Les Aiglons voient les prédateurs se rapprocher! Le Paris SG a dominé Lyon (2-1), avec un doublé d'Edinson Cavani, et n'est plus qu'à un point de Nice, toujours meneur, tout comme Monaco, à l'issue de la 14e journée du Championnat de France.

Formule gagnante d'Emery

Unai Emery a marqué des points avec un changement crucial : à la 64e minute, il a sorti un Hatem Ben Arfa, cuit physiquement après sa troisième titularisation seulement en championnat cette saison, qui plus est chez son club formateur. L'entraîneur espagnol a alors fait entrer Thomas Meunier, qui a été un rouage essentiel, passeur sur le deuxième but d'Edinson Cavani à la 81e minute (2-1).

Cavani en est à 13 buts cette saison en 12 matchs joués en championnat. Pas mal non? Car, auparavant, l'Urugayen avait ouvert le score sur penalty après une faute de Maxime Gonalons dans le dos de Thiago Motta (1-0, 30e).

Les Lyonnais ont bien cru jouer un mauvais tour au PSG grâce à un mal aimé du soccer français, Mathieu Valbuena, qui égalisait à la 48e minute (1-1). « Valbu » était resté plus d'un an sans marquer! La dernière fois qu'il avait fait trembler les filets, c'était le 23 octobre 2015 lors de la victoire de Lyon contre Toulouse (3-0).

Mais l'histoire n'en resta pas là quand Meunier entra et changea la face du match en lançant le « Matador ».

Mission accomplie et le PSG regarde devant: le 11 décembre, il reçoit Nice au Parc des Princes pour un match crucial.

Nice, meneur et proie

Nice, privé de Mario Balotelli blessé, a concédé un nul contre Bastia (1-1). Ce point lui permet de reste meneur alors que Monaco lui avait subtilisé la première place provisoirement depuis samedi et la raclée infligée à Marseille (4-0). C'est bien pour les Aiglons, mais pas suffisant. Les Monégasques qui tournent à plus de trois buts en moyenne par match (43 en 14 journées, moyenne de 3,07) sont eux aussi juste derrière à un point, comme le PSG.

Dimanche, Nice n'a pas affiché son meilleur visage. Les hommes de Lucien Favre ont souffert face aux Bastiais (16es), revenus à la marque par Enzo Crivelli (1-1, 60e) après une ouverture du score niçoise d'Alassane Plea (1-0, 11e). Ils ont aussi été malheureux en trouvant poteau et transversale en 2e période.

Favre préfère rester philosophe : « La réussite a été absente devant Bastia, celle qui nous a parfois aidés alors que nous étions moins bons dans le jeu ». Dante, lui, ne s'affole pas : « Nous rêvons tous de faire quelque chose de bien à la fin de saison. Par contre, pendant la saison, on ne se prend pas la tête avec ça ».

Verts incassables

Plus tôt, dimanche après-midi, Saint-Étienne s'est montré renversant: menés 1 à 0 pendant une heure, les Verts se sont finalement imposés 2 à 1 à Angers.

« J'ai aimé l'esprit de révolte à la fois à la pause dans le vestiaire et surtout sur le terrain. Ça a été suivi par des actes et ça, c'était important », s'est réjoui l'entraîneur stéphanois Christophe Galtier.

C'est une semaine pleine pour l'ASSE, qualifiée pour les 16es de finale de la Ligue Europa jeudi et qui, avec ce retournement de situation dimanche, s'ancre dans la première moitié de tableau (8e). Et cela fait du bien aux Stéphanois de renouer avec un succès en championnat qui les fuyait depuis plus d'un mois (dernière victoire en L1 le 23 octobre à Caen, 2-0).

De quoi attendre sereinement la venue mercredi de Marseille, qui déprime à la 12e place. Seul problème pour Saint-Étienne : Kévin Malcuit a été exclu en toute fin de match pour un deuxième carton jaune.