Comment expliquer le peu de buts?
Soccer jeudi, 17 juin 2010. 11:17 samedi, 14 déc. 2024. 12:59
RUSTENBURG - Jamais aussi peu de buts n'ont été marqués lors de la première "journée" d'une Coupe du monde que cette année en Afrique du Sud. Comment expliquer cette discrétion des attaquants et est-elle vouée à durer?
. Sécheresse. Lors des 16 matchs de la 1re journée, une moyenne de 1,56 but a été inscrit par rencontre. Du jamais vu. Il y en avait eu 2,44 en 2006, 2,88 en 2002 et 2,31 en 1998. Seul un tiers des tirs a été cadré contre environ 40% lors des trois épreuves précédentes. Et le taux de concrétisation des occasions (7,9%) n'a jamais été aussi faible (11% en Allemagne, 12,8% en Asie et 10,8% en France).
. Ballon. Devant ce manque de précision, le premier réflexe est d'incriminer le "Jabulani", dont les trajectoires pourraient être encore plus affectées dans les stades en altitude. Il y a eu très peu de tirs lointains et pas de but sur coup franc direct. Mais n'est-ce pas contradictoire avec les plaintes des gardiens? L'attaquant anglais Wayne Rooney assure que quand les joueurs se seront habitués, le ballon deviendra "un avantage" pour les attaquants. "Lors de la 2e journée, on ne verra pas toutes ces erreurs", assure le Néerlandais Clarence Seedorf.
. Tactique. Le sacre de l'Inter Milan en Ligue des champions a peut-être influencé les sélectionneurs en démontrant que la possession n'amène pas nécessairement la victoire. L'Espagne a eu le ballon 75% du match, du jamais vu. Et c'est la Suisse qui a gagné (1-0)... De nombreuses formations évoluent avec un milieu dense, un 4-5-1 affiché ou déguisé. Uruguay-France (0-0) a symbolisé la priorité donnée à la mise en place de blocs compacts aux dépens du spectacle. Chaque équipe a eu... une occasion. "Les entraîneurs ont opté pour des tactiques très prudentes. Tous. J'aimerais que les équipes qui ont des qualités offensives, les utilisent", regrette Seedorf.
. Premier pas. "Lors du premier match, les équipes jouent plus pour ne pas perdre que pour gagner", explique l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger. "Le plus important pour un premier match, c'est de ne pas le perdre", renchérit le latéral et capitaine français Patrice Evra. Mais le tournoi avançant, des risques seront pris. Les premiers scores de la 2e journée suggèrent une évolution (Uruguay 3 - Afrique du Sud 0, Argentine 4 - Corée du Sud 0). "Je n'ai jamais vu un Mondial commencer sur les chapeaux de roue. La Coupe du monde commence en 8e de finale", explique l'entraîneur brésilien de l'Afrique du Sud Carlos Alberto Parreira, qui en est à sa 5e phase finale...
. Nivellement. "Le niveau des joueurs est tel que toutes les équipes sont respectées", explique Seedorf. Mondialisation aidant, la plupart des sélections ont des joueurs évoluant dans les plus grands championnats et disposent d'une culture tactique solide. Aucune équipe ne vient au Mondial en victime expiatoire. Fini les sélections partant à l'abordage. Le contraste entre l'Algérie flamboyante de 1982 et sa prudence cette année est saisissant. Et quand Rooney se dit impressionné par la Côte d'Ivoire, c'est sa "discipline" qu'il évoque.
. Stars discrètes. A l'exception de l'Argentin Leo Messi, de nombreuses vedettes annoncées ont fait des débuts discrets: Wayne Rooney, Cristiano Ronaldo, Fernando Torres, Kaka, Nicolas Anelka...
. Climat. Depuis 1978 (Argentine), ce Mondial est le premier disputé en hiver. Les températures sont fraîches, voire glaciales, et Italie-Paraguay s'est joué sous une pluie battante. Des conditions pas idéales pour les techniciens.
. Sécheresse. Lors des 16 matchs de la 1re journée, une moyenne de 1,56 but a été inscrit par rencontre. Du jamais vu. Il y en avait eu 2,44 en 2006, 2,88 en 2002 et 2,31 en 1998. Seul un tiers des tirs a été cadré contre environ 40% lors des trois épreuves précédentes. Et le taux de concrétisation des occasions (7,9%) n'a jamais été aussi faible (11% en Allemagne, 12,8% en Asie et 10,8% en France).
. Ballon. Devant ce manque de précision, le premier réflexe est d'incriminer le "Jabulani", dont les trajectoires pourraient être encore plus affectées dans les stades en altitude. Il y a eu très peu de tirs lointains et pas de but sur coup franc direct. Mais n'est-ce pas contradictoire avec les plaintes des gardiens? L'attaquant anglais Wayne Rooney assure que quand les joueurs se seront habitués, le ballon deviendra "un avantage" pour les attaquants. "Lors de la 2e journée, on ne verra pas toutes ces erreurs", assure le Néerlandais Clarence Seedorf.
. Tactique. Le sacre de l'Inter Milan en Ligue des champions a peut-être influencé les sélectionneurs en démontrant que la possession n'amène pas nécessairement la victoire. L'Espagne a eu le ballon 75% du match, du jamais vu. Et c'est la Suisse qui a gagné (1-0)... De nombreuses formations évoluent avec un milieu dense, un 4-5-1 affiché ou déguisé. Uruguay-France (0-0) a symbolisé la priorité donnée à la mise en place de blocs compacts aux dépens du spectacle. Chaque équipe a eu... une occasion. "Les entraîneurs ont opté pour des tactiques très prudentes. Tous. J'aimerais que les équipes qui ont des qualités offensives, les utilisent", regrette Seedorf.
. Premier pas. "Lors du premier match, les équipes jouent plus pour ne pas perdre que pour gagner", explique l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger. "Le plus important pour un premier match, c'est de ne pas le perdre", renchérit le latéral et capitaine français Patrice Evra. Mais le tournoi avançant, des risques seront pris. Les premiers scores de la 2e journée suggèrent une évolution (Uruguay 3 - Afrique du Sud 0, Argentine 4 - Corée du Sud 0). "Je n'ai jamais vu un Mondial commencer sur les chapeaux de roue. La Coupe du monde commence en 8e de finale", explique l'entraîneur brésilien de l'Afrique du Sud Carlos Alberto Parreira, qui en est à sa 5e phase finale...
. Nivellement. "Le niveau des joueurs est tel que toutes les équipes sont respectées", explique Seedorf. Mondialisation aidant, la plupart des sélections ont des joueurs évoluant dans les plus grands championnats et disposent d'une culture tactique solide. Aucune équipe ne vient au Mondial en victime expiatoire. Fini les sélections partant à l'abordage. Le contraste entre l'Algérie flamboyante de 1982 et sa prudence cette année est saisissant. Et quand Rooney se dit impressionné par la Côte d'Ivoire, c'est sa "discipline" qu'il évoque.
. Stars discrètes. A l'exception de l'Argentin Leo Messi, de nombreuses vedettes annoncées ont fait des débuts discrets: Wayne Rooney, Cristiano Ronaldo, Fernando Torres, Kaka, Nicolas Anelka...
. Climat. Depuis 1978 (Argentine), ce Mondial est le premier disputé en hiver. Les températures sont fraîches, voire glaciales, et Italie-Paraguay s'est joué sous une pluie battante. Des conditions pas idéales pour les techniciens.