Des sentences sévères
Soccer samedi, 8 avr. 2006. 13:24 mercredi, 11 déc. 2024. 09:32
TUNIS (AP) - Des hooligans tunisiens ont été condamnés à plusieurs années d'emprisonnement à la suite des troubles qu'ils ont provoqués il y a deux semaines sur la voie publique, rapportait samedi le quotidien "Le Temps".
Sur les 29 inculpés qui ont comparu en état d'arrestation, 21 personnes ont écopé de peines allant de trois ans à six ans et demi de prison ferme. L'examen des cas des huit autres prévenus a été renvoyé au 10 avril à la demande des avocats de la défense.
Ces jeunes étaient accusés de "violences graves et voies de fait" perpétrées au niveau d'une station de péage lors de la rencontre entre supporters de l'Etoile du Sahel et de l'Espérance de Tunis après les matches de leurs équipes respectives.
Outre les dégâts matériels importants occasionnés aux équipements collectifs et aux voitures, une fillette avait été grièvement blessée. Plongée dans le coma pendant plusieurs jours, son état s'améliore progressivement, selon la presse du pays.
Ces violences, qui ont opposé les supporters des deux clubs en lutte pour le titre de champion de la première ligue professionnelle à trois journées de la fin de la compétition, a suscité un grand émoi en Tunisie.
Lors d'une réunion avec les dirigeants des clubs, le ministre du Sport, Abdallah Kaâbi, et le président du comité national olympique (CNO), Abdelhamid Slama, leur ont lancé de sévères mises en garde, menaçant d'être "sans merci" en cas de nouveaux troubles.
Sur les 29 inculpés qui ont comparu en état d'arrestation, 21 personnes ont écopé de peines allant de trois ans à six ans et demi de prison ferme. L'examen des cas des huit autres prévenus a été renvoyé au 10 avril à la demande des avocats de la défense.
Ces jeunes étaient accusés de "violences graves et voies de fait" perpétrées au niveau d'une station de péage lors de la rencontre entre supporters de l'Etoile du Sahel et de l'Espérance de Tunis après les matches de leurs équipes respectives.
Outre les dégâts matériels importants occasionnés aux équipements collectifs et aux voitures, une fillette avait été grièvement blessée. Plongée dans le coma pendant plusieurs jours, son état s'améliore progressivement, selon la presse du pays.
Ces violences, qui ont opposé les supporters des deux clubs en lutte pour le titre de champion de la première ligue professionnelle à trois journées de la fin de la compétition, a suscité un grand émoi en Tunisie.
Lors d'une réunion avec les dirigeants des clubs, le ministre du Sport, Abdallah Kaâbi, et le président du comité national olympique (CNO), Abdelhamid Slama, leur ont lancé de sévères mises en garde, menaçant d'être "sans merci" en cas de nouveaux troubles.