PARIS - Le nombre de transferts réalisés en 2012 a légèrement augmenté de 1 % par rapport à 2011 et a atteint 11 552 mutations représentant un investissement total de 2,53 milliards de dollars, en baisse de 10 %, a indiqué mardi la FIFA dans son rapport annuel.

Avec 6387 arrivées et 6543 départs, l'Europe, emmenée par l'Angleterre (501 arrivées, 477 départs) mène une nouvelle fois le bal devant l'Amérique du Sud, toutefois boostée par l'activité du Brésil, le pays le plus dynamique dans les deux sens (696 et 618), et l'Argentine (289 et 436).

Cela représente donc 71 transferts de plus qu'en 2011, selon la FIFA qui a dévoilé le deuxième rapport d'activité mis au point par la société TMS qui a développé un logiciel de traçabilité des transferts dans plus de 5600 clubs à travers de plus de 200 pays.

D'un point de vue financier, l'ensemble des transactions, tirée vers le haut par quelques transferts coûteux (Silva au PSG ou Hulk au Zenit) est toutefois en baisse de 10 %, passant ainsi de 2,82 milliards USD en 2011 à 2,53 à 2012. Et si l'indemnité moyenne de transfert est de 1,6 million USD, les mutations payantes ne représentent que 14 % de leur ensemble.

Comme en 2011 en revanche, les mouvements de joueurs considérés comme libres représentent 70 % du total.

À signaler enfin, la hausse de 9 % du rôle des agents de joueurs, désormais impliqués dans 15 % des transferts. Les clubs aussi ont succombé au phénomène et dans 706 cas, contre 593 un an plus tôt, ont fait appel à des intermédiaires. Avec 59 millions USD dépensés en commissions diverses, l'Angleterre devance l'Italie (41) et la Russie (23).