Carolina Morace a laissé sa marque
Soccer lundi, 20 juin 2011. 22:31 vendredi, 13 déc. 2024. 08:37
TORONTO - Quatre mois avant que son équipe n'amorce la plus importante compétition de football féminin, Carolina Morace a annoncé qu'elle quittait la barre de l'équipe féminine canadienne.
Les dirigeants de la Fédération canadienne de soccer (CSA) s'apprêtaient à découvrir une facette de l'entraîneuse italienne que ses joueuses connaissaient déjà.
Elle ne cède pas, pas même un pouce.
Et c'est une bonne chose pour l'équipe canadienne, alors qu'elle se prépare pour le Mondial féminin de la FIFA. La confiance des joueuses est à un point encore inégalé et l'entraîneuse qu'elles adorent restera avec elles au moins jusqu'à la conclusion des Jeux olympiques de Londres, en 2012, voire plus longtemps.
«Je pourrais parler pendant des jours à son sujet, a déclaré le milieu de terrain Carmelina Moscato. Elle exige le meilleur de nous à chaque jour. Elle est émotive, passionnée. C'est une experte. (...) Elle est de loin la meilleure entraîneuse que j'ai, que nous ayons jamais eue.»
Morace, âgée de 47 ans, a annoncé en février qu'elle quitterait après la Coupe du monde en raison d'un manque d'appui envers le programme féminin. Ses joueuses se sont ralliées derrière elle, menaçant de boycotter les Jeux de Londres. La querelle a finalement été réglée plus tôt ce mois-ci.
Son geste était risqué, alors que l'équipe s'en allait en Europe pour son camp d'entraînement et que la CSA était en plein processus d'obtention de la Coupe du monde féminine de 2015, qui a été octroyée au Canada après que le Zimbabwe, seul autre pays en lice, eut retiré sa candidature.
Depuis son embauche en 2009, Morace a mené l'équipe à un titre de la CONCACAF et une fiche presque parfaite de 10-1-2 en matchs internationaux cette année. Mais plus important encore, elle a complètement transformée l'équipe qui était reconnue pour ses longs ballons et le style très conservateur pratiqué par l'ex-entraîneur Even Pellerud.
Morace a ramené le jeu à sa plus imsple expression, mettant l'accent sur les tactiques simples, sur la possession de ballon et les passes et déplacements qui permettent de le faire.
Les Canadiennes disent aussi être plus en forme que jamais grâce à l'entraînement spécifique au soccer que leur a inculqué Morace.
«Elle nous a transformées d'athlètes en joueuses de football, a dit l'attaquante Christine Sinclair. Je crois que l'aspect de mon jeu qui s'est le plus amélioré est ma vitesse. Vous pouvez vous entraîner afin d'être en forme pendant 90 minutes, mais ce que je remarque le plus dans mon jeu, c'est le travail effectué sur l'agilité, sur la vitesse, les accélérations.»
Pour leurs derniers mois d'entraînement, Morace a amené son club à l'endroit qu'elle connaît le mieux. L'équipe s'est établie pour les quatre derniers dans un hôtel de Rome qui dispose de son propre terrain, d'une grande qualité.
Le Canada, classé sixième au monde, amorcera le tournoi contre les doubles championnes en titre de l'Allemagne, dimanche.
Les dirigeants de la Fédération canadienne de soccer (CSA) s'apprêtaient à découvrir une facette de l'entraîneuse italienne que ses joueuses connaissaient déjà.
Elle ne cède pas, pas même un pouce.
Et c'est une bonne chose pour l'équipe canadienne, alors qu'elle se prépare pour le Mondial féminin de la FIFA. La confiance des joueuses est à un point encore inégalé et l'entraîneuse qu'elles adorent restera avec elles au moins jusqu'à la conclusion des Jeux olympiques de Londres, en 2012, voire plus longtemps.
«Je pourrais parler pendant des jours à son sujet, a déclaré le milieu de terrain Carmelina Moscato. Elle exige le meilleur de nous à chaque jour. Elle est émotive, passionnée. C'est une experte. (...) Elle est de loin la meilleure entraîneuse que j'ai, que nous ayons jamais eue.»
Morace, âgée de 47 ans, a annoncé en février qu'elle quitterait après la Coupe du monde en raison d'un manque d'appui envers le programme féminin. Ses joueuses se sont ralliées derrière elle, menaçant de boycotter les Jeux de Londres. La querelle a finalement été réglée plus tôt ce mois-ci.
Son geste était risqué, alors que l'équipe s'en allait en Europe pour son camp d'entraînement et que la CSA était en plein processus d'obtention de la Coupe du monde féminine de 2015, qui a été octroyée au Canada après que le Zimbabwe, seul autre pays en lice, eut retiré sa candidature.
Depuis son embauche en 2009, Morace a mené l'équipe à un titre de la CONCACAF et une fiche presque parfaite de 10-1-2 en matchs internationaux cette année. Mais plus important encore, elle a complètement transformée l'équipe qui était reconnue pour ses longs ballons et le style très conservateur pratiqué par l'ex-entraîneur Even Pellerud.
Morace a ramené le jeu à sa plus imsple expression, mettant l'accent sur les tactiques simples, sur la possession de ballon et les passes et déplacements qui permettent de le faire.
Les Canadiennes disent aussi être plus en forme que jamais grâce à l'entraînement spécifique au soccer que leur a inculqué Morace.
«Elle nous a transformées d'athlètes en joueuses de football, a dit l'attaquante Christine Sinclair. Je crois que l'aspect de mon jeu qui s'est le plus amélioré est ma vitesse. Vous pouvez vous entraîner afin d'être en forme pendant 90 minutes, mais ce que je remarque le plus dans mon jeu, c'est le travail effectué sur l'agilité, sur la vitesse, les accélérations.»
Pour leurs derniers mois d'entraînement, Morace a amené son club à l'endroit qu'elle connaît le mieux. L'équipe s'est établie pour les quatre derniers dans un hôtel de Rome qui dispose de son propre terrain, d'une grande qualité.
Le Canada, classé sixième au monde, amorcera le tournoi contre les doubles championnes en titre de l'Allemagne, dimanche.