon.
Elle devra toutefois attendre encore un peu moins d'une semaine avant de voir les résultats de son entraînement, puisqu'on présentera seulement un slalom géant et un slalom ce week-end à Killington. La première descente de la saison aura lieu la semaine prochaine à Lake Louise, en Alberta.
De son côté, Grenier a connu un début de saison difficile, elle qui n'a pas terminé la première manche du slalom géant de Sölden. Elle a ensuite sauté le slalom de Levi puisqu'elle doit mieux cibler ses efforts cette saison en raison de douleurs chroniques aux tibias provoquées par le « syndrome des compartiments ».
« Je change beaucoup la configuration de mes bottes, a indiqué Grenier. Il y a quelque chose de différent chaque jour et c'est difficile de m'entraîner à 100 pour cent. J'espère trouver quelque chose qui va fonctionner bientôt. »
Âgée de 21 ans, Grenier sait aussi qu'elle devra obtenir quelques bons résultats pour assurer sa place au sein de l'équipe canadienne qui ira à Pyeongchang en février. Elle aura l'occasion de prendre son envol samedi, lors du slalom géant.
« J'ai vraiment de bons souvenirs de l'an passé (à Killington). J'avais réussi mes premiers top-30 en slalom géant et en slalom, a raconté Grenier. Cette fois-ci, je vais seulement faire le slalom géant et j'espère réussir encore mieux.
« J'avais bien skié avant ma sortie à Sölden, a-t-elle ajouté. J'étais en 12e place aux intervalles. C'est encourageant et j'ai hâte à samedi. »
Laurence Saint-Germain, de Saint-Ferréol-les-Neiges, Mikaela Tommy, de Wakefield, au Québec, Erin Mielzynski, de Collingwood, en Ontario, et Amelia Smart, d'Invermere, en Colombie-Britannique, participeront aussi à la Coupe du monde de Killington.