Chelsea-Liverpool, la fierté de l'Angleterre
Soccer mercredi, 27 avr. 2005. 13:30 samedi, 14 déc. 2024. 12:38
LONDRES (AFP) - Jamais l'Angleterre, terre de soccer, n'avait présenté deux équipes dans le carré final de l'épreuve européenne majeure, comme avec le duel entre Chelsea, donné nettement favori, et Liverpool en demi-finale aller de la Ligue des champions, ce mercredi à Londres.
Si en 2003, l'Italie avait été jusqu'à compter trois de ses représentants en demi-finales (Juventus Turin, Inter Milan, et Milan AC, le futur vainqueur), l'Angleterre voit pour la première deux des siens aller aussi loin simultanément.
Le signe sans doute que le soccer anglais, seulement mis en valeur par le succès de Manchester United en C1 en 1999, a peut-être retrouvé les sommets qu'il occupait avant d'être banni pendant cinq ans des terrains européens après le drame du Heysel en 1985.
Depuis cette année où les "Reds" s'étaient inclinés face à la Juventus (0-1) dans une finale que l'Union européenne de football (UEFA) avait tenu à faire jouer malgré les 39 morts du stade bruxellois, Liverpool n'a plus brillé dans une C1 qu'il a déjà remporté quatre fois (1977, 1978, 1981, 1984).
Liverpool a remporté la Coupe de l'UEFA 2001 (contre Alaves Vitoria, 5-4 au b.e.o), mais sa dernière performance notable en C1 était un quart de finale perdu en 2002 face au Bayern Leverkusen (1-0, 2-4). Sa présence à ce stade de la compétition est d'ailleurs une surprise, eu égard à son comportement irrégulier tant en phase de poules qu'en Championnat.
Les "Reds" doivent beaucoup à l'intelligence tactique de leur manageur espagnol Rafael Benitez, vainqueur l'an passé de la C3 avec Valence, dont la confrontation intellectuelle avec son homologue de Chelsea, Jose Mourinho, vainqueur de la Ligue des champions 2004 avec le FC Porto, pourrait décider de l'issue de la rencontre.
Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise et champion d'Angleterre virtuel (11 points d'avance sur Arsenal à quatre journées de la fin), Chelsea est un favori indéniable.
"Chelsea a été très bon en Championnat, mais ils ne sont pas invincibles", estime cependant Benitez, qui a intégré dans son groupe le Tchèque Milan Baros, blessé à un genou samedi, et l'Australien Harry Kewell, blessé depuis plusieurs mois.
L'Espagnol puise confiance et réconfort -après les récentes sautes d'humeur de son équipe en Championnat, où elle ne parvient pas à mettre la main sur la 4e place qui la qualifierait pour la prochaine C1- du quart de finale brillamment remporté face à la Juventus Turin (2-1, 0-0).
Cet exploit rend Chelsea méfiant, malgré ses trois victoires sur les "Reds" cette saison: en Championnat (1-0, 1-0) et en finale de la Coupe de la Ligue (3-2 a.p.).
"Ils ont beaucoup de talents dans toutes les lignes", assure John Terry, le défenseur central et capitaine de Chelsea nommé dimanche meilleur joueur du Championnat. "Ils voudront prendre leur revanche de la finale de la Coupe de la Ligue".
Terry aimerait récompenser Mourinho, qui fait son retour sur le banc après deux matches de suspension face au Bayern Munich. "Gagner à nouveau la Ligue des champions serait très spécial pour lui, pense-t-il. Nous en sommes encore loin, mais nous avons une chance. Si quelqu'un peut le faire, c'est notre manageur".
Si en 2003, l'Italie avait été jusqu'à compter trois de ses représentants en demi-finales (Juventus Turin, Inter Milan, et Milan AC, le futur vainqueur), l'Angleterre voit pour la première deux des siens aller aussi loin simultanément.
Le signe sans doute que le soccer anglais, seulement mis en valeur par le succès de Manchester United en C1 en 1999, a peut-être retrouvé les sommets qu'il occupait avant d'être banni pendant cinq ans des terrains européens après le drame du Heysel en 1985.
Depuis cette année où les "Reds" s'étaient inclinés face à la Juventus (0-1) dans une finale que l'Union européenne de football (UEFA) avait tenu à faire jouer malgré les 39 morts du stade bruxellois, Liverpool n'a plus brillé dans une C1 qu'il a déjà remporté quatre fois (1977, 1978, 1981, 1984).
Liverpool a remporté la Coupe de l'UEFA 2001 (contre Alaves Vitoria, 5-4 au b.e.o), mais sa dernière performance notable en C1 était un quart de finale perdu en 2002 face au Bayern Leverkusen (1-0, 2-4). Sa présence à ce stade de la compétition est d'ailleurs une surprise, eu égard à son comportement irrégulier tant en phase de poules qu'en Championnat.
Les "Reds" doivent beaucoup à l'intelligence tactique de leur manageur espagnol Rafael Benitez, vainqueur l'an passé de la C3 avec Valence, dont la confrontation intellectuelle avec son homologue de Chelsea, Jose Mourinho, vainqueur de la Ligue des champions 2004 avec le FC Porto, pourrait décider de l'issue de la rencontre.
Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise et champion d'Angleterre virtuel (11 points d'avance sur Arsenal à quatre journées de la fin), Chelsea est un favori indéniable.
"Chelsea a été très bon en Championnat, mais ils ne sont pas invincibles", estime cependant Benitez, qui a intégré dans son groupe le Tchèque Milan Baros, blessé à un genou samedi, et l'Australien Harry Kewell, blessé depuis plusieurs mois.
L'Espagnol puise confiance et réconfort -après les récentes sautes d'humeur de son équipe en Championnat, où elle ne parvient pas à mettre la main sur la 4e place qui la qualifierait pour la prochaine C1- du quart de finale brillamment remporté face à la Juventus Turin (2-1, 0-0).
Cet exploit rend Chelsea méfiant, malgré ses trois victoires sur les "Reds" cette saison: en Championnat (1-0, 1-0) et en finale de la Coupe de la Ligue (3-2 a.p.).
"Ils ont beaucoup de talents dans toutes les lignes", assure John Terry, le défenseur central et capitaine de Chelsea nommé dimanche meilleur joueur du Championnat. "Ils voudront prendre leur revanche de la finale de la Coupe de la Ligue".
Terry aimerait récompenser Mourinho, qui fait son retour sur le banc après deux matches de suspension face au Bayern Munich. "Gagner à nouveau la Ligue des champions serait très spécial pour lui, pense-t-il. Nous en sommes encore loin, mais nous avons une chance. Si quelqu'un peut le faire, c'est notre manageur".