BRUXELLES - La présidente brésilienne Dilma Rousseff a eu une réunion positive lundi à Bruxelles avec le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke, à propos d'éventuels points de désaccord sur la préparation du Mondial 2014, a indiqué son ministre des Sports, Orlando Silva.

« Nous avons réexaminé la préparation de la Coupe du monde au Brésil et le gouvernement brésilien a réaffirmé ses engagements (...) et la présidente a réaffirmé personnellement son intention de préparer le pays pour offrir les conditions adaptées », a déclaré le ministre à la presse après cette rencontre organisée à la demande des autorités brésiliennes.

M. Silva, qui avait dernièrement admis dans un entretien télévisé « qu'il pouvait y avoir certains points de divergences », avait également insisté vendredi dans un communiqué sur « la volonté de maintenir une relation de travail harmonieuse avec la FIFA, car le Brésil est le premier à souhaiter que ce Mondial soit un succès ».

Les divergences portent sur un projet de loi soumis à l'approbation du Congrès brésilien le 19 septembre dernier.

Ce projet vise à limiter les compétences de la FIFA, notamment en termes de propriété des droits d'image, dans le cadre de la Coupe des Confédérations 2013 et du Mondial 2014, que le Brésil organisera.

« Soit nous travaillons ensemble et nous déboucherons sur une situation où tout le monde sera gagnant, soit nous ne travaillons pas ensemble et nous serons tous perdants », a prévenu lundi M. Valcke.

Le secrétaire général de la FIFA a également souligné qu'il n'avait jamais été envisagé de retirer l'organisation de la Coupe du monde 2014 au Brésil.

« Nous n'avons jamais dit que si le Brésil ne faisait pas telle ou telle chose, la Coupe n'aurait pas lieu au Brésil », a-t-il insisté.

Le gouvernement brésilien avait assuré mi-septembre que tous les stades dans les douze villes qui vont accueillir la compétition étaient en voie de construction ou de rénovation et que neuf seraient prêts en décembre 2012.

Mais il a également admis que les travaux n'avaient pas encore commencé dans cinq des treize aéroports (anciens et saturés) qui doivent accueillir des millions de touristes.


Mme Rousseff a entamé dimanche à Bruxelles une tournée marquée par un sommet UE-Brésil, sur fond de crise de la zone euro.