CAN : L'Algérie élimine la Côte d'Ivoire
Soccer dimanche, 24 janv. 2010. 14:21 mercredi, 11 déc. 2024. 07:42
CABINDA - L'Algérie, menée deux fois, a trouvé les ressources pour provoquer une énorme surprise en éliminant en prolongation (3-2) la Côte d'Ivoire, encore plombée par son incapacité récurrente à atteindre ses objectifs, dimanche à Cabinda.
Les Fennecs, qui n'avaient inscrit qu'un but au 1er tour et n'avaient plus disputée la moindre phase finale depuis 2004, rencontreront jeudi en demi-finale le vainqueur de Cameroun-Egypte qui est prévenu: 2010 est l'année de l'Algérie!
Avec sa génération dorée, le favori ivoirien pensait peut-être son heure enfin venue, mais il repart même finalement bien plus tôt que prévu après sa finale de 2006 et sa demi-finale en 2008.
En tout cas, il n'a rien fait pour éviter ça et le retour prématuré à Abidjan risque d'être agité.
En revanche, côté spectacle, le choc entre les deux mondialistes, qui ne s'étaient plus rencontrés depuis 1997, a tenu toutes ses promesses, notamment lors d'une fin de rencontre complètement folle.
Il a même surpris puisque l'oscar du jeu est plutôt à remettre à des Algériens décomplexés, comme l'avait annoncé leur entraîneur, qu'à des Ivoiriens qui se sont encore trop reposés sur leurs individualités et accélèrent par intermittence.
Marquage au 2e poteau
Des Ivoiriens surtout qui n'ont pas compris l'importance du marquage au 2e poteau puisque ils ont permis à Bouguerra (90e+2) et Bouazza (93e) de prendre la tête. Et, à la différence d'eux-mêmes, de ne plus la lâcher ensuite.
En effet, Keita, tout juste entré en jeu, n'a pu imaginer que trois minutes seulement qu'il allait être le héros de la soirée après avoir décoché son missile (88e).
S'il y a bien une chose que la Côte d'Ivoire sait faire, c'est profiter de ses flèches Kalou et Gervinho pour remonter la balle.
Ce qu'elle ne sait pas faire en revanche, c'est l'utiliser ensuite car, à l'exception du but rapide du premier, après un bon travail de Yaya Touré enfin dans son assiette (4e) alors que les Fennecs n'avaient pas encore digéré la 1re titularisation de Yahia depuis la 18 novembre, les deux hommes ont tout fait pour éviter le cadre en 2e période (56e, 58e, 85e).
Quant à Drogba, décevant depuis le début de l'épreuve, il n'a pu transformer ses deux seuls ballons exploitables (65e, 98e).
Entre-temps, Matmour avait profité du relâchement adverse pour égaliser une 1re fois (40e).
Sans Barry (68e), il aurait même porté devant plus tôt les Fennecs qui n'ont pas saisis en fin de match l'une de leurs nombreuses occasions d'humilier un peu plus un adversaire complètement découvert pour tenter l'impossible retour... qu'il aurait réussi si l'arbitre n'avait pas invalidé le but de Kolo Touré (120e) pour un hors-jeu imaginaire!
Finalement, la longue trêve de neuf jours des Ivoiriens n'étaient peut-être pas une si bonne chose que ça...
Et Vahid, s'il est maintenu après ce cuisant échec, sait maintenant ce qu'il lui reste à travailler s'il veut figurer plus dignement dans cinq mois au Mondial en Afrique du Sud.
Le Ghana éteint le rêve Angolais
Le Ghana, organisé et réaliste, a réalisé l'exploit, oubliant sa jeunesse, de mettre fin en quarts de finale de la CAN-2010 au rêve de l'Angola, favori et dominateur mais éliminé à la régulière (1-0), malgré l'enthousiasme de son public.
Les Black Stars, malgré leur relative inexpérience, ont parfaitement su contenir une équipe portée par son public mais menée après l'ouverture du score de Gyan (16e), plus vif que Kali.
En demi-finales, jeudi, le Ghana, qui avait déjà atteint ce stade du tournoi en 2008, affrontera le vainqueur de Zambie-Nigeria.
L'Angola, qui rêvait d'atteindre le dernier carré pour la première fois, doit également s'arrêter au même niveau qu'il y a deux ans. Invaincu depuis 1997 contre cet adversaire, il pensait logiquement prolonger sa série avec un 4e match sans défaite.
Et ce n'est pas faute d'avoir essayé contre les coéquipiers de Kingson, impeccable dans son but.
Bien aidés par l'arbitre qui leur a généreusement accordé de nombreux coups-francs, dont un indirect dans la surface (34e), les Palancas negras peuvent toutefois en vouloir à Manucho, hors de forme depuis le début et qui a encore vendangé devant le but (30e, 43e, 76e). D'abord en trouvant le gardien, puis en n'accrochant le cadre ni du pied, ni de la tête.
Et s'ils ont eu l'essentiel du contrôle du ballon, les Angolais, emmenés autant par leur buteur Flavio et leur milieu Gilberto que par le public du stade du 11 Novembre, se sont parfois précipités en cherchant systématiquement à passer dans le dos de la défense.
Contre des Ghanéens disciplinés et regroupés sur leurs deux lignes défensives, ce n'était pas la bonne solution et ceux-ci se sont reposés sur leur efficacité défensive, à l'image de cet ultime sauvetage de Vorsah (90e), pour éliminer leur adversaire.
Car mis à part le but inscrit, les "visiteurs" ne se sont montrés dangereux que sur un tir à bout portant de Draman (66e) et un autre plus éloigné d'Asamoah (80e).
Alors que l'on prédisait l'enfer à cette jeune équipe composée de nombreux champions du monde des moins de 20 ans en l'absence de plusieurs titulaires (Essien, Mensah, Appiah, Muntari, Paintsil), elle a finalement fait mieux que se défendre et n'aura encore rien à perdre au prochain tour.
Pour savoir si leur bonheur est complet, les Ghanéens, à la recherche d'un titre continental depuis 1982, devront toutefois attendre un peu pour savoir si Gyan, qui a semblé souffrir de la cuisse avant sa sortie (62e), n'est pas forfait pour le prochain tour.
Les Fennecs, qui n'avaient inscrit qu'un but au 1er tour et n'avaient plus disputée la moindre phase finale depuis 2004, rencontreront jeudi en demi-finale le vainqueur de Cameroun-Egypte qui est prévenu: 2010 est l'année de l'Algérie!
Avec sa génération dorée, le favori ivoirien pensait peut-être son heure enfin venue, mais il repart même finalement bien plus tôt que prévu après sa finale de 2006 et sa demi-finale en 2008.
En tout cas, il n'a rien fait pour éviter ça et le retour prématuré à Abidjan risque d'être agité.
En revanche, côté spectacle, le choc entre les deux mondialistes, qui ne s'étaient plus rencontrés depuis 1997, a tenu toutes ses promesses, notamment lors d'une fin de rencontre complètement folle.
Il a même surpris puisque l'oscar du jeu est plutôt à remettre à des Algériens décomplexés, comme l'avait annoncé leur entraîneur, qu'à des Ivoiriens qui se sont encore trop reposés sur leurs individualités et accélèrent par intermittence.
Marquage au 2e poteau
Des Ivoiriens surtout qui n'ont pas compris l'importance du marquage au 2e poteau puisque ils ont permis à Bouguerra (90e+2) et Bouazza (93e) de prendre la tête. Et, à la différence d'eux-mêmes, de ne plus la lâcher ensuite.
En effet, Keita, tout juste entré en jeu, n'a pu imaginer que trois minutes seulement qu'il allait être le héros de la soirée après avoir décoché son missile (88e).
S'il y a bien une chose que la Côte d'Ivoire sait faire, c'est profiter de ses flèches Kalou et Gervinho pour remonter la balle.
Ce qu'elle ne sait pas faire en revanche, c'est l'utiliser ensuite car, à l'exception du but rapide du premier, après un bon travail de Yaya Touré enfin dans son assiette (4e) alors que les Fennecs n'avaient pas encore digéré la 1re titularisation de Yahia depuis la 18 novembre, les deux hommes ont tout fait pour éviter le cadre en 2e période (56e, 58e, 85e).
Quant à Drogba, décevant depuis le début de l'épreuve, il n'a pu transformer ses deux seuls ballons exploitables (65e, 98e).
Entre-temps, Matmour avait profité du relâchement adverse pour égaliser une 1re fois (40e).
Sans Barry (68e), il aurait même porté devant plus tôt les Fennecs qui n'ont pas saisis en fin de match l'une de leurs nombreuses occasions d'humilier un peu plus un adversaire complètement découvert pour tenter l'impossible retour... qu'il aurait réussi si l'arbitre n'avait pas invalidé le but de Kolo Touré (120e) pour un hors-jeu imaginaire!
Finalement, la longue trêve de neuf jours des Ivoiriens n'étaient peut-être pas une si bonne chose que ça...
Et Vahid, s'il est maintenu après ce cuisant échec, sait maintenant ce qu'il lui reste à travailler s'il veut figurer plus dignement dans cinq mois au Mondial en Afrique du Sud.
Le Ghana éteint le rêve Angolais
Le Ghana, organisé et réaliste, a réalisé l'exploit, oubliant sa jeunesse, de mettre fin en quarts de finale de la CAN-2010 au rêve de l'Angola, favori et dominateur mais éliminé à la régulière (1-0), malgré l'enthousiasme de son public.
Les Black Stars, malgré leur relative inexpérience, ont parfaitement su contenir une équipe portée par son public mais menée après l'ouverture du score de Gyan (16e), plus vif que Kali.
En demi-finales, jeudi, le Ghana, qui avait déjà atteint ce stade du tournoi en 2008, affrontera le vainqueur de Zambie-Nigeria.
L'Angola, qui rêvait d'atteindre le dernier carré pour la première fois, doit également s'arrêter au même niveau qu'il y a deux ans. Invaincu depuis 1997 contre cet adversaire, il pensait logiquement prolonger sa série avec un 4e match sans défaite.
Et ce n'est pas faute d'avoir essayé contre les coéquipiers de Kingson, impeccable dans son but.
Bien aidés par l'arbitre qui leur a généreusement accordé de nombreux coups-francs, dont un indirect dans la surface (34e), les Palancas negras peuvent toutefois en vouloir à Manucho, hors de forme depuis le début et qui a encore vendangé devant le but (30e, 43e, 76e). D'abord en trouvant le gardien, puis en n'accrochant le cadre ni du pied, ni de la tête.
Et s'ils ont eu l'essentiel du contrôle du ballon, les Angolais, emmenés autant par leur buteur Flavio et leur milieu Gilberto que par le public du stade du 11 Novembre, se sont parfois précipités en cherchant systématiquement à passer dans le dos de la défense.
Contre des Ghanéens disciplinés et regroupés sur leurs deux lignes défensives, ce n'était pas la bonne solution et ceux-ci se sont reposés sur leur efficacité défensive, à l'image de cet ultime sauvetage de Vorsah (90e), pour éliminer leur adversaire.
Car mis à part le but inscrit, les "visiteurs" ne se sont montrés dangereux que sur un tir à bout portant de Draman (66e) et un autre plus éloigné d'Asamoah (80e).
Alors que l'on prédisait l'enfer à cette jeune équipe composée de nombreux champions du monde des moins de 20 ans en l'absence de plusieurs titulaires (Essien, Mensah, Appiah, Muntari, Paintsil), elle a finalement fait mieux que se défendre et n'aura encore rien à perdre au prochain tour.
Pour savoir si leur bonheur est complet, les Ghanéens, à la recherche d'un titre continental depuis 1982, devront toutefois attendre un peu pour savoir si Gyan, qui a semblé souffrir de la cuisse avant sa sortie (62e), n'est pas forfait pour le prochain tour.