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ROME – L'AC Milan et la Juventus se sont neutralisés (0-0) dans l'affiche verrouillée de la 23e journée de Serie A, dimanche, permettant à l'Inter Milan de conforter encore sa place de meneur devant les Rossoneri et Naples, vainqueur de la Salernitana (4-1).

Les Nerazzurri, vainqueurs à l'arraché de Venise (2-1) samedi, vont se reposer pendant la trêve internationale sur un matelas de quatre points d'avance – et un match en retard à jouer – sur Naples et Milan, dix sur l'Atalanta (quatrième) et onze sur la Juventus (cinquième).

La Juve verrouille

Dans un San Siro sonnant creux avec les 5000 spectateurs maximum autorisés actuellement en Italie, Milan et la Juventus ont eu du mal à faire décoller l'affiche de la fin de semaine, les deux équipes portant d'abord l'attention sur la discipline défensive.

La Juventus, solide et organisée, manque toujours d'arguments offensifs, en l'absence de Federico Chiesa, opéré dimanche après sa rupture d'un ligament du genou gauche le 9 janvier et annoncé absent pour sept mois.

Milan, de son côté, a rapidement perdu Zlatan Ibrahimovic, remplacé avant la demi-heure de jeu par Olivier Giroud avant d'aller mettre une poche de glace au niveau du tendon d'Achille droit.

Sur un terrain bien abîmé par l'accumulation des matches (huit en dix-huit jours depuis le 6 janvier), Milan a été le plus entreprenant mais Wojciech Szczesny a fait bonne garde devant Rafael Leao (20e), la frappe appuyée de Théo Hernandez (63e) puis le bon coup de tête de Giroud (69e).

« On a fait le match qu'il fallait contre cette équipe, il nous a juste manqué quelque chose dans la surface de réparation », a regretté l'entraîneur rossonero Stefano Pioli, saluant la réaction des siens après la défaite contre La Spezia (2-1) lundi.

La Juventus, incapable de trouver une seule fois le cadre, se contente de ce point qui la laisse à portée du top-4 : « une victoire aurait permis de faire un grand pas en avant, mais le nul est un résultat équitable », a estimé Giorgio Chiellini.

« Il faut être plus lucides dans les trente derniers mètres, mais ce match était important pour rester au contact », a abondé son entraîneur Massimiliano Allegri.

Insigne comme Maradona

Sans Franck Ribéry, absent des terrains depuis le début de l'année pour cause de COVID-19, la Salernitana n'a pas existé à Naples. Malgré une égalisation miraculeuse en première période sur son seul tir du match, la lanterne rouge a logiquement craqué, réduite à dix à partir de la 51e minute.

Juan Jesus (17e), Dries Mertens sur penalty (45e+4), Amir Rrahmani (47e) puis Lorenzo Insigne également sur penalty pour son retour de blessure (53e) ont bâti la victoire tranquille du Napoli.

Avec son but, son 115e avec Naples, Lorenzo Insigne égale le total de la légende Diego Maradona, devenant troisième ex aequo dans l'histoire du club derrière Marek Hamsik (121) et Dries Mertens (144 désormais).

« Je voulais tirer le penalty (le deuxième, NDLR) mais c'était important pour lui, on ne doit pas oublier ce qu'il a fait pour nous », l'a salué Mertens sur DAZN.

« Il nous manquera, mais il veut bien finir », a ajouté l'international belge au sujet de son capitaine, qui quittera Naples en fin de saison pour découvrir la Major League Soccer avec Toronto.

Abraham voit double

Derrière la Juve, la Roma remonte à la sixième place après sa victoire à Empoli (4-2) construite grâce à une première période foudroyante (4-0 à la pause). Tammy Abraham, avec un doublé, a confirmé sa belle forme du début d'année, tout comme la recrue portugaise Sergio Oliveira et Nicolo Zaniolo, les autres buteurs du jour.

Les Giallorossi dépassent la Fiorentina (septième) qui, à dix pendant près d'une demi-heure et sans son buteur Dusan Vlahovic, a dû se satisfaire d'un point chez le relégable Cagliari (1-1).