Arsenal confirme la venue de T. Henry
Soccer vendredi, 6 janv. 2012. 09:04 samedi, 14 déc. 2024. 14:55
PARIS - Thierry Henry va quitter momentanément son exil doré à New York pour retrouver Arsenal, théâtre de ses plus grands exploits, pour une pige de deux mois, histoire de donner un coup de main à des Gunners handicapés par le départ à la CAN de plusieurs éléments offensifs.
Les retrouvailles entre « Titi » et le club londonien qui l'a fait roi ne faisaient quasiment aucun doute, le joueur s'entraînant avec les troupes d'Arsène Wenger depuis novembre et l'élimination des New York Red Bulls en MLS. La nouvelle a été officialisée vendredi par le manageur français, ravi de ce « renfort de poids », même pour une courte durée.
« Je suis très heureux. C'était ma volonté et celle de Thierry. Nous allons l'avoir avec nous en janvier et en février, a déclaré Wenger. Ensuite, il retournera aux Etats-Unis (le championnat reprendra le 10 mars, ndlr). Comme il jouera l'esprit tranquille, il nous sera d'une grande aide. »
« On dit souvent que l'amour rend aveugle, c'était donc difficile pour moi de dire non à Arsenal, a pour sa part réagi Henry sur le site internet du club. Entre Arsenal et moi, cela a toujours été une histoire d'amour. »
En enrôlant l'ancien champion du monde (1998) et d'Europe (2000), Arsenal réalise un magnifique coup qui devrait largement compenser les départs à la Coupe d'Afrique des nations (21 janvier au 12 février au Gabon et en Guinée Equatoriale) de Gervinho (Côte d'Ivoire) et de Marouane Chamakh (Maroc).
Monument
Certes, Henry n'est plus à 34 ans ce dynamiteur des surfaces qui a régné à 4 reprises sur le classement des buteurs de la Premier League (2002, 2004, 2005, 2006). Son image a même été sérieusement brouillée par une fin de carrière internationale cauchemardesque, entre sa main contre l'Eire et une dernière Coupe du monde en 2010 ternie par le fiasco de Knysna.
Mais son aura reste intacte du côté de Londres et son influence devrait dépasser largement le cadre sportif. Le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal (226) et des Bleus (51 en 123 sélections) est en effet un véritable monument pour les supporteurs des Gunners, une statue à son effigie ayant même été édifiée devant l'Emirates Stadium, début décembre. Lui qui a toujours été accusé de masquer ses émotions sur un terrain, avait d'ailleurs dû sécher ses larmes devant un tel honneur.
Outre un rôle de remplaçant de luxe de l'inamovible Robin Van Persie, Henry aura un statut de guide pour la jeune garde d'une équipe distancée en Championnat (5e à 12 points du leader Manchester City).
Sur le banc lors du Mondial-98, c'est en rejoignant Arsenal l'année d'après en provenance de la Juventus Turin que Henry a réellement pris son envol pour devenir l'un des attaquants les plus redoutables de la planète. Avec les Gunners, l'enfant des Ulis a quasiment tout gagné (Championnat d'Angleterre 2002 et 2004, Coupe d'Angleterre 2002 et 2003), échouant seulement en finale de la Ligue des champions en 2006 face au FC Barcelone (2-1).
Il se rattrapera en soulevant enfin la C1 avec le Barça en 2009 lors d'une année historique marquée par la quête de 6 trophées (Ligue des champions, Championnat d'Espagne, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe, Supercoupe d'Espagne et Coupe du monde des clubs).
Le challenge qui lui est proposé n'est pas véritablement du même standing mais, pour les fans d'Arsenal, le simple fait de revoir le Roi Henry avec le maillot rouge et blanc des Gunners est déjà en soi une bénédiction.
Les retrouvailles entre « Titi » et le club londonien qui l'a fait roi ne faisaient quasiment aucun doute, le joueur s'entraînant avec les troupes d'Arsène Wenger depuis novembre et l'élimination des New York Red Bulls en MLS. La nouvelle a été officialisée vendredi par le manageur français, ravi de ce « renfort de poids », même pour une courte durée.
« Je suis très heureux. C'était ma volonté et celle de Thierry. Nous allons l'avoir avec nous en janvier et en février, a déclaré Wenger. Ensuite, il retournera aux Etats-Unis (le championnat reprendra le 10 mars, ndlr). Comme il jouera l'esprit tranquille, il nous sera d'une grande aide. »
« On dit souvent que l'amour rend aveugle, c'était donc difficile pour moi de dire non à Arsenal, a pour sa part réagi Henry sur le site internet du club. Entre Arsenal et moi, cela a toujours été une histoire d'amour. »
En enrôlant l'ancien champion du monde (1998) et d'Europe (2000), Arsenal réalise un magnifique coup qui devrait largement compenser les départs à la Coupe d'Afrique des nations (21 janvier au 12 février au Gabon et en Guinée Equatoriale) de Gervinho (Côte d'Ivoire) et de Marouane Chamakh (Maroc).
Monument
Certes, Henry n'est plus à 34 ans ce dynamiteur des surfaces qui a régné à 4 reprises sur le classement des buteurs de la Premier League (2002, 2004, 2005, 2006). Son image a même été sérieusement brouillée par une fin de carrière internationale cauchemardesque, entre sa main contre l'Eire et une dernière Coupe du monde en 2010 ternie par le fiasco de Knysna.
Mais son aura reste intacte du côté de Londres et son influence devrait dépasser largement le cadre sportif. Le meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal (226) et des Bleus (51 en 123 sélections) est en effet un véritable monument pour les supporteurs des Gunners, une statue à son effigie ayant même été édifiée devant l'Emirates Stadium, début décembre. Lui qui a toujours été accusé de masquer ses émotions sur un terrain, avait d'ailleurs dû sécher ses larmes devant un tel honneur.
Outre un rôle de remplaçant de luxe de l'inamovible Robin Van Persie, Henry aura un statut de guide pour la jeune garde d'une équipe distancée en Championnat (5e à 12 points du leader Manchester City).
Sur le banc lors du Mondial-98, c'est en rejoignant Arsenal l'année d'après en provenance de la Juventus Turin que Henry a réellement pris son envol pour devenir l'un des attaquants les plus redoutables de la planète. Avec les Gunners, l'enfant des Ulis a quasiment tout gagné (Championnat d'Angleterre 2002 et 2004, Coupe d'Angleterre 2002 et 2003), échouant seulement en finale de la Ligue des champions en 2006 face au FC Barcelone (2-1).
Il se rattrapera en soulevant enfin la C1 avec le Barça en 2009 lors d'une année historique marquée par la quête de 6 trophées (Ligue des champions, Championnat d'Espagne, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe, Supercoupe d'Espagne et Coupe du monde des clubs).
Le challenge qui lui est proposé n'est pas véritablement du même standing mais, pour les fans d'Arsenal, le simple fait de revoir le Roi Henry avec le maillot rouge et blanc des Gunners est déjà en soi une bénédiction.