Euro: la Russie ridiculise l'Italie
Soccer vendredi, 1 juin 2012. 17:16 mercredi, 11 déc. 2024. 14:45
ZURICH - L'Italie, ridiculisée par la Russie (3-0), n'a pas fait oublier le scandale des matches truqués dit "Calcioscommesse" dans lequel elle est empêtrée, ratant son seul match de préparation à l'Euro 2012, vendredi à Zurich.
L'Italie sera meilleure à l'Euro, on parie? Secouée en défense par les dribbles russes et sans dents en attaque, la "Nazionale" part pleine d'inquiétudes à l'Euro.
Elle s'est logiquement inclinée sur un but d'Aleksandr Kerzhakov (60), et un doublé de Roman Shirokov, exploitant les mésententes dans la défense italienne et la fébrilité de Morgan De Sanctis, le deuxième gardien (75, 89).
Si elle ne sera pas forfait à l'Euro, comme l'a lancé dans la journée Cesare Prandelli sous le coup de l'exaspération, elle risque d'y faire long-feu en jouant de cette façon.
L'amical contre le Luxembourg annulé après le tremblement de terre en Emilie-Romagne, le sélectionneur n'avait plus que ce match pour voir son équipe. Il a aligné son onze probable pour le premier match contre l'Espagne, le 10 juin, à Giorgio Chiellini (blessé) près.
Revoilà Arshavin
Mais la défense a coulé, et seule la maladresse des Russes a préservé l'Italie et a retardé l'échéance. Surtout le duo d'attaque Antonio Cassano-Mario Balotelli, sur lequel compte Prandelli, n'a presque pas pesé. Les nombreux changements de Prandelli (six) n'ont pas réveillé l'Italie.
En marge du "Calcioscommesse", Gianluigi Buffon, secoué par la révélation du million et demi d'euros versés en dix mois en 2010 à une officine de paris, a fait une bonne mi-temps, avant d'être remplacé par Morgan De Sanctis.
La Russie aussi a changé de gardien à la pause, Igor Akinfeev remplaçant Vyacheslav Malafeev.
L'équipe de Dick Advocaat a elle laissé voir un bon potentiel, notamment sa technique au-dessus de la moyenne, mais elle a raté un nombre d'occasions impressionnant avant de trouver la faille. L'Italie aurait pu tomber encore plus bas sans cette maladresse.
Konstantin Zyryanov a dévoré à lui tout seul deux balles de buts, envoyant nettement au-dessus ou à côté des ballons brûlants servis par Andrei Arshavin.
Le petit génie du Zenit Saint-Pétersbourg, qui avait explosé à l'Euro précédent, est le patron. Aligné au centre de l'attaque, il a créé de nombreux décalages mal exploités par ses deux soutiens, Kerzhakov, qui a gaspillé des munitions avant de trouver la mire, et Alan Dzagoev, pas assez incisif.
La Russie a au moins fait oublier son petit scandale à elle, son pathétique 0-0 contre l'Estonie lors du précédent amical.
L'Italie sera meilleure à l'Euro, on parie? Secouée en défense par les dribbles russes et sans dents en attaque, la "Nazionale" part pleine d'inquiétudes à l'Euro.
Elle s'est logiquement inclinée sur un but d'Aleksandr Kerzhakov (60), et un doublé de Roman Shirokov, exploitant les mésententes dans la défense italienne et la fébrilité de Morgan De Sanctis, le deuxième gardien (75, 89).
Si elle ne sera pas forfait à l'Euro, comme l'a lancé dans la journée Cesare Prandelli sous le coup de l'exaspération, elle risque d'y faire long-feu en jouant de cette façon.
L'amical contre le Luxembourg annulé après le tremblement de terre en Emilie-Romagne, le sélectionneur n'avait plus que ce match pour voir son équipe. Il a aligné son onze probable pour le premier match contre l'Espagne, le 10 juin, à Giorgio Chiellini (blessé) près.
Revoilà Arshavin
Mais la défense a coulé, et seule la maladresse des Russes a préservé l'Italie et a retardé l'échéance. Surtout le duo d'attaque Antonio Cassano-Mario Balotelli, sur lequel compte Prandelli, n'a presque pas pesé. Les nombreux changements de Prandelli (six) n'ont pas réveillé l'Italie.
En marge du "Calcioscommesse", Gianluigi Buffon, secoué par la révélation du million et demi d'euros versés en dix mois en 2010 à une officine de paris, a fait une bonne mi-temps, avant d'être remplacé par Morgan De Sanctis.
La Russie aussi a changé de gardien à la pause, Igor Akinfeev remplaçant Vyacheslav Malafeev.
L'équipe de Dick Advocaat a elle laissé voir un bon potentiel, notamment sa technique au-dessus de la moyenne, mais elle a raté un nombre d'occasions impressionnant avant de trouver la faille. L'Italie aurait pu tomber encore plus bas sans cette maladresse.
Konstantin Zyryanov a dévoré à lui tout seul deux balles de buts, envoyant nettement au-dessus ou à côté des ballons brûlants servis par Andrei Arshavin.
Le petit génie du Zenit Saint-Pétersbourg, qui avait explosé à l'Euro précédent, est le patron. Aligné au centre de l'attaque, il a créé de nombreux décalages mal exploités par ses deux soutiens, Kerzhakov, qui a gaspillé des munitions avant de trouver la mire, et Alan Dzagoev, pas assez incisif.
La Russie a au moins fait oublier son petit scandale à elle, son pathétique 0-0 contre l'Estonie lors du précédent amical.