Chelsea tonne et élimine Barcelone
Soccer mardi, 8 mars 2005. 16:58 samedi, 14 déc. 2024. 17:27
LONDRES (AFP) - Chelsea a triomphé du FC Barcelone 4 à 2 (mi-temps: 3-2) en 8e de finale retour, se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des champions de soccer après une rencontre absolument éblouissante dont chacun eut mérité de sortir vainqueur, mardi à Londres.
Fidèle à ses principes de jeu et fort de son succès de l'aller (2-1), le Barça s'assurait immédiatement de la maîtrise du ballon. Mais la douce torpeur catalane allait brutalement virer au cauchemar.
Xavi perdait un ballon anodin en milieu de terrain, sous la pression de Lampard, qui lançait aussitôt Kezman. Le Serbo-Monténégrin servait au centre Gudjohnsen, qui éliminait aisément Gerard pour ouvrir le score (8).
Ce n'était que le premier acte d'une pièce en trois temps. Cole mettait en évidence les manques individuels des défenseurs du Barça. Parti de la droite, le petit Anglais redressait sa course, adressait un tir, contré, que Victor Valdes ne pouvait que pousser sur Lampard pour le deuxième but (17).
Le ciel de Stamford Bridge semblait ensuite s'écrouler sur les Espagnols. Kezman et Cole combinaient une action parfaite en première intention de jeu pour Duff, qui venait battre Victor Valdes (19).
Chelsea, qui n'avait avant la partie perdu à domicile que deux de ses 49 matches européens, paraissait alors destiné à voler glorieusement vers les quarts de finale de la C1.
Mais le FC Barcelone devait montrer que l'esprit qui l'a porté depuis le début de la saison en tête du Championnat espagnol ne s'était pas évanoui. De manière aussi abrupte qu'il avait sombré, il allait se redresser par la grâce de son magicien Ronaldinho.
Bouleversement
Le Brésilien ne tremblait tout d'abord pas pour inscrire le penalty consécutif à une main de Paulo Ferreira (27). Puis, quelques minutes plus tard, il imaginait un geste surgi de nulle part, une frappe des 20 m dans une forêt de jambes, idéalement placée dans le petit filet de Cech pour son deuxième but (38).
Le cours d'un match absolument fou venait de s'inverser et c'était le Barça qui était alors qualifié, malgré une dernière frappe de Cole, remarquable sur son côté droit, sur le poteau avant la pause (45).
Chelsea tentait ensuite, comme en première période, d'assoupir le Barça dans un rythme assez lent, pour mieux piquer en contre-attaque. Cole était près d'y parvenir sur une frappe lointaine (63).
Mais Belletti (58) et Puyol (61) avaient aussi tenu en éveil Cech. Gudjohnsen faisait à son tour passer un frisson dans les rangs espagnols, mais sa frappe était contrée (70). Les deux équipes répliquaient au coup par coup.
Iniesta, après un joli slalom sur son aile droite, trouvait ainsi à son tour le poteau de Cech (73) et Eto'o ne pouvait que reprendre au-dessus. Ce match ne pouvant s'achever sans un dernier bouleversement, Chelsea reprenait la main sur une de ses actions fétiches, un corner de Duff pour la tête de son capitaine Terry (76).
Armé de son seul désespoir, le Barça lançait ses ultimes forces dans le match. Sans plus pouvoir troubler Chelsea.
Fidèle à ses principes de jeu et fort de son succès de l'aller (2-1), le Barça s'assurait immédiatement de la maîtrise du ballon. Mais la douce torpeur catalane allait brutalement virer au cauchemar.
Xavi perdait un ballon anodin en milieu de terrain, sous la pression de Lampard, qui lançait aussitôt Kezman. Le Serbo-Monténégrin servait au centre Gudjohnsen, qui éliminait aisément Gerard pour ouvrir le score (8).
Ce n'était que le premier acte d'une pièce en trois temps. Cole mettait en évidence les manques individuels des défenseurs du Barça. Parti de la droite, le petit Anglais redressait sa course, adressait un tir, contré, que Victor Valdes ne pouvait que pousser sur Lampard pour le deuxième but (17).
Le ciel de Stamford Bridge semblait ensuite s'écrouler sur les Espagnols. Kezman et Cole combinaient une action parfaite en première intention de jeu pour Duff, qui venait battre Victor Valdes (19).
Chelsea, qui n'avait avant la partie perdu à domicile que deux de ses 49 matches européens, paraissait alors destiné à voler glorieusement vers les quarts de finale de la C1.
Mais le FC Barcelone devait montrer que l'esprit qui l'a porté depuis le début de la saison en tête du Championnat espagnol ne s'était pas évanoui. De manière aussi abrupte qu'il avait sombré, il allait se redresser par la grâce de son magicien Ronaldinho.
Bouleversement
Le Brésilien ne tremblait tout d'abord pas pour inscrire le penalty consécutif à une main de Paulo Ferreira (27). Puis, quelques minutes plus tard, il imaginait un geste surgi de nulle part, une frappe des 20 m dans une forêt de jambes, idéalement placée dans le petit filet de Cech pour son deuxième but (38).
Le cours d'un match absolument fou venait de s'inverser et c'était le Barça qui était alors qualifié, malgré une dernière frappe de Cole, remarquable sur son côté droit, sur le poteau avant la pause (45).
Chelsea tentait ensuite, comme en première période, d'assoupir le Barça dans un rythme assez lent, pour mieux piquer en contre-attaque. Cole était près d'y parvenir sur une frappe lointaine (63).
Mais Belletti (58) et Puyol (61) avaient aussi tenu en éveil Cech. Gudjohnsen faisait à son tour passer un frisson dans les rangs espagnols, mais sa frappe était contrée (70). Les deux équipes répliquaient au coup par coup.
Iniesta, après un joli slalom sur son aile droite, trouvait ainsi à son tour le poteau de Cech (73) et Eto'o ne pouvait que reprendre au-dessus. Ce match ne pouvant s'achever sans un dernier bouleversement, Chelsea reprenait la main sur une de ses actions fétiches, un corner de Duff pour la tête de son capitaine Terry (76).
Armé de son seul désespoir, le Barça lançait ses ultimes forces dans le match. Sans plus pouvoir troubler Chelsea.