Naples repart de l'avant; l'Inter Milan au neutre

Le leader Naples a relancé vendredi sa course vers le scudetto annoncé, non sans mal à Lecce (2-1), pendant que l'AC Milan (3e), son adversaire en Ligue des champions la semaine prochaine, a buté sur Empoli (0-0).

Malgré ce faux-pas, les Rossoneri restent troisièmes grâce au nul de l'Inter Milan (4e), qui a étalé sa maladresse, incarnée par les ratés de Romelu Lukaku, à Salerne (1-1).

Le Napoli, reparti de l'avant après sa déroute contre les Rossoneri (4-0), reprend provisoirement 19 points d'avance sur la Lazio Rome, hôte samedi de la Juventus, qui voyagera sans son entraîneur Massimiliano Allegri, grippé.

L'équipe de Luciano Spalletti n'a besoin que de quatre victoires lors de ses neuf derniers matches pour assurer le titre, même si cela dépendra aussi du recours de la Juve (7e, à 30 pts) contre sa pénalité de 15 points, examiné le 19 avril.

« Contre Milan, c'était un jour sans, mais cela ne change rien à ce que nous avons fait. On continue notre parcours vers notre rêve », a savouré le capitaine Giovanni Di Lorenzo, qui a montré la voie à Lecce d'une tête (18e).

Tout n'a pas été parfait pour Naples, rejoint par un but de Federico Di Francesco (52e). Et il a fallu une mésentente défensive de Lecce (16e), battu pour la sixième fois de suite, pour offrir la victoire au leader : Antonino Gallo a surpris son propre gardien, pas irréprochable, en voulant remettre en retrait (64e).

Naples, avec le possible renfort de son buteur Victor Osimhen encore absent vendredi (adducteur), peut maintenant se projeter sur son choc de mercredi à San Siro en quart de finale de Ligue des champions.

Inzaghi sous pression

L'entraîneur milanais Stefano Pioli a fait tourner en laissant sur le banc au coup d'envoi ses dynamiteurs habituels Rafael Leao, Olivier Giroud et Brahim Diaz. Mais il a dû les lancer tous les trois au cours de la seconde période pour essayer de forcer le solide verrou toscan.

Le gardien d'Empoli Samuele Perisan a toutefois sorti le grand jeu devant Giroud (83e) puis Diaz (87e), après avoir été sauvé par son poteau sur une reprise d'Alessandro Florenzi (76e).

Et quand Giroud a cru délivrer enfin San Siro (89e), la VAR a annulé le but pour une main du Français, ultime frustration d'une soirée outrageusement dominée (23 tirs à 2) par un Milan au ralenti (une victoire en cinq matchs).

Les Rossoneri peuvent être délogés du podium samedi par la Roma (5e, à deux points), si elle bat le Torino.

L'Inter, également à l'arrêt (un point en quatre matches), n'a pas plus de certitudes avant d'aller mardi défier Benfica en C1.

Rapidement devant grâce à Robin Gosens (6e), les Nerazzurri ont été incapables de marquer un second but à un Guillermo Ochoa étincelant - et chanceux avec deux montants - dans la cage de la Salernitana.

Romelu Lukaku, après sa soirée agitée à Turin contre la Juventus (1-1) en Coupe d'Italie, entre but, cris racistes et exclusion, s'est illustré par sa maladresse avec deux buts manqués à quelques mètres de la ligne.

La punition est arrivée à la 90e minute avec l'égalisation de l'ex-Intériste Antonio Candreva, d'un centre-tir retombé dans la lucarne d'un André Onana impuissant.

« C'est difficile de venir parler d'un nul après toutes les occasions qu'on s'est créées », a dû admettre sur DAZN l'entraîneur Simone Inzaghi, toujours plus sous pression.