Victoire d'Eberharter, les Suisses en évidence
Ski vendredi, 7 déc. 2001. 11:59 mercredi, 11 déc. 2024. 09:54
VAL D'ISERE (AP) - Michael von Gruenigen ne devrait pas rester longtemps l'arbre qui cache la forêt d'un ski alpin masculin suisse déboussolé par son manque de réussite dans les épreuves de vitesse. Les deux podiums signés vendredi dans le super-G de Val d'Isère par Didier Cuche et Silvano Beltrametti sont plus que prometteurs, d'autant qu'ils pourraient se distinguer encore davantage samedi dans la descente du Critérium de la Première neige, leur discipline de prédilection.
Cuche, qui est venu mourir à 4/100es de secondes du vainqueur autrichien Stefan Eberharter vendredi a déclaré avoir ''une grosse envie'', ne s'être jamais senti ''aussi agressif''.
''Le déclic date de l'an dernier avec les bonnes performances de Silvano et de Franco Cavegn. Ca nous a réveillés, même si je n'avais pas l'impression de dormir sur mes skis'', a expliqué Didier Cuche.
Sa victoire à Kitzbuehel en 1998 constitue le dernier succès suisse en descente, alors que les Helvètes n'ont plus gagné en super-G de Coupe du monde depuis Paul Accola à Morioka en 1992.
La saison dernière, Beltrametti et ses 22 ans sont venus mourir au pied du podium (4e) de la descente des championnats du monde de Sankt-Anton, alors que Cavegn avait pris notamment la troisième place de la descente de Garmisch-Partenkirschen.
''A l'entraînement, la concurrence est devenue plus grande. On est prêt à se battre en course'' indique Cuche, 27 ans, qui avait obtenu une médaille d'argent dans le super-G olympique de Nagano en 1998.
Beltrametti a confirmé qu'il est le grand espoir de la vitesse en Suisse. ''En super-G, je n'avais jamais fait mieux que 11e (Kvitfjell l'an dernier)'', a expliqué le skieur de Valbella, qui possède un mental aussi solide que sa technique. Victime d'une terrible ''boîte'' en descente à Wengen il y a deux saisons, il n'a jamais douté. Sa troisième place à Val d'Isère vendredi est exceptionnelle si l'on songe qu'il s'était blessé aux ligaments croisés du genou gauche il y a à peine cinq semaines, et qu'il a repris le ski depuis six jours seulement.
''J'entame cette saison avec beaucoup d'ambitions, l'entraînement d'été s'est déroulé parfaitement'', a indiqué Beltrametti.
''J'étais bien dans les trois disciplines à l'entraînement cet été'', explique Cuche, qui n'a pas négligé le slalom géant, qui reste la discipline basique et incontournable du ski. Il entend faire parler la poudre d'autant que les JO de Salt Lake City sont déjà en point de mire. ''Il ne faut pas oublier que les courses de Coupe du monde déterminent la liste de départ pour les Jeux, donc il faut être au ''top'''', a déclaré le skieur du Paquier.
Double champion du monde de slalom géant, vainqueur de 19 courses dans la discipline en Coupe du monde dont la dernière aux Arcs en janvier 2001, Von Gruenigen ne va peut être plus longtemps rester le seul Suisse à ''truster'' les plus hautes marches du podium.
Cuche, qui est venu mourir à 4/100es de secondes du vainqueur autrichien Stefan Eberharter vendredi a déclaré avoir ''une grosse envie'', ne s'être jamais senti ''aussi agressif''.
''Le déclic date de l'an dernier avec les bonnes performances de Silvano et de Franco Cavegn. Ca nous a réveillés, même si je n'avais pas l'impression de dormir sur mes skis'', a expliqué Didier Cuche.
Sa victoire à Kitzbuehel en 1998 constitue le dernier succès suisse en descente, alors que les Helvètes n'ont plus gagné en super-G de Coupe du monde depuis Paul Accola à Morioka en 1992.
La saison dernière, Beltrametti et ses 22 ans sont venus mourir au pied du podium (4e) de la descente des championnats du monde de Sankt-Anton, alors que Cavegn avait pris notamment la troisième place de la descente de Garmisch-Partenkirschen.
''A l'entraînement, la concurrence est devenue plus grande. On est prêt à se battre en course'' indique Cuche, 27 ans, qui avait obtenu une médaille d'argent dans le super-G olympique de Nagano en 1998.
Beltrametti a confirmé qu'il est le grand espoir de la vitesse en Suisse. ''En super-G, je n'avais jamais fait mieux que 11e (Kvitfjell l'an dernier)'', a expliqué le skieur de Valbella, qui possède un mental aussi solide que sa technique. Victime d'une terrible ''boîte'' en descente à Wengen il y a deux saisons, il n'a jamais douté. Sa troisième place à Val d'Isère vendredi est exceptionnelle si l'on songe qu'il s'était blessé aux ligaments croisés du genou gauche il y a à peine cinq semaines, et qu'il a repris le ski depuis six jours seulement.
''J'entame cette saison avec beaucoup d'ambitions, l'entraînement d'été s'est déroulé parfaitement'', a indiqué Beltrametti.
''J'étais bien dans les trois disciplines à l'entraînement cet été'', explique Cuche, qui n'a pas négligé le slalom géant, qui reste la discipline basique et incontournable du ski. Il entend faire parler la poudre d'autant que les JO de Salt Lake City sont déjà en point de mire. ''Il ne faut pas oublier que les courses de Coupe du monde déterminent la liste de départ pour les Jeux, donc il faut être au ''top'''', a déclaré le skieur du Paquier.
Double champion du monde de slalom géant, vainqueur de 19 courses dans la discipline en Coupe du monde dont la dernière aux Arcs en janvier 2001, Von Gruenigen ne va peut être plus longtemps rester le seul Suisse à ''truster'' les plus hautes marches du podium.