Domenech veut plus d'audace
Soccer jeudi, 15 juin 2006. 11:20 samedi, 14 déc. 2024. 13:05
HAMELIN (AP) - Après le 0-0 sans saveur concédé face à la Suisse, Raymond Domenech réclame "plus d'audace" à l'équipe de France de soccer et notamment à sa défense.
A trois jours du deuxième match du Mondial face à la Corée du Sud qui s'annonce déjà comme un véritable quitte ou double pour les Bleus, le sélectionneur national a annoncé jeudi qu'il entendait changer les mentalités, mais sans changer les hommes.
"Il faut qu'ils lâchent les chiens", a déclaré Raymond Domenech à Hamelin, le lieu d'entraînement de l'équipe de France en Allemagne.
"Il faut un petit degré (d'audace) en plus, qui s'adresse d'abord aux défenseurs. Ils doivent aller plus haut dans les actions. C'est une obligation. Pour être solide, il ne faut pas un bloc qui s'étire", a-t-il dit.
Lilian Thuram et William Gallas sont donc dans le collimateur du sélectionneur, qui a emboîté le pas à Zinédine Zidane. Face à la Suisse, "Zizou" avait harangué ses défenseurs pour qu'ils remontent davantage le ballon.
Mais Thuram ex-latéral droit des champions du monde et Gallas longtemps cantonné au poste de latéral gauche chez les Bleus, manquent d'automatismes, n'ayant disputé que quelques matches en commun comme défenseurs centraux.
Ils n'ont certainement pas l'aisance naturelle de Laurent Blanc, le "président" des champions du monde 1998, pour quitter leur zone et porter le danger dans le camp adverse, voire marquer, comme il l'avait fait face au Paraguay pour le premier but en or de l'histoire d'une Coupe du monde.
Mais comme les "réservistes" Gaël Givet, Jean-Alain Boumsong ou Mikaël Silvestre ne sont pas des techniciens hors pair, Domenech n'a guère le choix.
De plus, le sélectionneur a indiqué qu'il n'avait aucune envie de modifier son 11 de départ malgré la production en demi-teinte de ses joueurs face à la Suisse.
"Une équipe solide n'est pas une équipe que l'on change au
premier vent de travers, même si en vous écoutant on a l'impression qu'il y a eu une tempête", a-t-il déclaré. "On a construit solide, l'équipe sait s'accrocher, se mettre en place, bien récupérer le ballon. (...) Mais tout est possible, puisque le groupe compte 23 joueurs."
Pour tenter à Leipzig dimanche de mettre à mal la Corée,
demi-finaliste de la Coupe du monde 2002, le "patron" des Bleus souhaite donc "plus de fantaisie" pour "poser plus de problèmes à l'adversaire".
Il devrait pouvoir bénéficier du retour aux affaires de Florent Malouda, forfait contre la Suisse pour une raison non précisée. "Il est apte, comme il s'entraîne normalement, il peut jouer", a révélé Domenech.
Si la France du soccer s'inquiète de la production médiocre
affichée par les Bleus face à la Suisse, Raymond Domenech s'en satisfait. "L'équipe a respecté l'organisation, a confirmé sa solidité", dit-il.
Les Bleus n'ont pris qu'un but lors de leurs quatre derniers matches, face à la Chine.
Le sélectionneur, qui souhaitait une "copie propre" face à la Suisse, estime qu'elle a rendu "une copie trop propre... Tout le groupe doit avancer dans sa réflexion, pour se dire qu'il faut se lâcher".
Domenech reste hermétique à l'idée éventuelle d'ajouter un
attaquant, de mettre sur le banc un Patrick Vieira souvent
brouillon, où de devoir injecter du sang neuf en raison de la moyenne d'âge avancée de ses hommes, la France étant l'une des plus vieilles nations en lice en Allemagne.
"Qui veut voyager loin ménage sa monture", a lâché énigmatique le sélectionneur, droit dans ses bottes, qui vise la finale à Berlin le 9 juillet. [[PUBPC]]
A trois jours du deuxième match du Mondial face à la Corée du Sud qui s'annonce déjà comme un véritable quitte ou double pour les Bleus, le sélectionneur national a annoncé jeudi qu'il entendait changer les mentalités, mais sans changer les hommes.
"Il faut qu'ils lâchent les chiens", a déclaré Raymond Domenech à Hamelin, le lieu d'entraînement de l'équipe de France en Allemagne.
"Il faut un petit degré (d'audace) en plus, qui s'adresse d'abord aux défenseurs. Ils doivent aller plus haut dans les actions. C'est une obligation. Pour être solide, il ne faut pas un bloc qui s'étire", a-t-il dit.
Lilian Thuram et William Gallas sont donc dans le collimateur du sélectionneur, qui a emboîté le pas à Zinédine Zidane. Face à la Suisse, "Zizou" avait harangué ses défenseurs pour qu'ils remontent davantage le ballon.
Mais Thuram ex-latéral droit des champions du monde et Gallas longtemps cantonné au poste de latéral gauche chez les Bleus, manquent d'automatismes, n'ayant disputé que quelques matches en commun comme défenseurs centraux.
Ils n'ont certainement pas l'aisance naturelle de Laurent Blanc, le "président" des champions du monde 1998, pour quitter leur zone et porter le danger dans le camp adverse, voire marquer, comme il l'avait fait face au Paraguay pour le premier but en or de l'histoire d'une Coupe du monde.
Mais comme les "réservistes" Gaël Givet, Jean-Alain Boumsong ou Mikaël Silvestre ne sont pas des techniciens hors pair, Domenech n'a guère le choix.
De plus, le sélectionneur a indiqué qu'il n'avait aucune envie de modifier son 11 de départ malgré la production en demi-teinte de ses joueurs face à la Suisse.
"Une équipe solide n'est pas une équipe que l'on change au
premier vent de travers, même si en vous écoutant on a l'impression qu'il y a eu une tempête", a-t-il déclaré. "On a construit solide, l'équipe sait s'accrocher, se mettre en place, bien récupérer le ballon. (...) Mais tout est possible, puisque le groupe compte 23 joueurs."
Pour tenter à Leipzig dimanche de mettre à mal la Corée,
demi-finaliste de la Coupe du monde 2002, le "patron" des Bleus souhaite donc "plus de fantaisie" pour "poser plus de problèmes à l'adversaire".
Il devrait pouvoir bénéficier du retour aux affaires de Florent Malouda, forfait contre la Suisse pour une raison non précisée. "Il est apte, comme il s'entraîne normalement, il peut jouer", a révélé Domenech.
Si la France du soccer s'inquiète de la production médiocre
affichée par les Bleus face à la Suisse, Raymond Domenech s'en satisfait. "L'équipe a respecté l'organisation, a confirmé sa solidité", dit-il.
Les Bleus n'ont pris qu'un but lors de leurs quatre derniers matches, face à la Chine.
Le sélectionneur, qui souhaitait une "copie propre" face à la Suisse, estime qu'elle a rendu "une copie trop propre... Tout le groupe doit avancer dans sa réflexion, pour se dire qu'il faut se lâcher".
Domenech reste hermétique à l'idée éventuelle d'ajouter un
attaquant, de mettre sur le banc un Patrick Vieira souvent
brouillon, où de devoir injecter du sang neuf en raison de la moyenne d'âge avancée de ses hommes, la France étant l'une des plus vieilles nations en lice en Allemagne.
"Qui veut voyager loin ménage sa monture", a lâché énigmatique le sélectionneur, droit dans ses bottes, qui vise la finale à Berlin le 9 juillet. [[PUBPC]]