Alessandro Del Piero, le fou de Lippi
Soccer vendredi, 7 juil. 2006. 12:40 samedi, 14 déc. 2024. 07:51
DUISBOURG (AFP) - "C'est unique, la finale de la Coupe du monde c'est un des trois-quatre rêves d'enfant que j'ai pu avoir", affirme Alessandro Del Piero qui devrait commencer Italie-France sur le banc mais espère, avec son football imprévisible, être le recours du sélectionneur italien Marcello Lippi.
A 31 ans, Del Piero a dû ranger au placard depuis quelques années déjà ses habitudes de diva pour endosser les chasubles de remplaçant et adopter le discours des seconds violons.
"Quand je joue, je joue avec un enthousiasme incroyable. Je pense à faire le mieux possible pour l'équipe et pour moi. Je joue où on me dit de jouer. Je dois être prêt mais j'ai toujours été prêt comme tous mes coéquipiers qui ont peu joué et ont été prêts. Tout le monde ne peut pas jouer et Lippi doit décider pour le bien de l'équipe", affirme "il pinturicchio" ("le petit artiste", surnom que lui avait donné Giovanni Agnelli), qui aspire encore à figurer au premier plan sur la toile.
Si le match est bloqué, Lippi, qui a dirigé Del Piero à sa plus belle époque, devrait faire appel à son fou, chargé de semer la zizanie chez l'adversaire.
"Je dois exploiter chaque moment sur le terrain. Ce n'est pas facile de rentrer 20 minutes, et de marquer un match comme l'autre jour", poursuit Del Piero pour qui ce but contre l'Allemagne (120+1, 2-0) a été "important". "Il nous assure la victoire dans les dernières minutes. Et puis un but, cela représente quelque chose de plus pour un joueur. Alors, en demi-finale mondiale, c'est la récompense pour tous les efforts et la passion", explique Del Piero, qui reste un des joueurs les plus populaires de la Squadra.
"Une grande occasion plutôt que la dernière"
Jeudi, à l'entraînement, son nom était premier au hit-parade des supporteurs qui ont fêté ses multiples tentatives de retourné acrobatique lors d'une séance où n'ont joué que... les remplaçants.
La vedette garde toutefois le rayonnement des grands: lorsqu'un jeune bambin de quatre ans à peine a pénétré sur la pelouse et allait se faire expulser par un policier, Del Piero est allé lui même saluer l'enfant, lui a signé son maillot et l'a renvoyé vers les tribunes avec une tape amicale.
Le trentenaire doit penser à remporter un titre majeur avec ses coéquipiers italiens, qui ont tout remporté ou presque en clubs mais n'ont pas réussi à gagner le moindre titre avec l'équipe nationale. Une génération est en train de passer.
"C'est une grande occasion pour ce groupe, cette ossature de l'équipe nationale, de conquérir le titre. Le temps passe certes, mais il y aura encore l'Euro dans deux ans. Je préfère dire que c'est une grande occasion plutôt que la dernière".
Les occasions passées ne se représentent plus et Del Piero rumine encore les critiques qui l'avaient assailli après la finale de l'Euro-20000 perdue contre la France: "On ne peut pas me reprocher de ne pas me donner au maximum. Je joue avec le coeur, les jambes, la tête", indique-t-il, précisant: "maintenant, c'est une nouvelle histoire. Je ne pense pas à l'avenir. Le seul avenir pour moi, c'est dimanche".
A 31 ans, Del Piero a dû ranger au placard depuis quelques années déjà ses habitudes de diva pour endosser les chasubles de remplaçant et adopter le discours des seconds violons.
"Quand je joue, je joue avec un enthousiasme incroyable. Je pense à faire le mieux possible pour l'équipe et pour moi. Je joue où on me dit de jouer. Je dois être prêt mais j'ai toujours été prêt comme tous mes coéquipiers qui ont peu joué et ont été prêts. Tout le monde ne peut pas jouer et Lippi doit décider pour le bien de l'équipe", affirme "il pinturicchio" ("le petit artiste", surnom que lui avait donné Giovanni Agnelli), qui aspire encore à figurer au premier plan sur la toile.
Si le match est bloqué, Lippi, qui a dirigé Del Piero à sa plus belle époque, devrait faire appel à son fou, chargé de semer la zizanie chez l'adversaire.
"Je dois exploiter chaque moment sur le terrain. Ce n'est pas facile de rentrer 20 minutes, et de marquer un match comme l'autre jour", poursuit Del Piero pour qui ce but contre l'Allemagne (120+1, 2-0) a été "important". "Il nous assure la victoire dans les dernières minutes. Et puis un but, cela représente quelque chose de plus pour un joueur. Alors, en demi-finale mondiale, c'est la récompense pour tous les efforts et la passion", explique Del Piero, qui reste un des joueurs les plus populaires de la Squadra.
"Une grande occasion plutôt que la dernière"
Jeudi, à l'entraînement, son nom était premier au hit-parade des supporteurs qui ont fêté ses multiples tentatives de retourné acrobatique lors d'une séance où n'ont joué que... les remplaçants.
La vedette garde toutefois le rayonnement des grands: lorsqu'un jeune bambin de quatre ans à peine a pénétré sur la pelouse et allait se faire expulser par un policier, Del Piero est allé lui même saluer l'enfant, lui a signé son maillot et l'a renvoyé vers les tribunes avec une tape amicale.
Le trentenaire doit penser à remporter un titre majeur avec ses coéquipiers italiens, qui ont tout remporté ou presque en clubs mais n'ont pas réussi à gagner le moindre titre avec l'équipe nationale. Une génération est en train de passer.
"C'est une grande occasion pour ce groupe, cette ossature de l'équipe nationale, de conquérir le titre. Le temps passe certes, mais il y aura encore l'Euro dans deux ans. Je préfère dire que c'est une grande occasion plutôt que la dernière".
Les occasions passées ne se représentent plus et Del Piero rumine encore les critiques qui l'avaient assailli après la finale de l'Euro-20000 perdue contre la France: "On ne peut pas me reprocher de ne pas me donner au maximum. Je joue avec le coeur, les jambes, la tête", indique-t-il, précisant: "maintenant, c'est une nouvelle histoire. Je ne pense pas à l'avenir. Le seul avenir pour moi, c'est dimanche".