Dernière phase du camp d'entraînement
Soccer jeudi, 23 févr. 2012. 18:58 mercredi, 11 déc. 2024. 06:01
Patrice Bernier
Notre camp d'entraînement s'est transporté à Orlando en Floride depuis mardi. Nous amorçons la dernière phase de notre préparation avant l'ouverture de la première saison de l'Impact en MLS, le 10 mars à Vancouver.
Lors de la portion de notre camp en Californie et au Mexique, nous avons disputé quelques rencontres contre Houston, Portland, le Chivas et le Galaxy de Los Angeles notamment.
Depuis l'ouverture du camp, nous avons appris à nous adapter aux exigences de la MLS. Lors des parties face aux clubs mexicains, les rencontres étaient plus techniques alors qu'en MLS, le style était plus physique et athlétique. Les rencontres au Mexique étaient plus faciles parce que les formations ont un style qui se ressemble d'une formation à l'autre alors que les clubs de la MLS utilisaient des styles différents, ce qui nous a ramenés à la réalité de ce que nous allons affronter dans notre championnat.
Je dirais que nous avons progressé au niveau de l'aspect physique grâce à ces parties. Je pense que nous serons en mesure de bien nous adapter dès le début de la saison. Je pense aussi que nos derniers matchs démontrent que nous serons compétitifs dès le départ. On n'a pas été déclassé et même que nous avons dominé certains matchs.
À partir de vendredi, nous allons amorcer le dernier droit de notre camp en disputant un mini tournoi en Floride. Nous allons jouer contre des équipes mieux rodées et plus en forme. C'est un dernier test qui nous permettra de mieux évaluer notre préparation. Après ces 12 jours en Floride, nous aurons l'heure juste pour notre premier match de la saison.
Nous allons affronter les équipes de Vancouver, Kansas City et Houston lors de ce mini tournoi. J'aime bien cette compétition, car il y aura une finale. C'est plaisant de disputer des rencontres avec un enjeu. Ça rend les choses plus réelles. C'est mieux que des matchs préparatoires ou amicaux habituels où les contre-performances peuvent être excusées. Ce tournoi permettra de développer un esprit gagnant dès maintenant. Ce sera parfait pour commencer la saison.
Certaines équipes ont déjà presque tout identifié leur onze partant. De notre côté, il y a encore beaucoup de joueurs à l'entraînement, environ une trentaine. Pendant ce tournoi, nous allons peut-être présenter deux ou trois alignements différents. Les entraîneurs vont tenter différentes combinaisons dans des situations que nous allons retrouver durant la saison.
Encore en évaluation
Il est encore trop tôt pour identifier les joueurs qui risquent d'être les têtes d'affiche de l'Impact parce que nous avons utilisé trop de combinaisons, mais je peux vous assurer qu'il y a beaucoup de talent.
J'aime bien le jeu depuis le début du camp du jeune milieu de terrain Felipe Martins, qui a 21 ans. Il a démontré de belles choses jusqu'ici. Le Gambien de 23 ans, Sanna Nyassi a de beaux atouts également en attaque en plus d'être rapide. Nous avons aussi une très bonne ligne défensive et nous sommes solides devant les buts avec Donovan Ricketts, qui avait mérité le titre de gardien de l'année en 2010. Davy Arnaud démontre son expérience lors de ce camp. Ce milieu de terrain de 31 ans connaît bien la ligue en plus d'être polyvalent. L'entraîneur peut l'utiliser sur tous les fronts en attaque.
Ce ne sont que quelques joueurs que j'aie remarqués, mais j'ignore s'ils se tailleront tous une place dans l'équipe. Les trois prochains matchs permettront d'amener des réponses à bien des questions.
Toujours pas de joueur désigné
On ne sait toujours pas si l'Impact aura un joueur désigné cette saison. Comme vous, nous sommes tous dans l'attente. À l'intérieur de l'équipe, il n'y a personne qui se préoccupe du dossier du joueur désigné. La priorité des joueurs est de mériter une place dans le onze partant.
Je ne crois pas que l'arrivée éventuelle d'un joueur désigné cause des remous chez certains joueurs qui pourraient voir leur temps de jeu affecté. Les gars qui ont déjà évolué en MLS connaissent le principe du joueur désigné et l'acceptent. On sait tous qu'un tel joueur arrive avec une grosse étiquette, celle d'un athlète qui a évolué à un haut niveau international. On sait aussi qu'il est celui sur lequel l'aspect marketing est concentré. Souvent, c'est un joueur qui arrive avec une grande réputation. Ça peut aussi être un joueur moins connu, un peu comme le Français Éric Hassli à Vancouver, mais qui cadre plus avec le style de l'équipe tout en étant un joueur désigné.
Un joueur désigné doit aussi avoir le caractère pour assimiler son rôle, car il risque d'avoir les projecteurs braqués sur lui. Les noms qui ont déjà circulé sont des joueurs qui ont joué au plus haut niveau et qui connaissent la pression. C'est évident que le public et les médias auront des attentes envers celui qui sera désigné. Il touchera aussi plus d'argent et l'équipe s'attendra à ce qu'il rapporte aussi. Ayant joué en Europe ces dernières années, ce concept de joueur désigné est nouveau aussi pour moi.
Une nouvelle mouture de l'Impact
Les amateurs vont découvrir une équipe complètement différente que ce qu'ils ont connu auparavant. L'an dernier, c'était la NASL alors que cette année, c'est la MLS, le calibre sera nettement différent. De la dernière formation de l'Impact, les gens vont retrouver Eduardo Sebrango, qui a travaillé très fort pour mériter sa place dans l'équipe.
L'ère de l'Impact d'avant est terminée alors que celle de la MLS commence. L'Impact existe toujours, mais ce sera totalement différent. Ce qui existait avant, restera dorénavant dans le passé de la NASL. Place à l'an un en MLS.
Je sais que les amateurs se sont identifiés aux joueurs qui étaient là avant. Les noms seront différents, mais ce sera encore la même équipe. Je peux comprendre qu'il pourrait y avoir un détachement, mais il a des gars comme Eddy que les gens connaissent et qui font partie du passé glorieux de l'équipe. .
Je me souviens d'avoir été de la première édition de l'Impact alors qu'on était au moins une quinzaine de Québécois dans l'équipe. Les choses ont changé avec les années et maintenant, c'est le gros saut en MLS. Ce sont de nouveaux visages que les gens vont découvrir au fil des parties.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Lors de la portion de notre camp en Californie et au Mexique, nous avons disputé quelques rencontres contre Houston, Portland, le Chivas et le Galaxy de Los Angeles notamment.
Depuis l'ouverture du camp, nous avons appris à nous adapter aux exigences de la MLS. Lors des parties face aux clubs mexicains, les rencontres étaient plus techniques alors qu'en MLS, le style était plus physique et athlétique. Les rencontres au Mexique étaient plus faciles parce que les formations ont un style qui se ressemble d'une formation à l'autre alors que les clubs de la MLS utilisaient des styles différents, ce qui nous a ramenés à la réalité de ce que nous allons affronter dans notre championnat.
Je dirais que nous avons progressé au niveau de l'aspect physique grâce à ces parties. Je pense que nous serons en mesure de bien nous adapter dès le début de la saison. Je pense aussi que nos derniers matchs démontrent que nous serons compétitifs dès le départ. On n'a pas été déclassé et même que nous avons dominé certains matchs.
À partir de vendredi, nous allons amorcer le dernier droit de notre camp en disputant un mini tournoi en Floride. Nous allons jouer contre des équipes mieux rodées et plus en forme. C'est un dernier test qui nous permettra de mieux évaluer notre préparation. Après ces 12 jours en Floride, nous aurons l'heure juste pour notre premier match de la saison.
Nous allons affronter les équipes de Vancouver, Kansas City et Houston lors de ce mini tournoi. J'aime bien cette compétition, car il y aura une finale. C'est plaisant de disputer des rencontres avec un enjeu. Ça rend les choses plus réelles. C'est mieux que des matchs préparatoires ou amicaux habituels où les contre-performances peuvent être excusées. Ce tournoi permettra de développer un esprit gagnant dès maintenant. Ce sera parfait pour commencer la saison.
Certaines équipes ont déjà presque tout identifié leur onze partant. De notre côté, il y a encore beaucoup de joueurs à l'entraînement, environ une trentaine. Pendant ce tournoi, nous allons peut-être présenter deux ou trois alignements différents. Les entraîneurs vont tenter différentes combinaisons dans des situations que nous allons retrouver durant la saison.
Encore en évaluation
Il est encore trop tôt pour identifier les joueurs qui risquent d'être les têtes d'affiche de l'Impact parce que nous avons utilisé trop de combinaisons, mais je peux vous assurer qu'il y a beaucoup de talent.
J'aime bien le jeu depuis le début du camp du jeune milieu de terrain Felipe Martins, qui a 21 ans. Il a démontré de belles choses jusqu'ici. Le Gambien de 23 ans, Sanna Nyassi a de beaux atouts également en attaque en plus d'être rapide. Nous avons aussi une très bonne ligne défensive et nous sommes solides devant les buts avec Donovan Ricketts, qui avait mérité le titre de gardien de l'année en 2010. Davy Arnaud démontre son expérience lors de ce camp. Ce milieu de terrain de 31 ans connaît bien la ligue en plus d'être polyvalent. L'entraîneur peut l'utiliser sur tous les fronts en attaque.
Ce ne sont que quelques joueurs que j'aie remarqués, mais j'ignore s'ils se tailleront tous une place dans l'équipe. Les trois prochains matchs permettront d'amener des réponses à bien des questions.
Toujours pas de joueur désigné
On ne sait toujours pas si l'Impact aura un joueur désigné cette saison. Comme vous, nous sommes tous dans l'attente. À l'intérieur de l'équipe, il n'y a personne qui se préoccupe du dossier du joueur désigné. La priorité des joueurs est de mériter une place dans le onze partant.
Je ne crois pas que l'arrivée éventuelle d'un joueur désigné cause des remous chez certains joueurs qui pourraient voir leur temps de jeu affecté. Les gars qui ont déjà évolué en MLS connaissent le principe du joueur désigné et l'acceptent. On sait tous qu'un tel joueur arrive avec une grosse étiquette, celle d'un athlète qui a évolué à un haut niveau international. On sait aussi qu'il est celui sur lequel l'aspect marketing est concentré. Souvent, c'est un joueur qui arrive avec une grande réputation. Ça peut aussi être un joueur moins connu, un peu comme le Français Éric Hassli à Vancouver, mais qui cadre plus avec le style de l'équipe tout en étant un joueur désigné.
Un joueur désigné doit aussi avoir le caractère pour assimiler son rôle, car il risque d'avoir les projecteurs braqués sur lui. Les noms qui ont déjà circulé sont des joueurs qui ont joué au plus haut niveau et qui connaissent la pression. C'est évident que le public et les médias auront des attentes envers celui qui sera désigné. Il touchera aussi plus d'argent et l'équipe s'attendra à ce qu'il rapporte aussi. Ayant joué en Europe ces dernières années, ce concept de joueur désigné est nouveau aussi pour moi.
Une nouvelle mouture de l'Impact
Les amateurs vont découvrir une équipe complètement différente que ce qu'ils ont connu auparavant. L'an dernier, c'était la NASL alors que cette année, c'est la MLS, le calibre sera nettement différent. De la dernière formation de l'Impact, les gens vont retrouver Eduardo Sebrango, qui a travaillé très fort pour mériter sa place dans l'équipe.
L'ère de l'Impact d'avant est terminée alors que celle de la MLS commence. L'Impact existe toujours, mais ce sera totalement différent. Ce qui existait avant, restera dorénavant dans le passé de la NASL. Place à l'an un en MLS.
Je sais que les amateurs se sont identifiés aux joueurs qui étaient là avant. Les noms seront différents, mais ce sera encore la même équipe. Je peux comprendre qu'il pourrait y avoir un détachement, mais il a des gars comme Eddy que les gens connaissent et qui font partie du passé glorieux de l'équipe. .
Je me souviens d'avoir été de la première édition de l'Impact alors qu'on était au moins une quinzaine de Québécois dans l'équipe. Les choses ont changé avec les années et maintenant, c'est le gros saut en MLS. Ce sont de nouveaux visages que les gens vont découvrir au fil des parties.
*propos recueillis par Robert Latendresse
