LONDRES (AFP) - La presse britannique ne croit pas vendredi au désintéressement de David Beckham, star déclinante du soccer, qui a annoncé sa décision de quitter le Real Madrid pour le Galaxy de Los Angeles, estimant que cette décision est avant tout motivée par l'argent et sa femme Victoria.

David Beckham a nié que sa décision soit motivée par l'argent et a déclaré qu'il voulait rendre son sport populaire aux États-Unis, mais le Daily Mail parle de "Ruée vers l'or" et estime que c'est Victoria "qui a décidé pour lui" car elle espère relancer sa carrière aux Etats-Unis.

Le Daily Mirror observe, sarcastique, que pour le couple "la difficulté" sera de savoir comment dépenser un million de dollar par mois.

Avec son contrat d'une valeur de 250 millions de dollars sur cinq ans "Beckham va devenir le sportif le mieux payé des États-Unis", souligne le Guardian.

Le très sérieux Financial Times fait lui aussi sa Une avec Beckham et souligne que la transaction "est considérée comme l'une des plus lucratives de l'histoire du sport professionnel".

Ses commanditaires "espèrent qu'il va convertir l'Amérique au soccer", relève le Guardian.

Mais cela risque d'être difficile puisque "les Américains pensent que le soccer est un sport pour les enfants", souligne le Times et que David Beckham est encore un quasi inconnu à Los Angeles.

Cette décision marque surtout "la culmination d'une stratégie qui vise à préserver sa marque bien après que (son talent) footballistique se soit éteint", analyse le Guardian.

"Posh (la snob, surnom de Victoria ndlr) emmène Beckham aux States dans une dernière tentative pour maintenir leur statut de superstars", renchérit le Daily Telegraph

Mais "le temps est compté" pour les "deux plus grands drogués de gloire et assoiffés d'attention médiatique de leur génération", souligne le journal.