Des Espagnoles veulent prendre le contrôle
Soccer mardi, 6 juin 2006. 09:52 samedi, 14 déc. 2024. 14:41
MADRID (AFP) - Le monopole exclusif de la télécommande aux femmes: c'est l'une des 10 règles du jeu qu'un collectif d'Espagnoles saturées de soccer veulent imposer à leurs maris et compagnons pendant le Mondial-2006 en Allemagne (9 juin-9 juillet).
Se sentant "menacé par une tempête de testostérone", le collectif Femmes pour une Espagne sans soccer a lancé sur internet une campagne prônant l'abolition pure et simple des Mondiaux de soccer.
"Comme si nous n'en avions pas déjà assez avec les compétitions nationales!" tempêtent les initiatrices de cette initiative.
Pendant le Mondial, "les hommes ne nous laissent pas voir nos programmes de télévision favoris", "ils sont mentalement absents" et "les nuits romantiques sont remplacées par des hurlements absurdes à propos de 22 hommes qui n'ont rien de mieux à faire que de courir d'un bout à l'autre du terrain en donnant des coups de pieds dans un ballon", déplorent-elles.
En Espagne, où le soccer suscite la dévotion, "nous ne seront plus jamais hors-jeu", proclame ce collectif de femmes espagnoles "prêt à faire tout le nécessaire pour défendre ses principes, manifestations publiques, collecte de signatures, et même un référendum national s'il le faut".
Parmi les mesures de rétorsion envisagées, elle suggèrent: "Chaque match passé au bar sera puni par un petit-déjeuner apporté au lit. Lavé, rasé et sobre".
Se sentant "menacé par une tempête de testostérone", le collectif Femmes pour une Espagne sans soccer a lancé sur internet une campagne prônant l'abolition pure et simple des Mondiaux de soccer.
"Comme si nous n'en avions pas déjà assez avec les compétitions nationales!" tempêtent les initiatrices de cette initiative.
Pendant le Mondial, "les hommes ne nous laissent pas voir nos programmes de télévision favoris", "ils sont mentalement absents" et "les nuits romantiques sont remplacées par des hurlements absurdes à propos de 22 hommes qui n'ont rien de mieux à faire que de courir d'un bout à l'autre du terrain en donnant des coups de pieds dans un ballon", déplorent-elles.
En Espagne, où le soccer suscite la dévotion, "nous ne seront plus jamais hors-jeu", proclame ce collectif de femmes espagnoles "prêt à faire tout le nécessaire pour défendre ses principes, manifestations publiques, collecte de signatures, et même un référendum national s'il le faut".
Parmi les mesures de rétorsion envisagées, elle suggèrent: "Chaque match passé au bar sera puni par un petit-déjeuner apporté au lit. Lavé, rasé et sobre".