Ça regarde mal pour Hicks et Gillett
Soccer mercredi, 13 oct. 2010. 11:46 mercredi, 11 déc. 2024. 13:20
LONDRES - La justice britannique a ouvert la voie mercredi à la vente du club de Liverpool à l'américain NESV, propriétaire de l'équipe de baseball des Red Sox de Boston, en donnant tort aux actuels propriétaires, George Gillett et Tom Hicks, qui tentaient de s'y opposer.
La Haute cour de Londres a donné raison à la Royal Bank of Scotland (RBS), principale créditrice du club, qui contestait la destitution par les propriétaires de deux membres du conseil d'administration favorables à la cession des Reds à la société américaine New England Sports Ventures (NESV), propriétaire des Sox.
À sa sortie de la cour, le Britannique Martin Broughton, président du conseil d'administration et favorable à cette vente, a salué une "excellente" décision, annonçant une réunion du conseil ce mercredi. M. Broughton a cependant refusé de préciser si cette réunion avait pour but de donner son aval à la cession de Liverpool à NESV. "Je ne peux pas préjuger de la décision du conseil", a-t-il déclaré à la presse.
Selon Mark Hovell, expert au cabinet d'avocats George Davies Solicitors, la cession à NESV ne fait plus maintenant guère de doute.
"Le jugement donne pouvoir au conseil d'entreprendre la vente" à NESV, au détriment d'une autre offre, celle de l'homme d'affaires singapourien Peter Lim, qui met 320 millions de livres sur la table, plus 40 millions de livres d'investissements dans de nouveaux joueurs.
"Ils pourraient vraisemblablement se pencher sur d'autres offres mais ils pourraient bien être liés par un accord d'exclusivité avec NESV, qui ne dépendait que de la décision de justice", a-t-il ajouté.
Vives critiques
Les Américains Tom Hicks et George Gillett, jugeant que le conseil d'administration n'avait pas autorité à procéder à la vente du club, avaient démis de leurs fonctions deux des cinq membres du conseil afin d'y récupérer la majorité et de faire échec à la cession à NESV.
Mais Martin Broughton avait affirmé que, lors de sa nomination comme président en avril, la RBS avait exigé que lui seul puisse modifier la composition du conseil d'administration.
MM. Gillett et Hicks, qui ont repris le club en 2007, estiment insuffisante l'offre de 300 millions de livres (340 millions d'euros) présentée par NESV. Avec ce prix de rachat, les Américains seraient de leur poche de 144 millions de livres (163 millions d'euros).
Les propriétaires des Reds ont cherché "à empêcher la vente nécessaire au remboursement de la banque", a estimé Richard Snowden, l'avocat de RBS, à qui le club doit 237 millions de livres (270 millions d'euros) d'ici à vendredi.
Les propriétaires américains Gillett et Hicks sont l'objet de vives critiques de la part des supporteurs qui leur reprochent les mauvais résultats sportifs récemment subis par le club à l'immense palmarès (18 titres de champion d'Angleterre et cinq de champion d'Europe), mais qui pointe en ce moment à la 18e place de la Premier League.
La Haute cour de Londres a donné raison à la Royal Bank of Scotland (RBS), principale créditrice du club, qui contestait la destitution par les propriétaires de deux membres du conseil d'administration favorables à la cession des Reds à la société américaine New England Sports Ventures (NESV), propriétaire des Sox.
À sa sortie de la cour, le Britannique Martin Broughton, président du conseil d'administration et favorable à cette vente, a salué une "excellente" décision, annonçant une réunion du conseil ce mercredi. M. Broughton a cependant refusé de préciser si cette réunion avait pour but de donner son aval à la cession de Liverpool à NESV. "Je ne peux pas préjuger de la décision du conseil", a-t-il déclaré à la presse.
Selon Mark Hovell, expert au cabinet d'avocats George Davies Solicitors, la cession à NESV ne fait plus maintenant guère de doute.
"Le jugement donne pouvoir au conseil d'entreprendre la vente" à NESV, au détriment d'une autre offre, celle de l'homme d'affaires singapourien Peter Lim, qui met 320 millions de livres sur la table, plus 40 millions de livres d'investissements dans de nouveaux joueurs.
"Ils pourraient vraisemblablement se pencher sur d'autres offres mais ils pourraient bien être liés par un accord d'exclusivité avec NESV, qui ne dépendait que de la décision de justice", a-t-il ajouté.
Vives critiques
Les Américains Tom Hicks et George Gillett, jugeant que le conseil d'administration n'avait pas autorité à procéder à la vente du club, avaient démis de leurs fonctions deux des cinq membres du conseil afin d'y récupérer la majorité et de faire échec à la cession à NESV.
Mais Martin Broughton avait affirmé que, lors de sa nomination comme président en avril, la RBS avait exigé que lui seul puisse modifier la composition du conseil d'administration.
MM. Gillett et Hicks, qui ont repris le club en 2007, estiment insuffisante l'offre de 300 millions de livres (340 millions d'euros) présentée par NESV. Avec ce prix de rachat, les Américains seraient de leur poche de 144 millions de livres (163 millions d'euros).
Les propriétaires des Reds ont cherché "à empêcher la vente nécessaire au remboursement de la banque", a estimé Richard Snowden, l'avocat de RBS, à qui le club doit 237 millions de livres (270 millions d'euros) d'ici à vendredi.
Les propriétaires américains Gillett et Hicks sont l'objet de vives critiques de la part des supporteurs qui leur reprochent les mauvais résultats sportifs récemment subis par le club à l'immense palmarès (18 titres de champion d'Angleterre et cinq de champion d'Europe), mais qui pointe en ce moment à la 18e place de la Premier League.