L'entraîneur du FC Barcelone, Ronald Koeman, a considéré comme un « manque de respect » les déclarations du Parisien Angel Di Maria sur Lionel Messi à propos des « possibilités » concernant une éventuelle venue de son compatriote argentin au PSG.

« Pour moi, c'est un manque de respect de parler autant de Leo, alors que Leo joue pour le Barça et avant un tour de qualification de Ligue des champions contre eux » (les Parisiens), en 8e de finale (aller le 16 février en Espagne, retour le 10 mars en France), a dit le technicien néerlandais.

« On peut se tromper en disant de genre de choses, surtout pour ne pas électriser un peu plus le match qu'on a contre eux », a ajouté Koeman après la victoire 5-3 a.p. contre Grenade en quart de finale de la Coupe du Roi.

Di Maria s'était exprimé peu avant à l'issue du succès 3-0 du PSG contre Nîmes, pour le compte de la 23e journée du Championnat de France. Interrogé par la télévision française Canal+ sur son désir de jouer au PSG avec Messi, Di Maria avait répondu : « Espérons. Je pense qu'il y a beaucoup de possibilités. Nous devons restons tranquilles, penser à nous et voir ce qui se passera ».

Messi, 33 ans, sera en fin de contrat en juin, et est depuis janvier libre de négocier avec d'autres formations. L'été dernier, le sextuple Ballon d'Or avait formulé l'envie de quitter son club de toujours, avant de se raviser.

Les propos ambigus de Di Maria interviennent quelques jours après la publication par le quotidien espagnol El Mundo du contrat pharaonique qui lie Messi au Barça (plus de 555 millions d'euros de revenu brut pour le capitaine blaugrana entre novembre 2017 et juin 2021).

Le 2 décembre, après la victoire 3-1 sur le terrain de Manchester United, Neymar, prodige brésilien du PSG et grand ami de Messi, avait confié sur ESPN avoir "très envie de rejouer avec lui, nous devons le faire l'année prochaine". "C'est ce que je veux le plus, prendre à nouveau du plaisir avec lui sur un terrain", avait-il ajouté.

Le directeur sporitif du PSG, Leonardo, avait de son côté confié à France Football mi-janvier: « On est assis à la grande table de ceux qui suivent le dossier de près. En fait, non, on n'est pas encore assis, mais notre chaise est juste réservée au cas où... »