"Encore Chelsea... C'est étonnant"
Soccer mercredi, 9 avr. 2008. 12:09 vendredi, 13 déc. 2024. 04:45
LONDRES - Liverpool et Chelsea, qui ont éliminé mardi Arsenal et Fenerbahçe, se retrouveront en demi-finale de la Ligue des Champions fin avril, pour un "classique" sulfureux joué lors de deux des trois dernières éditions.
"Encore Chelsea... C'est étonnant", a réagi l'entraîneur de Liverpool Rafael Benitez après sa qualification. "Comme à chaque fois, cela sera très, très difficile".
Pourtant, Benitez n'a pas à se plaindre des précédentes demi-finale de C1 contre les Blues. Si l'ancien entraîneur de Chelsea, Jose Mourinho, se réveille en sueur la nuit, son cauchemar a un visage: celui, rond et avenant, de Benitez. Non content de l'avoir sorti de la Coupe d'Angleterre en 2006, l'Espagnol l'a privé de deux finales de C1, précipitant son limogeage.
La première fois, c'était en 2005, après un 0-0 à Stamford Bridge, sur un but imaginaire de Luis Garcia, qui n'avait sans doute jamais passé la ligne (1-0); la seconde l'an passé, après une séance de tirs au but d'une tension invraisemblable à laquelle n'avaient pas résisté ses joueurs Geremi et Arjen Robben.
Une revanche de son ancienne équipe n'apaiserait sans doute pas celui qui se présente comme le "Special One", dépité d'avoir été débarqué en septembre comme un vulgaire entraîneur de district.
"Normal One" Grant
Son successeur, Avram "Normal One" Grant est un candidat bien improbable à la gloire. Son équipe gagne sans convaincre, comme face à Fenerbahçe mercredi ou à Manchester City en championnat le week-end passé.
Discret, méprisé par la presse anglaise comme par ses joueurs, annoncé sur le départ, l'Israélien peut réussir un improbable doublé championnat-Ligue des Champions, et affiche la foi des miraculés.
"Bien sûr que j'y crois. J'y croyais lors de notre match qui avait suivi notre nul contre Rosenborg à domicile (ndlr: la veille du départ de Mourinho), j'y croyais quand nous avions cinq équipes devant nous en championnat avec je ne sais plus combien de points de retard", dit-il.
Il lui faudra toutefois faire jeu égal avec Benitez, qui a encore prouvé face à Arsène Wenger et Arsenal, qu'il était l'un des meilleurs -sinon le meilleur- tacticiens quand il s'agissait de Ligue des Champions.
Il lui faudra également gérer son effectif pléthorique avec le match décisif en championnat contre Manchester United coincé entre l'aller et le retour...
Contrairement à 2005 et 2007, le second acte se déroulera à Stamford Bridge. Un avantage non négligeable: Liverpool ne s'est fait sortir qu'une fois (par Benfica en 2006) de la Ligue des Champions dans des confrontations aller/retour quand le second match avait Anfield pour théâtre...
Les incertitudes sur les gardiens (Petr Cech et Carlo Cudicini blessés) et la suspension du milieu Michael Essien pour l'aller sont toutefois de mauvaises nouvelles pour les Blues, face à des Reds qui, comme tous les ans, arrivent au pic de leur forme en fin de saison.
"Encore Chelsea... C'est étonnant", a réagi l'entraîneur de Liverpool Rafael Benitez après sa qualification. "Comme à chaque fois, cela sera très, très difficile".
Pourtant, Benitez n'a pas à se plaindre des précédentes demi-finale de C1 contre les Blues. Si l'ancien entraîneur de Chelsea, Jose Mourinho, se réveille en sueur la nuit, son cauchemar a un visage: celui, rond et avenant, de Benitez. Non content de l'avoir sorti de la Coupe d'Angleterre en 2006, l'Espagnol l'a privé de deux finales de C1, précipitant son limogeage.
La première fois, c'était en 2005, après un 0-0 à Stamford Bridge, sur un but imaginaire de Luis Garcia, qui n'avait sans doute jamais passé la ligne (1-0); la seconde l'an passé, après une séance de tirs au but d'une tension invraisemblable à laquelle n'avaient pas résisté ses joueurs Geremi et Arjen Robben.
Une revanche de son ancienne équipe n'apaiserait sans doute pas celui qui se présente comme le "Special One", dépité d'avoir été débarqué en septembre comme un vulgaire entraîneur de district.
"Normal One" Grant
Son successeur, Avram "Normal One" Grant est un candidat bien improbable à la gloire. Son équipe gagne sans convaincre, comme face à Fenerbahçe mercredi ou à Manchester City en championnat le week-end passé.
Discret, méprisé par la presse anglaise comme par ses joueurs, annoncé sur le départ, l'Israélien peut réussir un improbable doublé championnat-Ligue des Champions, et affiche la foi des miraculés.
"Bien sûr que j'y crois. J'y croyais lors de notre match qui avait suivi notre nul contre Rosenborg à domicile (ndlr: la veille du départ de Mourinho), j'y croyais quand nous avions cinq équipes devant nous en championnat avec je ne sais plus combien de points de retard", dit-il.
Il lui faudra toutefois faire jeu égal avec Benitez, qui a encore prouvé face à Arsène Wenger et Arsenal, qu'il était l'un des meilleurs -sinon le meilleur- tacticiens quand il s'agissait de Ligue des Champions.
Il lui faudra également gérer son effectif pléthorique avec le match décisif en championnat contre Manchester United coincé entre l'aller et le retour...
Contrairement à 2005 et 2007, le second acte se déroulera à Stamford Bridge. Un avantage non négligeable: Liverpool ne s'est fait sortir qu'une fois (par Benfica en 2006) de la Ligue des Champions dans des confrontations aller/retour quand le second match avait Anfield pour théâtre...
Les incertitudes sur les gardiens (Petr Cech et Carlo Cudicini blessés) et la suspension du milieu Michael Essien pour l'aller sont toutefois de mauvaises nouvelles pour les Blues, face à des Reds qui, comme tous les ans, arrivent au pic de leur forme en fin de saison.