Bien des questions pour la France
Soccer samedi, 12 juin 2010. 08:16 samedi, 14 déc. 2024. 14:18
KNYSNA - Si tout n'est pas à jeter après le 0-0 contre l'Uruguay pour l'entrée de l'équipe de France dans le Mondial 2010, des zones d'ombre persistent, comme l'étrange manque de relation Anelka-Gourcuff, la mise à l'écart de Malouda ou encore le retour soudain au 4-2-3-1.
La meilleure nouvelle pour les Bleus se trouve dans les résultats de la première journée du groupe A. Le nul (1-1) entre l'Afrique du Sud et le Mexique laisse toutes leurs chances aux Français avant les deux autres matches de groupe, le 17 juin contre le Mexique à Polokwane et le 22 contre les Bafana Bafana à Bloemfontein.
Le contenu du match d'ouverture tend à prouver que Mexicains et Sud-Africains sont des adversaires moins relevés que les Uruguayens, qui eux-mêmes ont eu du mal à justifier leur 16e rang FIFA en s'en remettant au seul Forlan.
La prestation remarquée de Diaby pour sa 6e sélection et sa 2e titularisation en Bleu a également de quoi rassurer, même si le joueur d'Arsenal, aux attitudes du grand Vieira de 2006 en première période, a eu du mal à tenir la distance.
Anelka-Gourcuff
Mais l'équipe de France ne serait pas vraiment elle-même sans sa part d'ombre et de mystère. Vendredi, au Green Point Stadium, il est apparu évident qu'il n'y avait aucune relation technique entre Anelka et Gourcuff.
Si le jeune meneur de jeu bordelais tente bien de lancer "Nico", ce dernier l'ignore ostensiblement. Les rumeurs sur un isolement de "Yo" Gourcuff au sein du groupe, et notamment des cadres qui lui reprocheraient son statut précoce de star et son côté premier de la classe, ont donc de beaux jours devant elles.
A ce jeu, Anelka pourrait être le grand perdant. Gourcuff n'a pas été transcendant vendredi mais il a visiblement joué dans le respect, peut-être contraignant pour lui, des consignes, notamment défensives. Le joueur de Chelsea continue de son côté à rouler en sens inverse de l'attaque en allant chercher ses ballons trop bas.
L'autre dossier est celui de Malouda, remplaçant vendredi soir. Le matin du match, L'Equipe évoquait un "clash" entre le sélectionneur et lui. "Flo" aurait été trop agressif à la séance d'entraînement la veille.
Pourtant, une bonne dose d'agressivité est souvent appréciée des techniciens avant un grand rendez-vous. Domenech et Malouda ont nié devant la presse toute idée de malaise. Le sélectionneur a argué qu'il avait une équipe de 23, le joueur a dit comprendre le retour au 4-2-3-1.
"Il ne s'est rien passé"
"Le coach voulait un deuxième milieu défensif, a expliqué Malouda. Il ne s'est rien passé avec le coach, il a fait un choix. J'ai fait deux fautes à l'entraînement (jeudi), il s'est un peu énervé mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas joué."
Mais les deux hommes ont déjà vécu une grosse brouille, née des critiques de Malouda dans la presse au lendemain de l'Euro-2008, ce qui lui avait valu une mise à l'écart des Bleus. "Je joue à gauche du banc des remplaçants" ironisait à l'époque le Guyanais.
A ce jeu-là, c'est Domenech le perdant. En entrant en jeu après la 70e minute, Malouda a montré punch et vitesse.
Enfin, il y a ce retour surprenant au 4-2-3-1 alors que la France avait fait toute sa préparation en 4-3-3 avec le même onze titulaire. Quand fut-il décidé de revenir à l'ancien régime? Toulalan et Malouda disent l'avoir appris lors de la collation d'avant-match. Diaby laisse entendre qu'il s'y attendait.
Fallait-il de nouveau tout bouleverser dans une équipe qui se cherche toujours? Au niveau du rendement offensif, la réponse est non. Gare aux surprises le 17 juin.
La meilleure nouvelle pour les Bleus se trouve dans les résultats de la première journée du groupe A. Le nul (1-1) entre l'Afrique du Sud et le Mexique laisse toutes leurs chances aux Français avant les deux autres matches de groupe, le 17 juin contre le Mexique à Polokwane et le 22 contre les Bafana Bafana à Bloemfontein.
Le contenu du match d'ouverture tend à prouver que Mexicains et Sud-Africains sont des adversaires moins relevés que les Uruguayens, qui eux-mêmes ont eu du mal à justifier leur 16e rang FIFA en s'en remettant au seul Forlan.
La prestation remarquée de Diaby pour sa 6e sélection et sa 2e titularisation en Bleu a également de quoi rassurer, même si le joueur d'Arsenal, aux attitudes du grand Vieira de 2006 en première période, a eu du mal à tenir la distance.
Anelka-Gourcuff
Mais l'équipe de France ne serait pas vraiment elle-même sans sa part d'ombre et de mystère. Vendredi, au Green Point Stadium, il est apparu évident qu'il n'y avait aucune relation technique entre Anelka et Gourcuff.
Si le jeune meneur de jeu bordelais tente bien de lancer "Nico", ce dernier l'ignore ostensiblement. Les rumeurs sur un isolement de "Yo" Gourcuff au sein du groupe, et notamment des cadres qui lui reprocheraient son statut précoce de star et son côté premier de la classe, ont donc de beaux jours devant elles.
A ce jeu, Anelka pourrait être le grand perdant. Gourcuff n'a pas été transcendant vendredi mais il a visiblement joué dans le respect, peut-être contraignant pour lui, des consignes, notamment défensives. Le joueur de Chelsea continue de son côté à rouler en sens inverse de l'attaque en allant chercher ses ballons trop bas.
L'autre dossier est celui de Malouda, remplaçant vendredi soir. Le matin du match, L'Equipe évoquait un "clash" entre le sélectionneur et lui. "Flo" aurait été trop agressif à la séance d'entraînement la veille.
Pourtant, une bonne dose d'agressivité est souvent appréciée des techniciens avant un grand rendez-vous. Domenech et Malouda ont nié devant la presse toute idée de malaise. Le sélectionneur a argué qu'il avait une équipe de 23, le joueur a dit comprendre le retour au 4-2-3-1.
"Il ne s'est rien passé"
"Le coach voulait un deuxième milieu défensif, a expliqué Malouda. Il ne s'est rien passé avec le coach, il a fait un choix. J'ai fait deux fautes à l'entraînement (jeudi), il s'est un peu énervé mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas joué."
Mais les deux hommes ont déjà vécu une grosse brouille, née des critiques de Malouda dans la presse au lendemain de l'Euro-2008, ce qui lui avait valu une mise à l'écart des Bleus. "Je joue à gauche du banc des remplaçants" ironisait à l'époque le Guyanais.
A ce jeu-là, c'est Domenech le perdant. En entrant en jeu après la 70e minute, Malouda a montré punch et vitesse.
Enfin, il y a ce retour surprenant au 4-2-3-1 alors que la France avait fait toute sa préparation en 4-3-3 avec le même onze titulaire. Quand fut-il décidé de revenir à l'ancien régime? Toulalan et Malouda disent l'avoir appris lors de la collation d'avant-match. Diaby laisse entendre qu'il s'y attendait.
Fallait-il de nouveau tout bouleverser dans une équipe qui se cherche toujours? Au niveau du rendement offensif, la réponse est non. Gare aux surprises le 17 juin.