Le PSG a confirmé samedi son coup de mou en concédant son deuxième nul d'affilée, à Reims (1-1), mais reste meneur du Championnat de France, un point devant Rennes et toujours trois devant son adversaire du jour.

Après son nul à domicile face à Bordeaux (2-2), le triple champion en titre a de nouveau marqué le pas face à d'étonnants Rémois qui valident leur excellent début de saison après avoir évité la relégation de justesse lors du précédent exercice.

Le match ne s'est vraiment emballé que dans les dernières minutes, avec l'ouverture du score de Jordan Siebatcheu (83e) suivie de l'égalisation de Edinson Cavani (84e), entré à la 65e minute, comme Angel Di Maria, et devenu le meilleur buteur de L1 (5 buts).

Laurent Blanc avait choisi de faire tourner, en titularisant pas moins de sept remplaçants habituels (Grégory Van der Wiel, Marquinhos, Layvin Kurzawa, Benjamin Stambouli, Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi et Lucas). Thiago Motta, lui, a été protégé contre un nouveau carton jaune qui l'aurait suspendu pour le clasico du 4 octobre face à Marseille.

Zlatan Ibrahimovic était aligné mais est encore resté muet, manquant notamment une énorme occasion (62e), la meilleure avec le poteau trouvé par Nicolas De Préville (41e) auparavant côté Reims.

Rennes : pétard mouillé

Vendredi en ouverture de cette journée, Rennes avait l'occasion de dépasser au moins provisoirement le PSG. Mais comme souvent, voire toujours, chez les Rouge et Noir, la promesse fut déçue, avec un nul face à Lille (1-1).

Leur entame en fanfare, la meilleure après cinq journées depuis 1950-1951, s'est prolongée dans la fête d'avant-match (spectacle pyrotechnique etc.) pour le baptême officiel du Roazhon Park, nouvelle appellation du Stade de la Route de Lorient. Mais pas sur le terrain, malgré l'exclusion du gardien lillois Vincent Enyeama.

Le penalty consécutif a été raté par Paul-Georges Ntep, qui s'est racheté en égalisant après l'ouverture du score de Sofiane Boufal, unique buteur lillois avec sa deuxième réalisation.

Olympico : étincelles en vue

L'affiche de cette 6e journée oppose Marseille à Lyon dimanche soir, pour le premier grand test en championnat entre deux clubs devenus rivaux dans l'ombre du PSG, concurrence exacerbée par les polémiques récurrentes entre les présidents Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas.

Au classement, après cinq premières journées laborieuses, l'enjeu pour l'OM sera de dépasser son adversaire, et pour l'OL de s'arrimer au gruppetto chassant Paris. Marseille voudra confirmer sa dynamique de deux victoires (4-1 contre Bastia en championnat et 3-0 à Groningue en C3) et Lyon infirmer sa tendance aux nuls (0-0 face à Lille en L1 et 1-1 chez La Gantoise en Ligue des champions).

Deux Lyonnais sont attendus de pied ferme: Valbuena pour son retour annoncé houleux au Vélodrome, et Lacazette après son penalty raté mercredi en C1 bloquant toujours son compteur à zéro.

Côté marseillais, Michel passera lui aussi un vrai test. Pour s'attirer les bonnes grâces du Vélodrome, l'entraîneur s'est du coup mis du côté de ceux qui hueront Mathieu Valbuena. « Il faut prendre cela du bon côté, celui de la chaleur d'un stade, mais les joueurs passant d'un club à l'autre le méritent en quelque sorte. C'est clair qu'en changeant de club, connaissant la rivalité, on ne va pas lui offrir des fleurs. Espérons que cela restera sportif. »

Européens : rallumer la flamme

Jeudi en Europa League, Saint-Etienne, Bordeaux et Monaco ont couru après le score, contre Rosenborg (2-2), Liverpool (1-1) et sur la pelouse d'Anderlecht (1-1).

Il s'agit de relancer la machine, dimanche à domicile: les Verts reçoivent Nantes, les Girondins Toulouse, et l'ASM Lorient. Saint-Etienne (4e), en cas de succès, reviendrait à une longueur du PSG.