Dopage : UEFA et la FIFA accusées
Soccer mercredi, 25 mars 2009. 12:12 samedi, 14 déc. 2024. 11:30
GENEVE - Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) John Fahey a accusé mercredi l'UEFA et la FIFA "d'ignorer la réalité du dopage dans le sport", en refusant les exigences de localisation auxquelles doivent se soumettre les joueurs pour réaliser des contrôles inopinés.
"Un des principes clés d'un contrôle antidopage efficace est l'effet de surprise et la possibilité de contrôle d'un athlète sans préavis 365 jours par an", a déclaré John Fahey dans un communiqué.
"Demander, comme le font la Fifa et l'UEFA, que les contrôles aient lieu seulement sur les terrains d'entraînement et non pas pendant les périodes de vacances, c'est ignorer la réalité du dopage dans le sport", poursuit M. Fahey.
"L'expérience a prouvé que les athlètes qui trichent saisissent toutes les occasions de le faire et se dopent quand ils pensent qu'ils ne seront pas contrôlés", a-t-il ajouté.
Depuis le 1er janvier 2009, un petit groupe de sportifs de haut niveau, choisis par leur fédération ou par l'agence antidopage de leur pays, doivent donner, via un système informatique sécurisé, leur agenda des trois mois suivants en fournissant, pour chaque jour, une heure et l'endroit où ils se trouvent.
Mardi, la FIFA et l'UEFA ont formellement rejeté dans un communiqué commun "les localisations individuelles, et veulent les voir remplacées par les localisations collectives, c'est-à-dire dans le cadre de l'équipe et l'infrastructure du stade".
"L'AMA a été surprise et inquiète de lire ce communiqué", souligne l'Agence mondiale antidopage.
"Un des principes clés d'un contrôle antidopage efficace est l'effet de surprise et la possibilité de contrôle d'un athlète sans préavis 365 jours par an", a déclaré John Fahey dans un communiqué.
"Demander, comme le font la Fifa et l'UEFA, que les contrôles aient lieu seulement sur les terrains d'entraînement et non pas pendant les périodes de vacances, c'est ignorer la réalité du dopage dans le sport", poursuit M. Fahey.
"L'expérience a prouvé que les athlètes qui trichent saisissent toutes les occasions de le faire et se dopent quand ils pensent qu'ils ne seront pas contrôlés", a-t-il ajouté.
Depuis le 1er janvier 2009, un petit groupe de sportifs de haut niveau, choisis par leur fédération ou par l'agence antidopage de leur pays, doivent donner, via un système informatique sécurisé, leur agenda des trois mois suivants en fournissant, pour chaque jour, une heure et l'endroit où ils se trouvent.
Mardi, la FIFA et l'UEFA ont formellement rejeté dans un communiqué commun "les localisations individuelles, et veulent les voir remplacées par les localisations collectives, c'est-à-dire dans le cadre de l'équipe et l'infrastructure du stade".
"L'AMA a été surprise et inquiète de lire ce communiqué", souligne l'Agence mondiale antidopage.