Beaucoup de pression sur l'Angleterre
Soccer vendredi, 11 juin 2010. 14:20 mercredi, 11 déc. 2024. 06:54
RUSTENBURG, Afrique du Sud - L'explosion d'anxiété du sélectionneur anglais Fabio Capello et de son attaquant étoile Wayne Rooney cette semaine constitue une juste indication que si les États-Unis devaient l'emporter, samedi, cette victoire ne serait pas une surprise de la taille de celle causée par leur victoire de 1-0 en Coupe du monde de 1950.
La forme et la confiance de l'Angleterre sont en forte baisse après ce qui s'est pourtant avéré une superbe qualification et Capello et Rooney l'ont laissé paraître à quelques jours de leur premier match face aux Américains.
«Je pense que toute l'équipe anglaise ressent une énorme pression», a indiqué le gardien américain Marcus Hahnemann, qui évolue pour le club de Wolverhampton, en Premier League.
Les joueurs acceptent cette pression. Ils sont acclamés, sont vénérés comme faisant partie d'une «génération dorée» de talent, mais n'ont pas été plus loin que les quarts de finale au cours de leurs deux dernières tentatives de remporter un premier titre pour l'Angleterre depuis 1966.
«Nous sentons que nous n'avons pas répondu aux attentes au fil des ans, surtout avec les joueurs dont nous disposons, a indiqué leur capitaine, Steven Gerrard. Nous devons prouver aux gens que nous avons une bonne équipe. Lors de chaque tournoi majeur, les gens parlent de nous comme étant parmi les favoris. Maintenant, il est temps de livrer la marchandise.»
Gerrard a ajouté qu'une victoire devrait être attribuée à l'apport de Capello, l'Italien stricte qui a imposé son autorité au camp anglais et mis fin au pouvoir des joueurs.
«Il inspire l'équipe avec son approche gagnante, a dit Gerrard. C'est contagieux. Nous réalisons à quel point nous voulons gagner et nous voulons livrer la marchandise pour lui.»
Cette passion était évidente mercredi, alors que Capello s'en est pris à des photographes qui faisaient le pied de grue devant les quartiers généraux anglais, à Rustenburg. La détermination de Rooney à mettre fin à la disette anglaise était toute aussi claire lundi dernier, quand il s'est emporté dans un match préparatoire et a reçu un carton jaune pour avoir utilisé un langage abusif envers un officiel.
Pendant que les Anglais espéreront exploiter une quelconque faiblesse dans la défense de leurs adversaires, les Américains _ dont près de la moitié ont joué en Premier League _ sont une puissance émergente.
«Les États-Unis travaillent très fort, jouent un jeu très physique et sont dans une excellente forme, a indiqué Gerrard. Ils tenteront de contrôler le ballon et de réduire notre espace de travail. Ils savent que nous sommes forts avec le ballon. Je pense qu'ils seront rapidement sur nos porteurs de ballons. Je suis certain que ce sera une bonne bagarre, très physique.»
Avec le souvenir de leur superbe parcours en Coupe des Confédérations de l'an dernier toujours frais à leur mémoire, les Américains se sentent capables de réussir de nouveau l'exploit de battre l'Angleterre en Coupe du monde. Le vice-président Joe Biden, qui se trouve en Afrique du Sud, croit d'ailleurs que les Américains surprendront l'Angleterre, samedi.
Le milieu de terrain américain Landon Donovan sent d'ailleurs un changement d'attitude au sein des supporteurs anglais, qui, il y a quelques années, auraient considéré cet affrontement comme étant une garantie de mettre trois points en banque. Ils n'ont plus cette confiance.
«Vous pouvez sentir chez certains amateurs qu'ils craignent ce match, a-t-il dit. Ils se disent: 'Oh, oh! Peut-être qu'on pourrait perdre cette partie'.»
Jozy Altidore y sera
Jozy Altidore sera du onze partant des États-Unis a confirmé le sélectionneur américain, Bob Bradley.
L'attaquant a raté le match préparatoire de samedi dernier face à l'Australie en raison d'une foulure de la cheville droite, survenue il y a un peu plus d'une semaine, à l'entraînement.
Bradley a indiqué que cette blessure était mineure et qu'Altidore avait fait beaucoup de progrès.
Altidore a marqué neuf buts en 25 sélections, en plus de marquer deux buts pour Hull, en Premier League, l'an dernier, alors qu'il avait été prêté par le Villarreal.
La forme et la confiance de l'Angleterre sont en forte baisse après ce qui s'est pourtant avéré une superbe qualification et Capello et Rooney l'ont laissé paraître à quelques jours de leur premier match face aux Américains.
«Je pense que toute l'équipe anglaise ressent une énorme pression», a indiqué le gardien américain Marcus Hahnemann, qui évolue pour le club de Wolverhampton, en Premier League.
Les joueurs acceptent cette pression. Ils sont acclamés, sont vénérés comme faisant partie d'une «génération dorée» de talent, mais n'ont pas été plus loin que les quarts de finale au cours de leurs deux dernières tentatives de remporter un premier titre pour l'Angleterre depuis 1966.
«Nous sentons que nous n'avons pas répondu aux attentes au fil des ans, surtout avec les joueurs dont nous disposons, a indiqué leur capitaine, Steven Gerrard. Nous devons prouver aux gens que nous avons une bonne équipe. Lors de chaque tournoi majeur, les gens parlent de nous comme étant parmi les favoris. Maintenant, il est temps de livrer la marchandise.»
Gerrard a ajouté qu'une victoire devrait être attribuée à l'apport de Capello, l'Italien stricte qui a imposé son autorité au camp anglais et mis fin au pouvoir des joueurs.
«Il inspire l'équipe avec son approche gagnante, a dit Gerrard. C'est contagieux. Nous réalisons à quel point nous voulons gagner et nous voulons livrer la marchandise pour lui.»
Cette passion était évidente mercredi, alors que Capello s'en est pris à des photographes qui faisaient le pied de grue devant les quartiers généraux anglais, à Rustenburg. La détermination de Rooney à mettre fin à la disette anglaise était toute aussi claire lundi dernier, quand il s'est emporté dans un match préparatoire et a reçu un carton jaune pour avoir utilisé un langage abusif envers un officiel.
Pendant que les Anglais espéreront exploiter une quelconque faiblesse dans la défense de leurs adversaires, les Américains _ dont près de la moitié ont joué en Premier League _ sont une puissance émergente.
«Les États-Unis travaillent très fort, jouent un jeu très physique et sont dans une excellente forme, a indiqué Gerrard. Ils tenteront de contrôler le ballon et de réduire notre espace de travail. Ils savent que nous sommes forts avec le ballon. Je pense qu'ils seront rapidement sur nos porteurs de ballons. Je suis certain que ce sera une bonne bagarre, très physique.»
Avec le souvenir de leur superbe parcours en Coupe des Confédérations de l'an dernier toujours frais à leur mémoire, les Américains se sentent capables de réussir de nouveau l'exploit de battre l'Angleterre en Coupe du monde. Le vice-président Joe Biden, qui se trouve en Afrique du Sud, croit d'ailleurs que les Américains surprendront l'Angleterre, samedi.
Le milieu de terrain américain Landon Donovan sent d'ailleurs un changement d'attitude au sein des supporteurs anglais, qui, il y a quelques années, auraient considéré cet affrontement comme étant une garantie de mettre trois points en banque. Ils n'ont plus cette confiance.
«Vous pouvez sentir chez certains amateurs qu'ils craignent ce match, a-t-il dit. Ils se disent: 'Oh, oh! Peut-être qu'on pourrait perdre cette partie'.»
Jozy Altidore y sera
Jozy Altidore sera du onze partant des États-Unis a confirmé le sélectionneur américain, Bob Bradley.
L'attaquant a raté le match préparatoire de samedi dernier face à l'Australie en raison d'une foulure de la cheville droite, survenue il y a un peu plus d'une semaine, à l'entraînement.
Bradley a indiqué que cette blessure était mineure et qu'Altidore avait fait beaucoup de progrès.
Altidore a marqué neuf buts en 25 sélections, en plus de marquer deux buts pour Hull, en Premier League, l'an dernier, alors qu'il avait été prêté par le Villarreal.