Espagne-Portugal: l'Ibère sera chaud
Soccer mardi, 22 juin 2004. 11:05 jeudi, 12 déc. 2024. 23:06
LISBONNE (AFP) - L'Euro-2004 de soccer connaît dimanche à Lisbonne sa première grosse poussée de fièvre avec un derby volcanique entre frères ennemis ibériques, un Espagne-Portugal dont tout laisse à penser que le vaincu sera éliminé du tournoi et promis aux gémonies.
Dans ce groupe (A), elles sont théoriquement trois sélections à prétendre encore aux deux billets d'accès aux quarts de finale. Mais la Grèce, révélation du premier tour de cet Euro, est pratiquement assurée de s'approprier une de ces places.
Elle affronte à Faro (sud) une équipe de Russie déjà hors course après deux défaites en deux matches au cours desquels elle a surtout montré son manque de forme. La tâche des Grecs est d'autant moins insurmontable qu'il leur suffit de ne pas perdre, un match nul suffisant à les propulser en quart.
L'intensité dramatique est autrement plus forte pour le choc de Lisbonne.
L'Espagne elle aussi pourrait se satisfaire d'un partage des points mais elle est attendue par une équipe portugaise pour qui la victoire est impérative. Selon le mot de son entraîneur brésilien Luiz Felipe Scolari, elle s'est déclarée rien moins qu'en état de "guerre".
Organisateur du tournoi, le Portugal n'ose imaginer que sa Selecçao, sur son terrain et devant son public, disparaisse aussi prématurément et n'entre pas au moins dans le "grand 8", le club des qualifiés pour les quarts de finale.
Un échec et ce serait la crise assurée pour le soccer du cru, le grand coup de balai garanti pour joueurs et dirigeants.
Mais s'il est une nation dont les Portugais ne doivent attendre aucune compassion, c'est justement l'Espagne, leur (très) vieille rivale, bien avant l'invention du soccer.
. Le programme de dimanche:
(19h45 locales, 18h45 GMT): Russie - Grèce à Faro
(19h45 locales, 18h45 GMT): Espagne - Portugal à Lisbonne (stade Alvalade)
Dans ce groupe (A), elles sont théoriquement trois sélections à prétendre encore aux deux billets d'accès aux quarts de finale. Mais la Grèce, révélation du premier tour de cet Euro, est pratiquement assurée de s'approprier une de ces places.
Elle affronte à Faro (sud) une équipe de Russie déjà hors course après deux défaites en deux matches au cours desquels elle a surtout montré son manque de forme. La tâche des Grecs est d'autant moins insurmontable qu'il leur suffit de ne pas perdre, un match nul suffisant à les propulser en quart.
L'intensité dramatique est autrement plus forte pour le choc de Lisbonne.
L'Espagne elle aussi pourrait se satisfaire d'un partage des points mais elle est attendue par une équipe portugaise pour qui la victoire est impérative. Selon le mot de son entraîneur brésilien Luiz Felipe Scolari, elle s'est déclarée rien moins qu'en état de "guerre".
Organisateur du tournoi, le Portugal n'ose imaginer que sa Selecçao, sur son terrain et devant son public, disparaisse aussi prématurément et n'entre pas au moins dans le "grand 8", le club des qualifiés pour les quarts de finale.
Un échec et ce serait la crise assurée pour le soccer du cru, le grand coup de balai garanti pour joueurs et dirigeants.
Mais s'il est une nation dont les Portugais ne doivent attendre aucune compassion, c'est justement l'Espagne, leur (très) vieille rivale, bien avant l'invention du soccer.
. Le programme de dimanche:
(19h45 locales, 18h45 GMT): Russie - Grèce à Faro
(19h45 locales, 18h45 GMT): Espagne - Portugal à Lisbonne (stade Alvalade)