Bin Hammam suspendu; Blatter blanchi
Soccer dimanche, 29 mai 2011. 12:56 mercredi, 11 déc. 2024. 07:55
ZURICH - La FIFA a suspendu les cadres dirigeants Mohamed bin Hammam et Jack Warner, dimanche, après que ces derniers eurent été accusés de corruption. Elle a aussi blanchi le président Sepp Blatter dans le plus important scandale de corruption frappant l'organisme mondial gouvernant le soccer.
Blatter se dirige donc vers une réélection pour un quatrième mandat, mercredi, après que son seul opposant, Bin Hammam, eut retiré sa candidature quelques heures avant d'être provisoirement exclu de toutes activités entourant le soccer par le comité d'éthique de la FIFA.
Le comité a jugé qu'il possédait suffisamment de preuves concernant les allégations de corruption contre Bin Hammam et Warner, le président de la CONCACAF. Ces derniers auraient offert des pots-de-vin de 40 000 $ US à des délégués de l'Association de soccer des Caraïbes lors d'une rencontre les 10 et 11 mai derniers à Trinité.
Ces paiements auraient été effectués dans le but de garantir des votes en faveur de Bin Hammam, qui vient du Qatar et qui dirige la Confédération asiatique de soccer, dans sa campagne pour détrôner Blatter. Les preuves ont été recueillies par un membre du comité exécutif américain Chuck Blazer.
La FIFA a indiqué que Bin Hammam et Warner, un vice-président de la FIFA originaire de Trinité, feront face à une enquête complète. S'ils sont reconnus coupables, ils pourraient être chassés de la FIFA et bannis à vie de toutes activités concernant le soccer.
« Nous sommes satisfaits du fait qu'ils devront répondre à des questions », a déclaré Petrus Damaseb, président remplaçant du comité d'éthique, lors d'une conférence de presse tenue dans les quartiers généraux de la FIFA.
Bin Hammam a mentionné aux journalistes que sa suspension est « malheureuse, mais c'est comme ça ici - c'est la FIFA ».
« On aurait dû m'accorder le bénéfice du doute, mais on m'a plutôt banni du soccer », a-t-il écrit plus tard sur son site web officiel.
Bin Hammam a aussi critiqué le secrétaire-général de la FIFA Jerome Valcke pour avoir ajouté une preuve - un courriel d'un dirigeant de Porto Rico dans lequel il admettait avoir reçu 40 000 $ et l'avoir maintenant retourné - lors d'une conférence de presse après les événements.
Alors que la réputation de la FIFA est sévèrement endommagée par de nombreuses allégations de corruption, de pots-de-vin et de méfaits financiers, Blatter a répondu dimanche et déclarant qu'il regrettait « ce qui s'est produit dans les derniers jours et dernières semaines ».
Bin Hammam, qui a nié les faits, avait demandé au comité d'éthique d'enquêter sur Blatter, l'accusant de savoir qu'il y avait eu tentative de pots-de-vin et qu'il n'avait rien fait.
Damaseb a toutefois répliqué en indiquant qu'un panel de cinq personnes avait reçu « de nombreuses confirmations de tous les individus possibles » qu'il n'y avait aucune raison d'entreprendre des actions contre Blatter, qui occupe la présidence de la FIFA depuis 1998.
La FIFA a insisté sur le fait que malgré la tourmente, l'élection allait se dérouler comme prévu mercredi, lors d'un congrès réunissant 208 membres nationaux.
Bin Hammam, qui avait décidé de se présenter à la présidence après avoir aidé le Qatar à remporter l'élection pour l'obtention de la Coupe du monde en 2022, a décidé de se retirer de la course dimanche matin.
« Les récents événements m'ont blessé et déçu - autant au niveau professionnel que personnel, a-t-il écrit sur son site web personnel. Je suis attristé que le fait de m'être levé pour une cause en laquelle je crois m'a coûté si cher - la destruction de la réputation de la FIFA. Ce n'est pas ce que j'avais en tête pour la FIFA et ceci est inacceptable. »
Bin Hammam a admis avoir payé des dépenses de voyage et d'accommodation, et des frais de conférence, mais nie avoir tenté d'acheter des votes.
Il a plutôt accusé le camp Blatter d'avoir comploté pour l'exclure de l'élection et s'est battu en impliquant le comité d'éthique.
Selon la plainte officielle de Bin Hammam, Blatter aurait brisé le « devoir de divulgation » de la FIFA parce qu'il était au courant des paiements effectués par Warner et qu'il « n'avait pas de problème avec ça ».
Blatter se dirige donc vers une réélection pour un quatrième mandat, mercredi, après que son seul opposant, Bin Hammam, eut retiré sa candidature quelques heures avant d'être provisoirement exclu de toutes activités entourant le soccer par le comité d'éthique de la FIFA.
Le comité a jugé qu'il possédait suffisamment de preuves concernant les allégations de corruption contre Bin Hammam et Warner, le président de la CONCACAF. Ces derniers auraient offert des pots-de-vin de 40 000 $ US à des délégués de l'Association de soccer des Caraïbes lors d'une rencontre les 10 et 11 mai derniers à Trinité.
Ces paiements auraient été effectués dans le but de garantir des votes en faveur de Bin Hammam, qui vient du Qatar et qui dirige la Confédération asiatique de soccer, dans sa campagne pour détrôner Blatter. Les preuves ont été recueillies par un membre du comité exécutif américain Chuck Blazer.
La FIFA a indiqué que Bin Hammam et Warner, un vice-président de la FIFA originaire de Trinité, feront face à une enquête complète. S'ils sont reconnus coupables, ils pourraient être chassés de la FIFA et bannis à vie de toutes activités concernant le soccer.
« Nous sommes satisfaits du fait qu'ils devront répondre à des questions », a déclaré Petrus Damaseb, président remplaçant du comité d'éthique, lors d'une conférence de presse tenue dans les quartiers généraux de la FIFA.
Bin Hammam a mentionné aux journalistes que sa suspension est « malheureuse, mais c'est comme ça ici - c'est la FIFA ».
« On aurait dû m'accorder le bénéfice du doute, mais on m'a plutôt banni du soccer », a-t-il écrit plus tard sur son site web officiel.
Bin Hammam a aussi critiqué le secrétaire-général de la FIFA Jerome Valcke pour avoir ajouté une preuve - un courriel d'un dirigeant de Porto Rico dans lequel il admettait avoir reçu 40 000 $ et l'avoir maintenant retourné - lors d'une conférence de presse après les événements.
Alors que la réputation de la FIFA est sévèrement endommagée par de nombreuses allégations de corruption, de pots-de-vin et de méfaits financiers, Blatter a répondu dimanche et déclarant qu'il regrettait « ce qui s'est produit dans les derniers jours et dernières semaines ».
Bin Hammam, qui a nié les faits, avait demandé au comité d'éthique d'enquêter sur Blatter, l'accusant de savoir qu'il y avait eu tentative de pots-de-vin et qu'il n'avait rien fait.
Damaseb a toutefois répliqué en indiquant qu'un panel de cinq personnes avait reçu « de nombreuses confirmations de tous les individus possibles » qu'il n'y avait aucune raison d'entreprendre des actions contre Blatter, qui occupe la présidence de la FIFA depuis 1998.
La FIFA a insisté sur le fait que malgré la tourmente, l'élection allait se dérouler comme prévu mercredi, lors d'un congrès réunissant 208 membres nationaux.
Bin Hammam, qui avait décidé de se présenter à la présidence après avoir aidé le Qatar à remporter l'élection pour l'obtention de la Coupe du monde en 2022, a décidé de se retirer de la course dimanche matin.
« Les récents événements m'ont blessé et déçu - autant au niveau professionnel que personnel, a-t-il écrit sur son site web personnel. Je suis attristé que le fait de m'être levé pour une cause en laquelle je crois m'a coûté si cher - la destruction de la réputation de la FIFA. Ce n'est pas ce que j'avais en tête pour la FIFA et ceci est inacceptable. »
Bin Hammam a admis avoir payé des dépenses de voyage et d'accommodation, et des frais de conférence, mais nie avoir tenté d'acheter des votes.
Il a plutôt accusé le camp Blatter d'avoir comploté pour l'exclure de l'élection et s'est battu en impliquant le comité d'éthique.
Selon la plainte officielle de Bin Hammam, Blatter aurait brisé le « devoir de divulgation » de la FIFA parce qu'il était au courant des paiements effectués par Warner et qu'il « n'avait pas de problème avec ça ».