Danger et renouveau à Ellis Park
Soccer samedi, 12 juin 2010. 13:35 mercredi, 11 déc. 2024. 04:25
JOHANNESBURG - La légendaire enceinte d'Ellis Park, où l'Argentine et le Nigeria ont disputé samedi leur première rencontre du Mondial (1-0 pour l'Argentine), se trouve au coeur d'une des zones les plus dangereuses de Johannesburg.
Le quartier d'Hillbrow est aussi le lieu de vie de nombreux immigrants, notamment Nigérians, selon lesquels la police a nettoyé les rues aux abords du stade avant la compétition.
"La criminalité est forte ici, mais les choses s'améliorent", assure Chimeaze Dike, un Nigérian, en précisant que de nombreuses patrouilles de police assurent la sécurité des spectateurs.
"Maintenant, je peux marcher la nuit sans me faire voler et les touristes sont en sécurité."
L'Ellis Park a gardé une place particulière dans les mémoires des Sud-Africains, depuis la victoire des Springboks à domicile lors de la Coupe du monde de rugby 1995.
Tout juste élu à la tête du pays, l'ancien héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela avait tendu la main à la communauté blanche en endossant le maillot de l'équipe fétiche de ses anciens oppresseurs.
Le quartier est également emblématique du déclin du centre de Johannesburg, que la ville tente d'enrayer depuis quelques années.
Juste en face du stade se trouve le quartier de Bertrams, où immigrés clandestins et squatters ont trouvé refuge dans des immeubles délabrés. Une soixantaine de personnes y sont arrêtées chaque jour, selon la police.
Dans la perspective du Mondial, les autorités locales ont investi deux milliards de rands (260 millions de dollars, 215 millions d'euros) pour moderniser le stade, rénover les vieux immeubles, installer des caméras de surveillance dans les rues et améliorer l'éclairage public.
Pour le face-à-face avec l'Argentine, l'importante communauté nigériane avait déployé de grandes banderoles le long des rues et, en guise de soutien aux Super Eagles, un homme avait même peint un poulet en vert.
Mais, sécurité oblige, les agents l'ont empêché de rentrer dans le stade avec le volatile.
Le quartier d'Hillbrow est aussi le lieu de vie de nombreux immigrants, notamment Nigérians, selon lesquels la police a nettoyé les rues aux abords du stade avant la compétition.
"La criminalité est forte ici, mais les choses s'améliorent", assure Chimeaze Dike, un Nigérian, en précisant que de nombreuses patrouilles de police assurent la sécurité des spectateurs.
"Maintenant, je peux marcher la nuit sans me faire voler et les touristes sont en sécurité."
L'Ellis Park a gardé une place particulière dans les mémoires des Sud-Africains, depuis la victoire des Springboks à domicile lors de la Coupe du monde de rugby 1995.
Tout juste élu à la tête du pays, l'ancien héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela avait tendu la main à la communauté blanche en endossant le maillot de l'équipe fétiche de ses anciens oppresseurs.
Le quartier est également emblématique du déclin du centre de Johannesburg, que la ville tente d'enrayer depuis quelques années.
Juste en face du stade se trouve le quartier de Bertrams, où immigrés clandestins et squatters ont trouvé refuge dans des immeubles délabrés. Une soixantaine de personnes y sont arrêtées chaque jour, selon la police.
Dans la perspective du Mondial, les autorités locales ont investi deux milliards de rands (260 millions de dollars, 215 millions d'euros) pour moderniser le stade, rénover les vieux immeubles, installer des caméras de surveillance dans les rues et améliorer l'éclairage public.
Pour le face-à-face avec l'Argentine, l'importante communauté nigériane avait déployé de grandes banderoles le long des rues et, en guise de soutien aux Super Eagles, un homme avait même peint un poulet en vert.
Mais, sécurité oblige, les agents l'ont empêché de rentrer dans le stade avec le volatile.