Biscardo victime du scandale
Soccer mercredi, 17 mai 2006. 15:01 samedi, 14 déc. 2024. 05:45
ROME (AP) - L'un des plus célèbres présentateurs de la télévision italienne a démissionné après avoir été accusé d'avoir collaboré avec Luciano Moggi, le manager général de la Juventus de Turin, dans le but de donner la meilleure image possible du club piémontais.
Des journaux italiens ont publié des extraits de conversations téléphoniques dans lesquelles Moggi fait pression sur Aldo Biscardi pour qu'il loue à l'antenne la formation piémontaise. Les appels téléphoniques de supporters auraient été sélectionnés, selon les extraits publiés.
Biscardi dirige depuis de nombreuses années "Processo", une émission de télévision du lundi soir, durant laquelle sont disséquées les rencontres de championnat jouées la veille.
Biscardi, qui était à l'antenne depuis 26 ans, a décidé de démissionner en raison "de tout ce qui se passe dans le monde du soccer". Il n'a pas exclu qu'il pourrait revenir aux affaires dans le futur.
Maurizio, le fils de Biscardi, a nié toute implication de son père dans des manoeuvres malhonnêtes.
L'émission de lundi était la dernière de la saison. Biscardi devait présenter un programme de même type lors de la Coupe du monde en Allemagne le mois prochain, mais cette éventualité est désormais incertaine.
Le scandale dans le soccer italien a éclaté la semaine dernière.
Selon le parquet de Naples, quatre clubs de Série A, la Juventus, la Lazio, le Milan AC et la Fiorentina sont impliqués dans le scandale des matches truqués.
Quarante et une personnes soupçonnées d'association criminelle ont été convoquées pour être interrogées par la justice.
Le parquet de Naples avait annoncé vendredi que les enquêteurs se penchaient actuellement sur des manipulations présumées concernant 20 matches disputés lors de la saison 2004-05, dont 19 de première division, la Série A.
Les clubs concernés risquent de lourdes sanctions allant de la perte de leurs trophées à la relégation.
Le président de la Ligue italienne de soccer, Adriano Galliani, qui est également vice-président du Milan AC, a été interrogé par des procureurs mardi, en compagnie de l'entraîneur du club Carlo Ancelotti et de celui de l'Inter, Roberto Mancini.
Lundi, le parquet de Rome avait interrogé le directeur de la Juventus Turin Luciano Moggi, qui a quitté son poste en raison de son implication dans le scandale. Il est accusé d'avoir fait jouer son influence lors de désignations d'arbitres pour des matches de son club.
Des journaux italiens ont publié des extraits de conversations téléphoniques dans lesquelles Moggi fait pression sur Aldo Biscardi pour qu'il loue à l'antenne la formation piémontaise. Les appels téléphoniques de supporters auraient été sélectionnés, selon les extraits publiés.
Biscardi dirige depuis de nombreuses années "Processo", une émission de télévision du lundi soir, durant laquelle sont disséquées les rencontres de championnat jouées la veille.
Biscardi, qui était à l'antenne depuis 26 ans, a décidé de démissionner en raison "de tout ce qui se passe dans le monde du soccer". Il n'a pas exclu qu'il pourrait revenir aux affaires dans le futur.
Maurizio, le fils de Biscardi, a nié toute implication de son père dans des manoeuvres malhonnêtes.
L'émission de lundi était la dernière de la saison. Biscardi devait présenter un programme de même type lors de la Coupe du monde en Allemagne le mois prochain, mais cette éventualité est désormais incertaine.
Le scandale dans le soccer italien a éclaté la semaine dernière.
Selon le parquet de Naples, quatre clubs de Série A, la Juventus, la Lazio, le Milan AC et la Fiorentina sont impliqués dans le scandale des matches truqués.
Quarante et une personnes soupçonnées d'association criminelle ont été convoquées pour être interrogées par la justice.
Le parquet de Naples avait annoncé vendredi que les enquêteurs se penchaient actuellement sur des manipulations présumées concernant 20 matches disputés lors de la saison 2004-05, dont 19 de première division, la Série A.
Les clubs concernés risquent de lourdes sanctions allant de la perte de leurs trophées à la relégation.
Le président de la Ligue italienne de soccer, Adriano Galliani, qui est également vice-président du Milan AC, a été interrogé par des procureurs mardi, en compagnie de l'entraîneur du club Carlo Ancelotti et de celui de l'Inter, Roberto Mancini.
Lundi, le parquet de Rome avait interrogé le directeur de la Juventus Turin Luciano Moggi, qui a quitté son poste en raison de son implication dans le scandale. Il est accusé d'avoir fait jouer son influence lors de désignations d'arbitres pour des matches de son club.