MUNICH (AP) - Cédant aux pressions d'adopter des sanctions plus sévères en matière de dopage, la FIFA acceptera de décerner des suspensions minimales de deux ans tout en permettant aux associations nationales de soccer de réduire certaines peines en présence de circonstances spéciales.

Chuck Blazer, un membre du comité exécutif de la FIFA, a indiqué dimanche que son organisation se conformera "sur papier" aux normes de l'Agence mondiale antidopage. L'AMA a exercé de la pression sur la FIFA ces dernières semaines afin d'amener celle-ci à se faire plus sévère.

"En principe, nous sommes d'accord avec les suspensions de deux ans, qui dans certains cas pourraient être plus longues ou plus courtes, a déclaré Blazer à Associated Press. Nous maintenons le principe d'une gestion cas par cas."

La recommandation du comité exécutif de l'organisme qui régit le soccer mondial doit être adoptée plus tard cette semaine à l'occasion du congrès de la FIFA. Elle a pour but de résoudre la dispute avec l'AMA, qui a accusé le soccer de ne pas se conformer au code mondial antidopage. Toutes les fédérations doivent respecter le code sinon elles risquent d'être bannies des Jeux olympiques.

Jusqu'ici, la FIFA ne prônait qu'une suspension minimale de six mois.

"Le dopage dans notre sport est un événement extraordinaire et anormal, a toutefois insisté Blazer. Nous considérons que tous les cas doivent être évalués sur une base individuelle."