Clôture : un show à l'américaine
Soccer dimanche, 9 juil. 2006. 14:54 mercredi, 11 déc. 2024. 15:49
BERLIN (AFP) - La XVIIIe édition de la Coupe du monde de soccer a fait une dernière fois la fête, lors d'une cérémonie de clôture transformée en show à l'américaine dimanche dans l'enceinte du Stade olympique de Berlin.
La cérémonie d'ouverture, le 9 juin à Munich, avait célébré la diversité allemande, du folklore bavarois au rap berlinois, et les gloires du ballon rond. La fête de clôture, chorégraphiée par l'Américain Doug Jack, a fêté la musique pop dans une ambiance qui voulait "apporter dans le stade toute l'énergie et la joie qui règnent en Allemagne depuis quatre semaines", selon les organisateurs.
Le groupe Il Divo, "premier boys band classique" apparaissait sur les marches de la Porte du marathon du stade, sous la vasque olympique des Jeux de 1936 à Berlin, devant 69 000 spectateurs et 3000 représentants des médias. La chanteuse colombienne Shakira suivait, accompagnée d'une troupe de 400 danseurs amateurs âgés de 6 à 45 ans.
Une heure auparavant, des pom-pom girls s'étaient chargées de chauffer les quelques milliers de spectateurs italiens et français.
"Zizou vers les Zétoiles"
Les drapeaux des deux nations se faisaient face et les pancartes "Zizou pour la légende" ou "Zizou vers les Zétoiles", dédiées au meneur de jeu français Zinédine Zidane, répondaient aux Italiennes, plus imaginatives, comme "L'empire du coeur tricolore".
L'Italie entrait la première sur le terrain pour l'échauffement, saluée par "Italia, Italia" des tifosi massés dans la tribune est, suivie par la France dont les supporteurs au maillot bleu remplissaient la tribune ouest. A la présentation des équipes, Zidane recevait une ovation, alors que le sélectionneur Raymond Domenech était sifflé.
On se pressait aussi en tribune officielle, qui accueillait un impressionnant parterre de VIP. Le président français Jacques Chirac échangeait quelques mots avec Franz Beckenbauer puis avec le président sud-africain Thabo Mbeki, dont le pays accueillera le Mondial-2010. Le Brésilien Pelé, le président le la Fédération internationale de football (Fifa) Joseph Blatter, son prédécesseur brésilien Joao Havelange, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la République italienne Giorgio Napolitano, le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, et le président du Comité international olympique Jacques Rogge prenaient place.
Après dix minutes, le show laissait la place au soccer et l'attaquant Luca Toni lançait un bref regard sur le trophée de la Coupe du monde qui trônait à la sortie des vestiaires.
La France gagnait le tirage au sort et son capitaine choisissait de rester vers le camp francais. Le dernier acte de ce Mondial-2006 pouvait enfin commencer.
La cérémonie d'ouverture, le 9 juin à Munich, avait célébré la diversité allemande, du folklore bavarois au rap berlinois, et les gloires du ballon rond. La fête de clôture, chorégraphiée par l'Américain Doug Jack, a fêté la musique pop dans une ambiance qui voulait "apporter dans le stade toute l'énergie et la joie qui règnent en Allemagne depuis quatre semaines", selon les organisateurs.
Le groupe Il Divo, "premier boys band classique" apparaissait sur les marches de la Porte du marathon du stade, sous la vasque olympique des Jeux de 1936 à Berlin, devant 69 000 spectateurs et 3000 représentants des médias. La chanteuse colombienne Shakira suivait, accompagnée d'une troupe de 400 danseurs amateurs âgés de 6 à 45 ans.
Une heure auparavant, des pom-pom girls s'étaient chargées de chauffer les quelques milliers de spectateurs italiens et français.
"Zizou vers les Zétoiles"
Les drapeaux des deux nations se faisaient face et les pancartes "Zizou pour la légende" ou "Zizou vers les Zétoiles", dédiées au meneur de jeu français Zinédine Zidane, répondaient aux Italiennes, plus imaginatives, comme "L'empire du coeur tricolore".
L'Italie entrait la première sur le terrain pour l'échauffement, saluée par "Italia, Italia" des tifosi massés dans la tribune est, suivie par la France dont les supporteurs au maillot bleu remplissaient la tribune ouest. A la présentation des équipes, Zidane recevait une ovation, alors que le sélectionneur Raymond Domenech était sifflé.
On se pressait aussi en tribune officielle, qui accueillait un impressionnant parterre de VIP. Le président français Jacques Chirac échangeait quelques mots avec Franz Beckenbauer puis avec le président sud-africain Thabo Mbeki, dont le pays accueillera le Mondial-2010. Le Brésilien Pelé, le président le la Fédération internationale de football (Fifa) Joseph Blatter, son prédécesseur brésilien Joao Havelange, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la République italienne Giorgio Napolitano, le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, et le président du Comité international olympique Jacques Rogge prenaient place.
Après dix minutes, le show laissait la place au soccer et l'attaquant Luca Toni lançait un bref regard sur le trophée de la Coupe du monde qui trônait à la sortie des vestiaires.
La France gagnait le tirage au sort et son capitaine choisissait de rester vers le camp francais. Le dernier acte de ce Mondial-2006 pouvait enfin commencer.