David Villa joue les héros
Soccer samedi, 14 juin 2008. 13:55 samedi, 14 déc. 2024. 07:43
INNSBRUCK, Autriche - Grâce à un but de David Villa dans le temps additionnel, l'Espagne a battu 2-1 la Suède dans le sommet du groupe C, samedi après-midi, à Innsbruck, en Autriche.
Dans cette rencontre entre deux formations ayant remporté leur premier match, les Espagnols, qui ont ouvert le score par Fernando Torres (15e) mais ont été vite rejoints sur un but de Zlatan Ibrahimovic, à la 34e minute, ont eu le grand mérite de ne pas se décourager face à des Suédois solides, mais qui ont trop reculé en deuxième période.
Ce deuxième succès permet à l'Espagne de prendre seule la tête de la poule avec six points et d'assurer quasiment sa place en quarts de finale. La Suède reste provisoirement deuxième avant l'autre match du groupe qui opposera la Grèce à la Russie.
Ce choc promettait une opposition de style entre des Espagnols vifs et très bons techniciens et des Suédois bien campés sur leurs jambes et plutôt adeptes du jeu direct.
Rapidement, l'Espagne a installé son jeu construit sur une bonne occupation de toute la largeur du terrain. La formation de Luis Aragones a vite ouvert le score. A la suite d'une combinaison sur corner, David Silva a adressé un centre tendu que Fernando Torres est venu couper avec la semelle de sa chaussure pour son premier but du tournoi (15e).
Les Suédois, qui s'étaient résignés à laisser à l'Espagne la possession de balle, ont été dès lors contraints de changer de tactique et d'essayer de prendre le jeu à leur compte. Du coup, ils ont appliqué une pression qui a gêné l'adversaire et l'a fait sensiblement reculer.
Le Toulousain Johan Elmander, bien décalé à droite, a eu une première bonne occasion, mais a frappé dans le petit filet (17e). Le vétéran Henrik Larsson, sorti de sa retraite pour ce tournoi, a ensuite tenté un lob qui est passé au-dessus de la cage d'Iker Casillas (22e).
L'égalisation est venue à la suite d'une longue ouverture de Fredrick Stoor à destination de Zlatan Ibrahimovic. La star de l'Inter Milan a contrôlé dos au but et est parvenu à se retourner avant de décocher une frappe rasante que Casillas n'a pu pu que freiner (34e).
Juste avant la pause, Silva a été bousculé dans la surface de réparation sans que l'arbitre trouve matière à siffler, à la grande colère des Ibériques.
La Suède a attaqué la deuxième mi-temps sans Ibrahimovic, ce qui a supprimé une grosse menace sur la défense ibérique. Les Espagnols, qui ont inscrit quatre buts face aux Russes (4-1) lors de leur sortie inaugurale, en ont profité pour appuyer leurs attaques. Silva puis David Villa et enfin Torres ont manqué tour à tour la balle du deuxième but (66e). Juste après, le grand Andreas Isaksson (1,99 m) s'est détendu pour écarter une belle frappe de Marcos Senna (68e).
Les Suédois ne tenaient plus du tout le ballon et le match a tourné en un siège de la cage de l'ancien portier du Stade rennais. Les "Sang et Or" ont manqué de lucidité dans la dernière passe ou au moment de conclure jusqu'à un coup gagnant de David Villa, dans le temps additionnel. Sur une très longue ouverture, Villa, auteur d'un tour du chapeau face à la Russie et meilleur réalisateur du tournoi avec Lukas Podolski (3 buts), a réalisé un grand pont sur Petter Hansson pour ensuite ne laisser aucune chance à Isaksson (92e).
Les déclarations du match
Luis Aragones (sélectionneur de l'équipe d'Espagne): "Nous avons été dominateurs pendant les vingt premières minutes et l'ouverture du score était donc méritée. Ensuite, nous avons un peu perdu le fil de notre jeu et encaissé l'égalisation. En 2e mi-temps, nous avons essayé de faire la décision. Normalement, avec six points, on est qualifié. Je pense procéder à quelques changement dans la composition de l'équipe de départ pour le dernier match du groupe" (ndlr: contre la Grèce, champion d'Europe sortant, le 18 juin à Salzbourg 18H45 GMT).
Lars Lagerbäck (sélectionneur de l'équipe de Suède): "C'est incroyablement amer. Nous aurions dû obtenir un coup franc pour faute espagnole avant le but décisif. Nous avons fantastiquement combattu et, en seconde mi-temps, nous avons été contraints à seulement défendre. Mais nous n'avons pas à nous plaindre. Il est évident qu'avec la sortie d'Ibrahimovic, nous avons énormément perdu en puissance de feu."
Dans cette rencontre entre deux formations ayant remporté leur premier match, les Espagnols, qui ont ouvert le score par Fernando Torres (15e) mais ont été vite rejoints sur un but de Zlatan Ibrahimovic, à la 34e minute, ont eu le grand mérite de ne pas se décourager face à des Suédois solides, mais qui ont trop reculé en deuxième période.
Ce deuxième succès permet à l'Espagne de prendre seule la tête de la poule avec six points et d'assurer quasiment sa place en quarts de finale. La Suède reste provisoirement deuxième avant l'autre match du groupe qui opposera la Grèce à la Russie.
Ce choc promettait une opposition de style entre des Espagnols vifs et très bons techniciens et des Suédois bien campés sur leurs jambes et plutôt adeptes du jeu direct.
Rapidement, l'Espagne a installé son jeu construit sur une bonne occupation de toute la largeur du terrain. La formation de Luis Aragones a vite ouvert le score. A la suite d'une combinaison sur corner, David Silva a adressé un centre tendu que Fernando Torres est venu couper avec la semelle de sa chaussure pour son premier but du tournoi (15e).
Les Suédois, qui s'étaient résignés à laisser à l'Espagne la possession de balle, ont été dès lors contraints de changer de tactique et d'essayer de prendre le jeu à leur compte. Du coup, ils ont appliqué une pression qui a gêné l'adversaire et l'a fait sensiblement reculer.
Le Toulousain Johan Elmander, bien décalé à droite, a eu une première bonne occasion, mais a frappé dans le petit filet (17e). Le vétéran Henrik Larsson, sorti de sa retraite pour ce tournoi, a ensuite tenté un lob qui est passé au-dessus de la cage d'Iker Casillas (22e).
L'égalisation est venue à la suite d'une longue ouverture de Fredrick Stoor à destination de Zlatan Ibrahimovic. La star de l'Inter Milan a contrôlé dos au but et est parvenu à se retourner avant de décocher une frappe rasante que Casillas n'a pu pu que freiner (34e).
Juste avant la pause, Silva a été bousculé dans la surface de réparation sans que l'arbitre trouve matière à siffler, à la grande colère des Ibériques.
La Suède a attaqué la deuxième mi-temps sans Ibrahimovic, ce qui a supprimé une grosse menace sur la défense ibérique. Les Espagnols, qui ont inscrit quatre buts face aux Russes (4-1) lors de leur sortie inaugurale, en ont profité pour appuyer leurs attaques. Silva puis David Villa et enfin Torres ont manqué tour à tour la balle du deuxième but (66e). Juste après, le grand Andreas Isaksson (1,99 m) s'est détendu pour écarter une belle frappe de Marcos Senna (68e).
Les Suédois ne tenaient plus du tout le ballon et le match a tourné en un siège de la cage de l'ancien portier du Stade rennais. Les "Sang et Or" ont manqué de lucidité dans la dernière passe ou au moment de conclure jusqu'à un coup gagnant de David Villa, dans le temps additionnel. Sur une très longue ouverture, Villa, auteur d'un tour du chapeau face à la Russie et meilleur réalisateur du tournoi avec Lukas Podolski (3 buts), a réalisé un grand pont sur Petter Hansson pour ensuite ne laisser aucune chance à Isaksson (92e).
Les déclarations du match
Luis Aragones (sélectionneur de l'équipe d'Espagne): "Nous avons été dominateurs pendant les vingt premières minutes et l'ouverture du score était donc méritée. Ensuite, nous avons un peu perdu le fil de notre jeu et encaissé l'égalisation. En 2e mi-temps, nous avons essayé de faire la décision. Normalement, avec six points, on est qualifié. Je pense procéder à quelques changement dans la composition de l'équipe de départ pour le dernier match du groupe" (ndlr: contre la Grèce, champion d'Europe sortant, le 18 juin à Salzbourg 18H45 GMT).
Lars Lagerbäck (sélectionneur de l'équipe de Suède): "C'est incroyablement amer. Nous aurions dû obtenir un coup franc pour faute espagnole avant le but décisif. Nous avons fantastiquement combattu et, en seconde mi-temps, nous avons été contraints à seulement défendre. Mais nous n'avons pas à nous plaindre. Il est évident qu'avec la sortie d'Ibrahimovic, nous avons énormément perdu en puissance de feu."