Naples fait le plein; Milan domine l'Atalanta
Italie dimanche, 3 oct. 2021. 09:43 dimanche, 3 oct. 2021. 17:43ROME – Naples, avec une septième victoire en sept matchs acquise dimanche sur le terrain de la Fiorentina (2-1), et l'AC Milan, sorti vainqueur d'un duel intense contre l'Atalanta (3-2) à Bergame, continuent de dominer le Championnat d'Italie.
Le meneur napolitain et son dauphin rossonero mènent le bal devant l'Inter (3e), seule autre équipe invaincue après sept journées après son succès samedi contre Sassuolo (2-1), et la Roma (4e). Les Giallorossi ont parfaitement rebondi contre Empoli (2-0) après leur défaite dans le derby, alors que la Lazio s'est effondrée à Bologne (0-3).
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Milan à toute vitesse
Trente secondes ont suffi à Milan pour prendre les devants à Bergame grâce à un rush des deux latéraux : Théo Hernandez, dans une forme des grands jours avant de retrouver les Bleus, a servi en profondeur Davide Calabria pour un but en deux temps.
Mike Maignan a ensuite découragé les attaquants de la « Dea » avec plusieurs parades de grande classe, avant que Sandro Tonali, devenu un pilier du milieu rossonero, ne double la mise en chipant le ballon dans les pieds de Remo Freuler (43e).
Malgré un troisième but, signé Rafael Leao (78e), Milan a tremblé jusqu'au bout dans un duel intense de la première à la dernière seconde. Mais la réaction bergamasque – penalty de Duvan Zapata (86e) et but de Mario Pasalic (90+4e) – était trop tardive.
Dure soirée pour Gian Piero Gasperini qui a perdu sur blessure Matteo Pessina (24e), s'ajoutant à celle cette semaine du précieux Robin Gosens (cuisse).
« On n'est pas très heureux en ce moment. Milan va vite et le but rapide a beaucoup pesé », a reconnu l'entraîneur bergamasque.
Malgré les nouvelles absences de Zlatan Ibrahimovic, le jour de ses 40 ans, et d'Olivier Giroud, encore blessés, Milan ne faiblit pas, deuxième à deux points de Naples.
« On a bien joué, avec intensité, énergie, au terme d'une période très fatigante, avec beaucoup de matchs. C'est une victoire importante contre un grand adversaire, ça montre qu'on continue de progresser », a souligné Stefano Pioli.
Naples fait le plein
Naples a été bousculé par la Fiorentina, encore une fois séduisante et devant sur une belle volée de Lucas Martinez Quarta (28e).
Mais le buteur florentin a ensuite offert un penalty au meneur en commettant une faute sur Victor Osimhen, parti vers le but: le gardien Bartlomiej Dragowski a sorti le grand jeu devant Lorenzo Insigne mais a dû s'incliner sur la reprise d'Hirving Lozano (39e).
Dès la reprise, Amir Rrahmani (50e) a doublé la mise pour Naples de la tête, offrant à Luciano Spalletti une septième victoire, malgré la poussée finale de la Viola, mal récompensée.
« On a un peu souffert après être passé devant, mais on aurait aussi pu mener 3-1. On va devoir améliorer cet aspect car il faudra savoir gagner les matchs même en souffrant », a constaté l'entraîneur.
La Fiorentina s'est excusée après la rencontre auprès du défenseur napolitain Kalidou Koulibaly, visé après le match par des cris racistes de spectateurs florentins, selon le diffuseur DAZN.
Sans directement évoquer cet incident, Osimhen a publié un message pour dire « non au racisme », en italien et en anglais.
Roma rebondit, Lazio sombre
Une semaine après le derby romain remporté par la Lazio (3-2), les joueurs de Maurizio Sarri ont été victimes du réveil de Bologne.
Avec trois buts marqués en trois tirs cadrés, l'entraîneur bolonais (et ex-défenseur de la Lazio) Sinisa Mihajlovic, sous pression après une série de contre-performances, a donné une leçon d'efficacité au coach laziale.
« En tant que tifoso de la Lazio, je ne peux pas exulter. Mais cette victoire nous fait plaisir. Quand on va sur le terrain avec la bonne attitude et la bonne intensité, on fait de grands matchs », a souligné le technicien serbe.
Sarri avait pourtant reconduit une équipe quasi-identique à celle victorieuse du derby, à l'exception notable de Ciro Immobile, blessé, était dépité : « On était totalement vidés, sur le plan physique comme mental ».
La Roma, au contraire, a bien rebondi avec un match « sous contrôle » contre Empoli, comme s'est félicité José Mourinho.
Le capitaine Lorenzo Pellegrini a célébré de la plus belle des façons son renouvellement jusqu'en 2026 avec les Giallorossi, officialisé samedi, avec le premier des buts giallorossi fêté devant les ultras (42e).