JOHANNESBURG - La FIFA devra utiliser les services d'un autre laboratoire antidopage que celui de Rio pour l'analyse des contrôles du Mondial-2014 de soccer, a indiqué mardi le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey.

Le laboratoire brésilien, dont l'accréditation a été révoquée par l'AMA, n'est plus autorisé à pratiquer des analyses antidopage depuis début août, et cela prendra du temps avant que lui soit accordé un nouvel agrément, selon le patron de l'Agence.

« C'est presque certain que cela ne se produira pas avant la Coupe du monde de soccer l'année prochaine », a déclaré l'ancien ministre australien, lors d'une conférence de presse en prélude à la quatrième Conférence mondiale sur le dopage dans le sport à Johannesburg.

« Clairement, cela impliquera de faire appel à un autre laboratoire », a-t-il ajouté.

Selon lui, ce problème logistique n'est pas insurmontable pour la Fédération internationale de football, pointant que les échantillons peuvent être facilement transportés par avion.

Mais cette situation ne fera que renchérir la facture du programme antidopage du Mondial-2014 pour la Fédération, les échantillons sanguins devant par exemple être analysés dans les 36 heures à partir de leur prélèvement pour être valables.

Le laboratoire de Rio avait déjà eu des problèmes en 2012, avant que de nouvelles déficiences cette année incitent l'AMA à révoquer son accréditation.
L'Agence, qui seule peut octroyer ce certificat, procède régulièrement à des contrôles de qualité de la trentaine de ses laboratoires à travers le monde pour s'assurer qu'ils ne déclarent pas de faux positifs et qu'ils rapportent bien des résultats anormaux.