Aragones fait tourner face à l'Arabie
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 11:59 samedi, 14 déc. 2024. 16:47
KAISERSLAUTERN (AFP) - Le sélectionneur espagnol Luis Aragones a décidé de modifier complètement son équipe, déjà qualifiée, pour affronter vendredi l'Arabie Saoudite, lors de la dernière journée du groupe H du Mondial-2006 de soccer, mais ne veut pas autre chose qu'une victoire.
"Cette équipe peut gagner et doit gagner, a déclaré jeudi Aragones. Je vais exiger la même chose d'eux que pour les autres."
"Eux", ce sont Canizares, Salgado, Juanito, Marchena, Antonio Lopez, Fabregas, Albelda, Iniesta, Joaquin, Raul et Reyes.
Qui vont remplacer "les autres", vendredi à Kaiserslautern (16h00 locales, 14h00 GMT): Casillas, Sergio Ramos, Pablo, Puyol, Pernia, Senna, Xabi Alonso, Xavi, Luis Garcia, Villa et Torres.
"Enfin, le moment arrive", a expliqué jeudi Michel Salgado, qui va disputer son premier match de Coupe du monde. "Ce sera un beau moment de ma vie", a ajouté le latéral droit du Real Madrid, relégué sur le banc de la "Seleccion" par son équipier en club, Sergio Ramos.
"L'Espagne joue toujours quelque chose, elle joue pour son orgueil", a répondu Michel Salgado, interrogé sur le peu d'intérêt du match à venir, la "Furia" étant déjà qualifiée.
Reste l'inconnue de l'adversaire en 8e de finale: la Suisse, la Corée du Sud ou la France. "La France fait partie des grandes équipes, a souligné le défenseur galicien, mais si tu veux gagner le Mondial, tu dois pouvoir battre tout le monde."
Espoir infime
"C'est toujours quelque chose de spécial de débuter et pourvu que tout se passe bien", avait déclaré mercredi le jeune milieu de terrain Andrés Iniesta.
Vendredi, l'Espagne n'aura besoin que d'un point pour s'assurer la première place du groupe. Un résultat minimum qui prolongerait la série d'invincibilité de Luis Aragones à la tête de l'équipe (jusqu'ici 24 matches disputés: 16 victoires et 8 nuls).
L'Arabie Saoudite peut elle toujours espérer se qualifier, même si l'espoir est infime. Elle doit miser sur un nul dans l'autre match, entre l'Ukraine et la Tunisie, et battre l'Espagne en tentant de remonter une différence de buts générale très défavorable (-4).
"Je suis un battant", déclarait le sélectionneur brésilien des "Fils du désert", Marcos Paqueta, après la déconvenue contre l'Ukraine (0-4).
"Je vois la vie comme un défi. Les problèmes sont pour les hommes, les défis sont pour les guerriers. J'essaie de donner le meilleur et de me préparer pour ça", a-t-il ajouté.
Pour défier l'Espagne, Paqueta relancera peut-être ses deux joueurs les plus expérimentés: le gardien de but Mohammed al-Deayea (181 sélections, record du monde), remplacé jusqu'ici par Mabrouk Zaid, et l'attaquant Sami al-Jaber, auteur face à la Tunisie (2-2) de son 3e but en Coupe du monde, 12 ans après le premier.
"Cette équipe peut gagner et doit gagner, a déclaré jeudi Aragones. Je vais exiger la même chose d'eux que pour les autres."
"Eux", ce sont Canizares, Salgado, Juanito, Marchena, Antonio Lopez, Fabregas, Albelda, Iniesta, Joaquin, Raul et Reyes.
Qui vont remplacer "les autres", vendredi à Kaiserslautern (16h00 locales, 14h00 GMT): Casillas, Sergio Ramos, Pablo, Puyol, Pernia, Senna, Xabi Alonso, Xavi, Luis Garcia, Villa et Torres.
"Enfin, le moment arrive", a expliqué jeudi Michel Salgado, qui va disputer son premier match de Coupe du monde. "Ce sera un beau moment de ma vie", a ajouté le latéral droit du Real Madrid, relégué sur le banc de la "Seleccion" par son équipier en club, Sergio Ramos.
"L'Espagne joue toujours quelque chose, elle joue pour son orgueil", a répondu Michel Salgado, interrogé sur le peu d'intérêt du match à venir, la "Furia" étant déjà qualifiée.
Reste l'inconnue de l'adversaire en 8e de finale: la Suisse, la Corée du Sud ou la France. "La France fait partie des grandes équipes, a souligné le défenseur galicien, mais si tu veux gagner le Mondial, tu dois pouvoir battre tout le monde."
Espoir infime
"C'est toujours quelque chose de spécial de débuter et pourvu que tout se passe bien", avait déclaré mercredi le jeune milieu de terrain Andrés Iniesta.
Vendredi, l'Espagne n'aura besoin que d'un point pour s'assurer la première place du groupe. Un résultat minimum qui prolongerait la série d'invincibilité de Luis Aragones à la tête de l'équipe (jusqu'ici 24 matches disputés: 16 victoires et 8 nuls).
L'Arabie Saoudite peut elle toujours espérer se qualifier, même si l'espoir est infime. Elle doit miser sur un nul dans l'autre match, entre l'Ukraine et la Tunisie, et battre l'Espagne en tentant de remonter une différence de buts générale très défavorable (-4).
"Je suis un battant", déclarait le sélectionneur brésilien des "Fils du désert", Marcos Paqueta, après la déconvenue contre l'Ukraine (0-4).
"Je vois la vie comme un défi. Les problèmes sont pour les hommes, les défis sont pour les guerriers. J'essaie de donner le meilleur et de me préparer pour ça", a-t-il ajouté.
Pour défier l'Espagne, Paqueta relancera peut-être ses deux joueurs les plus expérimentés: le gardien de but Mohammed al-Deayea (181 sélections, record du monde), remplacé jusqu'ici par Mabrouk Zaid, et l'attaquant Sami al-Jaber, auteur face à la Tunisie (2-2) de son 3e but en Coupe du monde, 12 ans après le premier.