Angleterre: confiance, mais pas de suffisance face aux Croates
Soccer mardi, 22 juin 2004. 11:26 vendredi, 13 déc. 2024. 12:03
LISBONNE (AFP) - Un nul contre la Croatie, lundi à Lisbonne, ferait de l'Angleterre, en pleine confiance après sa victoire contre la Suisse (3-0), un quart de finaliste de l'Euro-2004 de soccer, mais elle prend soin de ne pas sous-estimer cet adversaire imprévisible qui doit gagner pour se qualifier.
Le capitaine David Beckham donne le ton: "Nous ne devons pas prendre la Croatie à la légère car nous ne pouvons pas nous permettre une élimination".
Pourtant, l'Angleterre, qui a évacué sa traumatisante défaite initiale contre la France (1-2) en balayant la Suisse, est en position de force: un nul et elle passe, tandis que les Croates, eux, doivent absolument s'imposer.
Mais l'avertissement de Beckham ne relève pas uniquement de la langue de bois dont les joueurs de soccer sont coutumiers. En effet, l'Angleterre a connu un précédent fâcheux, à l'Euro-2000.
"On avait battu l'Allemagne pour la deuxième journée et cela avait emballé tout le monde, mais au dernier match, nous n'avions pas aussi bien joué contre la Roumanie et on s'était fait sortir. Cela ne doit pas se reproduire", se souvient Beckham.
D'autant que si la Croatie n'avait pas montré grand chose contre la Suisse (0-0), elle a ensuite accroché la France (2-2), lui inscrivant deux buts en quatre minutes.
"C'est un avertissement: les Croates ont une très bonne équipe", souligne le milieu Frank Lampard, qui avait marqué son premier but international en août dernier contre la Croatie (3-1), avant de rêver du bout des lèvres: "Si on passe, nous ne sommes plus qu'à trois matches du titre".
"Rooneymania"
En outre, cette rencontre pourrait être une nouvelle étape de la "Rooneymania" qui s'est développée en Angleterre. Rooney, qui a marqué un doublé contre la Suisse, est devenu, à 18 ans à peine, le plus jeune buteur de l'histoire de l'Euro.
Le sélectionneur de l'Angleterre, Sven Goran Eriksson, affirme ainsi qu'il alignera le jeune attaquant d'Everton bien que celui-ci ait reçu un carton jaune contre la Suisse et soit donc sous le coup d'une suspension pour un éventuel quart en cas de nouvel avertissement.
"Je ne peux envisager de le laisser de côté. Il jouera et j'espère qu'il sera suffisamment intelligent pour ne pas être averti de nouveau", explique le Suédois.
Rooney est d'autant plus précieux que Michael Owen n'a pas encore marqué. "Pour les buteurs, c'est toujours un problème quand ils ne marquent pas durant trois ou quatre matches, relève Eriksson. Après, ils font tous la même erreur: ils ne pensent qu'à marquer et cela les bloque mentalement."
De son côté, le sélectionneur croate Otto Baric, qui vient de fêter ses 71 ans, aborde le match avec un enthousiasme de jouvenceau. "Nous sommes capables de gagner. Il y a six mois l'Angleterre nous faisait peur, mais ce n'est plus le cas", clame-t-il, assurant qu'il avait trouvé un moyen tactique pour bloquer Rooney.
Le défenseur Boris Zivkovic, capitaine lors du premier match et absent lors du deuxième en raison d'une blessure à une cuisse, s'est lui déclaré prêt à jouer ce match décisif, même "sur une seule jambe".
Et Dado Prso, qui rejoindra les Glasgow Rangers après l'Euro, a trouvé une motivation supplémentaire: "Je serai un héros en Ecosse si je marque et que j'élimine l'Angleterre", sourit-il.
Le capitaine David Beckham donne le ton: "Nous ne devons pas prendre la Croatie à la légère car nous ne pouvons pas nous permettre une élimination".
Pourtant, l'Angleterre, qui a évacué sa traumatisante défaite initiale contre la France (1-2) en balayant la Suisse, est en position de force: un nul et elle passe, tandis que les Croates, eux, doivent absolument s'imposer.
Mais l'avertissement de Beckham ne relève pas uniquement de la langue de bois dont les joueurs de soccer sont coutumiers. En effet, l'Angleterre a connu un précédent fâcheux, à l'Euro-2000.
"On avait battu l'Allemagne pour la deuxième journée et cela avait emballé tout le monde, mais au dernier match, nous n'avions pas aussi bien joué contre la Roumanie et on s'était fait sortir. Cela ne doit pas se reproduire", se souvient Beckham.
D'autant que si la Croatie n'avait pas montré grand chose contre la Suisse (0-0), elle a ensuite accroché la France (2-2), lui inscrivant deux buts en quatre minutes.
"C'est un avertissement: les Croates ont une très bonne équipe", souligne le milieu Frank Lampard, qui avait marqué son premier but international en août dernier contre la Croatie (3-1), avant de rêver du bout des lèvres: "Si on passe, nous ne sommes plus qu'à trois matches du titre".
"Rooneymania"
En outre, cette rencontre pourrait être une nouvelle étape de la "Rooneymania" qui s'est développée en Angleterre. Rooney, qui a marqué un doublé contre la Suisse, est devenu, à 18 ans à peine, le plus jeune buteur de l'histoire de l'Euro.
Le sélectionneur de l'Angleterre, Sven Goran Eriksson, affirme ainsi qu'il alignera le jeune attaquant d'Everton bien que celui-ci ait reçu un carton jaune contre la Suisse et soit donc sous le coup d'une suspension pour un éventuel quart en cas de nouvel avertissement.
"Je ne peux envisager de le laisser de côté. Il jouera et j'espère qu'il sera suffisamment intelligent pour ne pas être averti de nouveau", explique le Suédois.
Rooney est d'autant plus précieux que Michael Owen n'a pas encore marqué. "Pour les buteurs, c'est toujours un problème quand ils ne marquent pas durant trois ou quatre matches, relève Eriksson. Après, ils font tous la même erreur: ils ne pensent qu'à marquer et cela les bloque mentalement."
De son côté, le sélectionneur croate Otto Baric, qui vient de fêter ses 71 ans, aborde le match avec un enthousiasme de jouvenceau. "Nous sommes capables de gagner. Il y a six mois l'Angleterre nous faisait peur, mais ce n'est plus le cas", clame-t-il, assurant qu'il avait trouvé un moyen tactique pour bloquer Rooney.
Le défenseur Boris Zivkovic, capitaine lors du premier match et absent lors du deuxième en raison d'une blessure à une cuisse, s'est lui déclaré prêt à jouer ce match décisif, même "sur une seule jambe".
Et Dado Prso, qui rejoindra les Glasgow Rangers après l'Euro, a trouvé une motivation supplémentaire: "Je serai un héros en Ecosse si je marque et que j'élimine l'Angleterre", sourit-il.