CHATEL-SAINT-DENIS, Suisse - Raymond Domenech a reconnu que l'équipe de France de football s'était réveillée avec la gueule de bois au lendemain du camouflet infligé par les Pays-Bas 4-1, vendredi, à Berne.

"Je n'ai pas passé une bonne nuit de sommeil, 4-1 on cherche à comprendre. J'ai passé mon temps à regarder le match jusqu'à cinq heures du matin, en marche avant, en marche arrière, pour voir tout ce qui s'est passé. L'objectif est de se dire qu'il y a un autre match et que celui-ci compte le plus", a déclaré le sélectionneur samedi à Châtel-Saint-Denis.

La France va affronter l'Italie mardi, à Zurich, pour son dernier match du groupe C de l'Euro. Elle sera éliminée même en cas de victoire si dans le même temps la Roumanie battait les Pays-Bas. Qualifiés pour les quarts de finale, les Néerlandais comptent six points dans ce groupe C du premier tour, la Roumanie deux, la France et l'Italie un chacune.

Marco Van Basten, le sélectionneur des Pays-Bas, pourrait éliminer les champions du monde italiens et les vice-champions du monde français si son équipe était battue par la Roumanie mardi. Avant de battre la France 4-1, les Pays-Bas ont dominé l'Italie 3-0.

"Mon discours, c'est qu'il y le match contre l'Italie, un match contre l'Italie ne se rate pas, a indiqué Domenech. On espère que les Néerlandais auront contre la Roumanie la même réussite qu'ils ont eue contre nous et face aux Italiens. Il faut jouer notre chance à fond. Pour les joueurs, c'est le match le plus important de leur carrière. On se prépare à ce match capital contre l'Italie, il peut permettre de se qualifier. Quand on porte le maillot de l'équipe de France, il faut en être digne jusqu'au bout".