City ne peut se passer de David Silva
Soccer dimanche, 15 janv. 2012. 08:33 jeudi, 12 déc. 2024. 19:24
LONDRES - Manchester City ne peut pas se passer de David Silva: à peine remis d'une petite blessure à la cheville, l'Espagnol devrait être de retour dans le onze de départ dès lundi à Wigan pour aider les Citizens à reprendre leurs distances en tête du Championnat d'Angleterre.
« Si vous voulez dire que nous allons lui donner deux ou trois semaines de repos pour le préserver pour la dernière ligne droite, la réponse est non », a déclaré l'entraîneur adjoint David Platt.
Arrivé en 2010 en provenance de Valence, le milieu de terrain de 26 ans s'est imposé cette saison comme le maître à jouer de City.
En 20 matches de Championnat - il n'en a pas manqué un seul - Silva a déjà marqué cinq buts et surtout délivré dix passes décisives, ce qui fait de lui le meilleur passeur de la Premier League.
Déjà en avance sur ses statistiques de la saison dernière (4 buts, 7 passes), l'Espagnol a été décisif dans les grands rendez-vous. C'est lui qui a été désigné "homme du match" lors de la victoire historique de City sur le terrain de United (6-1) au mois d'octobre.
De petite taille (1,70 m), léger (67 kg), rapide et surdoué techniquement - drible, passe, conservation du ballon- , Silva est l'archétype du milieu de terrain espagnol, dans le même style que ses compatriotes Xavi et Iniesta.
« C'est lui qui m'a le plus surpris. C'est un joueur de grande classe. Sa vision du jeu est impressionnante. Il a réussi quelques passes vraiment éblouissantes », commente l'Argentin Sergio Agüero, à qui il a fourni plusieurs caviars.
Concurrence féroce
David Silva doit contribuer à remettre Manchester City dans le sens de la marche après une période assez décevante. Les Citizens restent sur deux défaites à domicile en une semaine, en Coupe d'Angleterre face à Manchester United (3-2) et en demi-finale aller de la Coupe de la Ligue contre Liverpool (1-0 en l'absence de l'Espagnol).
En Championnat, City avait aussi perdu à Sunderland (1-0) le Jour de l'An, ce qui fait que le club n'a gagné qu'un seul de ses cinq derniers matchs toutes compétitions confondues, soit sa plus mauvaise série depuis le début de la saison.
Une victoire à Wigan, lundi dans le dernier match de la 21e journée, lui permettrait de reprendre trois points d'avance sur Manchester United, qui s'est facilement imposé samedi contre Bolton (3-0).
S'il continue sur sa lancée, Silva sera le principal candidat pour le titre de "joueur de l'année" en Angleterre. Il lui restera à se tailler un statut comparable dans l'équipe d'Espagne où, à cause de l'abondance extraordinaire de milieux de terrain, il a pour le moment dû se contenter d'un rôle secondaire.
Dans le onze de départ lors du premier match du Mondial-2010, il avait été le bouc émissaire de la défaite contre la Suisse (0-1) et n'était presque plus apparu jusqu'au triomphe final.
Silva en a gardé une certaine amertume, affirmant que le fait de ne pas avoir signé pour le FC Barcelone ou le Real Madrid avait pu jouer contre lui. N'est-ce que partie remise? Officiellement, il n'en est pas question, l'Espagnol se disant prêt à passer « de nombreuses années à Manchester ».
« Si vous voulez dire que nous allons lui donner deux ou trois semaines de repos pour le préserver pour la dernière ligne droite, la réponse est non », a déclaré l'entraîneur adjoint David Platt.
Arrivé en 2010 en provenance de Valence, le milieu de terrain de 26 ans s'est imposé cette saison comme le maître à jouer de City.
En 20 matches de Championnat - il n'en a pas manqué un seul - Silva a déjà marqué cinq buts et surtout délivré dix passes décisives, ce qui fait de lui le meilleur passeur de la Premier League.
Déjà en avance sur ses statistiques de la saison dernière (4 buts, 7 passes), l'Espagnol a été décisif dans les grands rendez-vous. C'est lui qui a été désigné "homme du match" lors de la victoire historique de City sur le terrain de United (6-1) au mois d'octobre.
De petite taille (1,70 m), léger (67 kg), rapide et surdoué techniquement - drible, passe, conservation du ballon- , Silva est l'archétype du milieu de terrain espagnol, dans le même style que ses compatriotes Xavi et Iniesta.
« C'est lui qui m'a le plus surpris. C'est un joueur de grande classe. Sa vision du jeu est impressionnante. Il a réussi quelques passes vraiment éblouissantes », commente l'Argentin Sergio Agüero, à qui il a fourni plusieurs caviars.
Concurrence féroce
David Silva doit contribuer à remettre Manchester City dans le sens de la marche après une période assez décevante. Les Citizens restent sur deux défaites à domicile en une semaine, en Coupe d'Angleterre face à Manchester United (3-2) et en demi-finale aller de la Coupe de la Ligue contre Liverpool (1-0 en l'absence de l'Espagnol).
En Championnat, City avait aussi perdu à Sunderland (1-0) le Jour de l'An, ce qui fait que le club n'a gagné qu'un seul de ses cinq derniers matchs toutes compétitions confondues, soit sa plus mauvaise série depuis le début de la saison.
Une victoire à Wigan, lundi dans le dernier match de la 21e journée, lui permettrait de reprendre trois points d'avance sur Manchester United, qui s'est facilement imposé samedi contre Bolton (3-0).
S'il continue sur sa lancée, Silva sera le principal candidat pour le titre de "joueur de l'année" en Angleterre. Il lui restera à se tailler un statut comparable dans l'équipe d'Espagne où, à cause de l'abondance extraordinaire de milieux de terrain, il a pour le moment dû se contenter d'un rôle secondaire.
Dans le onze de départ lors du premier match du Mondial-2010, il avait été le bouc émissaire de la défaite contre la Suisse (0-1) et n'était presque plus apparu jusqu'au triomphe final.
Silva en a gardé une certaine amertume, affirmant que le fait de ne pas avoir signé pour le FC Barcelone ou le Real Madrid avait pu jouer contre lui. N'est-ce que partie remise? Officiellement, il n'en est pas question, l'Espagnol se disant prêt à passer « de nombreuses années à Manchester ».