BERLIN (AFP) - Chiffres et anecdotes de l'histoire de la Coupe du monde de soccer dont la XVIIIe édition se déroule en Allemagne du 9 juin au 9 juillet:

Le nombre de matches disputés avant le Mondial-2006: 644, avec un nombre de buts inscrits s'élevant à 1916, soit une moyenne de 2,98 buts par rencontre. Seules 47 rencontres se sont soldées sur le score de 0 a 0. Près de 28 millions de spectateurs (27.570.669, soit une moyenne de 42.812 spectateurs par match) ont assisté à ces 644 rencontres.

Selon la Fifa, les deux dernières éditions de la Coupe du monde, en 1998 et 2002, ont réuni près de 30 milliards de téléspectateurs (en audience cumulée).

Ils ont remporté le Mondial comme joueur puis comme sélectionneur: 2, le Brésilien Mario Zagallo (joueur en 1958 et 1962, sélectionneur en 1970) et l'Allemand Franz Beckenbauer (joueur en 1974, sélectionneur en 1990).

Cinq sélectionneurs se sont hissés deux fois en finale: l'Italien Vittorio Pozzo (1934, 1938), l'Allemand Helmut Schön (1966, 1970), le Brésilien Mario Zagallo (1970, 1998), l'Allemand Franz Beckenbauer (1986, 1990) et l'Argentin Carlos Bilardo (1986, 1990). Seul Pozzo a remporté ses deux finales.

45, c'est le nombre de matches de la Coupe du monde qui ont été aux prolongations. Parmi ceux-là, 16 sont allés jusqu'à la séance de tirs au but: le premier en 1982 (Allemagne-France, 3-3, 5 t.a.b. à 4), le dernier en 2002 (Espagne-Corée du Sud, 0-0, 3 t.a.b. à 5). A noter que l'Italie a perdu trois fois après une séance de tirs au but: en 1990 contre l'Argentine (demi-finale), en 1994 contre le Brésil (finale) et en 1998 contre la France (quart de finale). A contrario, l'Argentine et l'Allemagne ont remporté les trois séances de tirs au but auxquelles elles ont participé.

Le premier buteur de la Coupe du monde: le Français Lucien Laurent en 1930, à la 19e minute du match France-Mexique (4-1).

Seuls trois joueurs ont marqué au cours de deux finales de Coupe du monde: les Brésiliens Vava (1958, 1962) et Pelé (1958, 1970), ainsi que l'Allemand Paul Breitner (1974, 1982).

Quatre joueurs ont inscrit à deux reprises trois buts au moins dans le même match: le Hongrois Sandor Kocsis (1954, face à la Corée du Sud puis l'Allemagne), le Français Just Fontaine (1958 face au Paraguay puis la RFA), l'Allemand Gerd Müller (1970, face à la Bulgarie puis le Pérou) et l'Argentin Gabriel Batistuta (1994 face à la Grèce et 1998 contre la Jamaïque). Au total, en 17 éditions, il y a eut 39 triplés, 6 quadruplés et 1 quintuplé (le Russe Oleg Salenko en 1994 contre le Cameroun). Le dernier triplé en date est l'oeuvre du Portugais Pauleta face à la Pologne au 1er tour en 2002.

Le Brésil a marqué au moins un but à chaque rencontre disputée lors de toutes les éditions entre 1930 et 1958 (18 matches).

Le Brésil, en 1978 (3e), et l'Italie, en 1990 (2e), sont restées invaincus pendant 7 rencontres. Pour autant, aucune des deux équipes n'est parvenue en finale, en raison d'une moins bonne différence de buts pour la Seleçao et d'un tir au but manqué pour la Squadra Azzurra.

1 match de Coupe du monde sur 3 s'achève sur le score de 1-0 ou 2-1. 1 sur 10 se clos par 2-0 ou 1-1. 1 sur 12 se termine par 0-0.
Sur les 1916 buts marqués depuis 1930, 141 l'ont été sur penalty (7,36%) et il y a eu 24 buts contre son camp (1,25%).

A deux reprises seulement il n'y a pas eu d'équipe européenne en finale: en 1930, Uruguay-Argentine, et 1950, Brésil-Uruguay.

Les sélections n'ayant pas marqué un seul but en phase finale: les Antilles néerlandaises, l'Australie, le Zaïre, le Canada, la Grèce et la Chine.

Le premier joueur ayant marqué sur penalty en finale: le Néerlandais Johan Neeskens, lors du match RFA-Pays-Bas (1974), imité quelques minutes plus tard par l'Allemand Paul Breitner. Un autre Allemand, Andreas Brehme, est le dernier à avoir transformé un penalty en finale, en 1990 face à l'Argentine (1-0).

Le premier joueur à marquer un "but en or": le Français Laurent Blanc lors du huitième de finale France-Paraguay (1-0), le 28 juin 1998 à Lens. Trois autres buts en or ont été marqués en 2002, par le Sénégalais Henri Camara contre la Suède, par le Sud-coréen Ahn Jung-hwan contre l'Italie et par le Turc Ilhan Mansiz contre le Sénégal.

Les joueurs ayant disputé la Coupe du monde pour deux sélections nationales: Luis Monti (pour l'Argentine en 1930 et l'Italie en 1934), Attilio de Maria (Argentine en 1930, Italie en 1934), Jose Santamaria (Uruguay en 1954, Espagne en 1962), Ferenc Puskas (Hongrie en 1954, Espagne en 1962), Jose Altafini (Brésil en 1958, Italie en 1962).

Le premier joueur exclu pour dopage: Ernest Jean-Joseph (Haïti) en 1974. D'autres joueurs comme l'Ecossais Willie Johnston (1978) et l'Argentin Diego Maradona (1994) ont suivi.

Les exclusions en finale: 3, les Argentins Pedro Monzon et Gustavo Dezotti en 1990, le Français Marcel Desailly en 1998.

Le plus grand nombre de cartons lors d'un match de phase finale: 14 (12 jaunes et 2 rouges) lors du match Allemagne-Cameroun (2-0) en 2002.

Le plus grand nombre de penalties sifflés lors d'un match de phase finale: 3, lors d'Angleterre-Cameroun (3-2) au Mondial-90.

Créé en 1974, le trophée de la Coupe du monde mesure 38,6 cm, pèse 6,175 kg et est en or massif 18 carats. Selon la Fifa, le socle peut accueillir 17 inscriptions, soit de quoi tenir jusqu'au Mondial-2038.

Après l'Italie (1934, 1990), le Mexique (1970, 1986) et la France (1938, 1998), l'Allemagne est la quatrième nation à accueillir pour la 2e fois l'épreuve (1974, 2006). Sur les neuf sites où ont été disputés les matches du Mondial-74, alors organisé en RFA, on en retrouve huit en 2006: Berlin, Dortmund, Francfort, Gelsenkirchen, Hanovre, Hambourg, Munich et Stuttgart. Seule la ville de Düsseldorf a disparu.

Lors des phases finales, l'équipe hôte est toujours parvenue à se qualifier pour la phase à élimination directe. Par ailleurs, seuls trois pays organisateurs n'ont pas fini dans les huit premiers: l'Espagne (1982), les Etats-Unis (1994) et le Japon (2002).

En remportant son 5e titre en 2002, le Brésil a permis à l'Amérique du sud de prendre l'avantage sur l'Europe au nombre de victoires finales (9 contre 8). Néanmoins, les chances d'avoir un champion européen en 2006 sont fortes puisque sur neuf éditions organisées en Europe, huit ont été remportées par une équipe du Vieux Continent, dont cinq par le pays hôte. Seule l'édition 1958 fait exception (victoire du Brésil en Suède).