Des choix difficiles pour le Brésil
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 13:06 mercredi, 11 déc. 2024. 06:43
DORTMUND (AFP) - Faire tourner d'accord, mais faire tourner l'effectif pour reposer les titulaires ou la machine pour parfaire l'entente: c'est le dilemme jeudi à Dortmund du Brésil, déjà qualifié, face au Japon de Zico qui conserve une faible chance de voir les 8e de finale du Mondial-2006 de football.
"Je n'annoncerai l'équipe que dans le vestiaire", a affirmé Carlos Alberto Parreira, qui hésite - ou fait semblant d'hésiter - entre maintenir son immuable onze de départ pour poursuivre "la montée en puissance" ou donner leur chance à des remplaçants remarquables à l'entraînement et qui pourraient être utiles à l'avenir. Tout en prenant en compte les joueurs déjà avertis.
Une seule certitude, Ronaldo sera lui sur le terrain pour tenter de retrouver un rythme digne de son nom. Inexistant face à la Croatie, il a mieux joué contre l'Australie et promet de continuer à progresser.
Lors d'un match sans grande pression pour les Brésiliens (ils ne perdraient la première place qu'en cas de défaite croisée avec une victoire de l'Australie, qui doit aussi remonter une différence de trois buts), Ronaldo doit saisir sa dernière occasion pour montrer qu'il peut évoluer à son niveau normal. "On n'a pas vu le Ronaldo qu'on voulait", précise même Parreira.
Meilleur buteur du dernier Mondial (8 buts), Ronaldo vise la place de meilleur buteur de l'histoire des Coupes du monde. Il doit se réveiller s'il veut marquer les deux buts qui le séparent de Gerd Muller (12 contre 14), d'autant que l'Allemand Miroslav Klose s'est lui mêlé à la quête en revenant à trois longueurs du Brésilien.
Juninho se tient prêt
A part Ronaldo, c'est le mystère autour de l'équipe. Ronaldinho, qui n'a pas encore explosé, devrait aussi être titulaire pour lui permettre de briller et de s'enlever un peu de pression des épaules avant les 8e, alors que Cafu (déjà averti) a demandé à jouer pour battre le record du nombre de matches disputés en Coupe du Monde par un Brésilien. Kaka et Roberto Carlos ont aussi demander à jouer...
"C'est nous qui décidons", rappelle Parreira qui devrait donner la priorité à des joueurs qui sont susceptibles d'entrer dans l'équipe à l'avenir en cas de blessure ou suspension. On parle ici de Juninho, Robinho (déjà averti), Gilberto Silva, Cicinho et Luisao. Le Lyonnais, véritable leader des remplaçants, survole les entraînements, Parreira ne tarit pas d'éloges à son égard mais il ne lui a pas donné une minute de jeu lors des deux derniers matches.
"On ne sait pas encore qui va jouer. Je suis prêt s'il le faut", souligne Juninho pour qui cette rencontre serait spéciale face à Zico, l'entraîneur du Japon: "C'était mon idole quand j'étais jeune. C'était un super joueur et je pense que ce sera un grand entraîneur".
Pour le moment, l'ancien numéro 10 brésilien a réussi à asseoir le Japon au sommet de la hiérarchie asiatique, mais malgré de bons matches de préparation, son équipe est en mauvaise passe. Sa survie ne tient qu'à un mince fil: le Japon ne se qualifiera qu'avec une victoire associée à une défaite ou un nul de l'Australie tout en remontant une différence de but défavorable par rapport aux Socceroos et aux Croates...
Zico, l'optimiste
Zico tente néanmoins de faire preuve d'optimisme. "Nous n'allons pas affronter un monstre horrible. Le Brésil est fort mais nous ne devons pas nous rendre tant qu'on a une possibilité mathématique".
Zico rappelle même l'histoire récente: en 1998, le Brésil qui avait gagné ses deux premiers matches de poule, avait perdu son 3e match contre la Norvège. Il rappelle aussi que le Japon aurait battu le Brésil en Allemagne l'année dernière lors de la Coupe des Confédération si un but marqué par les Nippons n'avait pas été injustement refusé pour hors-jeu (2-2).
Le Japon n'a toutefois marqué qu'un but depuis le début du Mondial et encore, sur ce but, il a bénéficié de beaucoup de réussite et d'une faute sur le gardien australien. Face aux Brésiliens qui n'ont pas encore pris de buts et avec des joueurs motivées, on voit mal David égratigner Goliath.
"Je n'annoncerai l'équipe que dans le vestiaire", a affirmé Carlos Alberto Parreira, qui hésite - ou fait semblant d'hésiter - entre maintenir son immuable onze de départ pour poursuivre "la montée en puissance" ou donner leur chance à des remplaçants remarquables à l'entraînement et qui pourraient être utiles à l'avenir. Tout en prenant en compte les joueurs déjà avertis.
Une seule certitude, Ronaldo sera lui sur le terrain pour tenter de retrouver un rythme digne de son nom. Inexistant face à la Croatie, il a mieux joué contre l'Australie et promet de continuer à progresser.
Lors d'un match sans grande pression pour les Brésiliens (ils ne perdraient la première place qu'en cas de défaite croisée avec une victoire de l'Australie, qui doit aussi remonter une différence de trois buts), Ronaldo doit saisir sa dernière occasion pour montrer qu'il peut évoluer à son niveau normal. "On n'a pas vu le Ronaldo qu'on voulait", précise même Parreira.
Meilleur buteur du dernier Mondial (8 buts), Ronaldo vise la place de meilleur buteur de l'histoire des Coupes du monde. Il doit se réveiller s'il veut marquer les deux buts qui le séparent de Gerd Muller (12 contre 14), d'autant que l'Allemand Miroslav Klose s'est lui mêlé à la quête en revenant à trois longueurs du Brésilien.
Juninho se tient prêt
A part Ronaldo, c'est le mystère autour de l'équipe. Ronaldinho, qui n'a pas encore explosé, devrait aussi être titulaire pour lui permettre de briller et de s'enlever un peu de pression des épaules avant les 8e, alors que Cafu (déjà averti) a demandé à jouer pour battre le record du nombre de matches disputés en Coupe du Monde par un Brésilien. Kaka et Roberto Carlos ont aussi demander à jouer...
"C'est nous qui décidons", rappelle Parreira qui devrait donner la priorité à des joueurs qui sont susceptibles d'entrer dans l'équipe à l'avenir en cas de blessure ou suspension. On parle ici de Juninho, Robinho (déjà averti), Gilberto Silva, Cicinho et Luisao. Le Lyonnais, véritable leader des remplaçants, survole les entraînements, Parreira ne tarit pas d'éloges à son égard mais il ne lui a pas donné une minute de jeu lors des deux derniers matches.
"On ne sait pas encore qui va jouer. Je suis prêt s'il le faut", souligne Juninho pour qui cette rencontre serait spéciale face à Zico, l'entraîneur du Japon: "C'était mon idole quand j'étais jeune. C'était un super joueur et je pense que ce sera un grand entraîneur".
Pour le moment, l'ancien numéro 10 brésilien a réussi à asseoir le Japon au sommet de la hiérarchie asiatique, mais malgré de bons matches de préparation, son équipe est en mauvaise passe. Sa survie ne tient qu'à un mince fil: le Japon ne se qualifiera qu'avec une victoire associée à une défaite ou un nul de l'Australie tout en remontant une différence de but défavorable par rapport aux Socceroos et aux Croates...
Zico, l'optimiste
Zico tente néanmoins de faire preuve d'optimisme. "Nous n'allons pas affronter un monstre horrible. Le Brésil est fort mais nous ne devons pas nous rendre tant qu'on a une possibilité mathématique".
Zico rappelle même l'histoire récente: en 1998, le Brésil qui avait gagné ses deux premiers matches de poule, avait perdu son 3e match contre la Norvège. Il rappelle aussi que le Japon aurait battu le Brésil en Allemagne l'année dernière lors de la Coupe des Confédération si un but marqué par les Nippons n'avait pas été injustement refusé pour hors-jeu (2-2).
Le Japon n'a toutefois marqué qu'un but depuis le début du Mondial et encore, sur ce but, il a bénéficié de beaucoup de réussite et d'une faute sur le gardien australien. Face aux Brésiliens qui n'ont pas encore pris de buts et avec des joueurs motivées, on voit mal David égratigner Goliath.